Comme d'habitude, ils ont voulu encore tricher, tromper et ruser pour casser la grève des transporteurs. Les négociations étant au point mort parce que le chef de l'Etat qui discute directement dans cette crise du carburant à travers son porte-parole Coulibaly Gervais, refuse de concéder un centime de plus aux grévistes en dehors des 15f de baisse sur le litre du gasoil. De leur côté, les transporteurs estiment dérisoire cette réduction consentie par l'Etat. Qui tenterait plutôt de les convaincre de répercuter les effets de cette hausse sur le coût du transport. Ce qui, immanquablement, pèserait sur les charges des usagers des transports en commun et subséquemment du coût de la vie en général. Voilà en fait la solution que Gbagbo, le socialiste, propose aux transporteurs grévistes : Reprenez le travail, augmentez le coût du transport, les Ivoiriens payeront.
Le chef de l'Etat n'est pas prêt à faire d'autres sacrifices pour ce peuple qu'il dit pourtant aimer de tout son cœur. 15f de moins sur le gasoil et c'est tout. Le prix du super qui est à 779f le litre, on n'y touche pas. D'ailleurs qui va se battre pour les propriétaires de véhicules à essence ? Ces particuliers ne sont pas organisés en syndicat et souffrent en silence des effets de cette hausse qui les rongent comme un cancer.
Pour casser la grève des transporteurs, on a donc choisi des individus, bien conditionnés et sécurisés par des éléments du Cecos qui se sont retrouvés quelque part à Yopougon pour lancer un appel à la reprise du travail. Sur la base de quel compromis ? La baisse de 15f du prix du gasoil déjà rejetée par les vrais dirigeants du mouvement de grève ? Pourquoi veut-on ruser, tromper au lieu de chercher à régler le problème avec les vrais interlocuteurs ?
Le gouvernement est en très mauvaise posture, toutes les activités du pays sont touchées par le mouvement de grève. C'est donc un problème qui menace la survie générale de la nation. Et Gbagbo ne semble pas prendre la mesure de la gravité de la situation. Cette grève pose en réalité le problème de la cherté de la vie en Côte d'Ivoire. Pourquoi le prix du carburant évolue-t-il si rapidement dans un pays en crise et producteur de pétrole ? Il faut absolument crever l'abcès et les transporteurs n'ont pas l'intention de lâcher l'affaire. Le bras de fer est engagé. Les responsables des grévistes sont traqués mais ils tiennent bon. Ils sont déterminés à aller jusqu'au bout.
L'Etat n'est pas prêt à réduire son train de vie. Les recettes prévues doivent entrer dans les caisses. Pas question de revoir à la baisse les prévisions à cause d'une petite grève des transporteurs. Dans le secteur pétrolier, l'Etat ivoirien est en effet confronté à de gros déficits financiers. Notamment à la Société ivoirienne de raffinage (Sir). Cette société qui devait fermer est actuellement en réanimation. L'Etat veut lui redonner vie. C'est pourquoi, sur l'achat d'un litre de gasoil ou d'essence, 20f sont reversés à la Sir pour lui permettre d'apurer ses dettes colossales. On creuse des déficits et c'est le consommateur qui paie.
Akwaba Saint Clair
Le chef de l'Etat n'est pas prêt à faire d'autres sacrifices pour ce peuple qu'il dit pourtant aimer de tout son cœur. 15f de moins sur le gasoil et c'est tout. Le prix du super qui est à 779f le litre, on n'y touche pas. D'ailleurs qui va se battre pour les propriétaires de véhicules à essence ? Ces particuliers ne sont pas organisés en syndicat et souffrent en silence des effets de cette hausse qui les rongent comme un cancer.
Pour casser la grève des transporteurs, on a donc choisi des individus, bien conditionnés et sécurisés par des éléments du Cecos qui se sont retrouvés quelque part à Yopougon pour lancer un appel à la reprise du travail. Sur la base de quel compromis ? La baisse de 15f du prix du gasoil déjà rejetée par les vrais dirigeants du mouvement de grève ? Pourquoi veut-on ruser, tromper au lieu de chercher à régler le problème avec les vrais interlocuteurs ?
Le gouvernement est en très mauvaise posture, toutes les activités du pays sont touchées par le mouvement de grève. C'est donc un problème qui menace la survie générale de la nation. Et Gbagbo ne semble pas prendre la mesure de la gravité de la situation. Cette grève pose en réalité le problème de la cherté de la vie en Côte d'Ivoire. Pourquoi le prix du carburant évolue-t-il si rapidement dans un pays en crise et producteur de pétrole ? Il faut absolument crever l'abcès et les transporteurs n'ont pas l'intention de lâcher l'affaire. Le bras de fer est engagé. Les responsables des grévistes sont traqués mais ils tiennent bon. Ils sont déterminés à aller jusqu'au bout.
L'Etat n'est pas prêt à réduire son train de vie. Les recettes prévues doivent entrer dans les caisses. Pas question de revoir à la baisse les prévisions à cause d'une petite grève des transporteurs. Dans le secteur pétrolier, l'Etat ivoirien est en effet confronté à de gros déficits financiers. Notamment à la Société ivoirienne de raffinage (Sir). Cette société qui devait fermer est actuellement en réanimation. L'Etat veut lui redonner vie. C'est pourquoi, sur l'achat d'un litre de gasoil ou d'essence, 20f sont reversés à la Sir pour lui permettre d'apurer ses dettes colossales. On creuse des déficits et c'est le consommateur qui paie.
Akwaba Saint Clair