Le Chef de la mission d’évaluation des Nations Unies, Raisedon Zenenga, s’est rendu ce matin à Ouagadougou, où il a été reçu par le Président blaise Compaoré, pour discuter du processus de paix et examiner les défis qui s’opposent à la sortie de crise.
Au sortir de l’audience, M Zenenga a estimé que cette rencontre avec le Facilitateur du dialogue interivoirien, lui avait permis d’avoir une image exacte du processus de paix ivoirien.
« Cette rencontre a été très utile car elle nous a permis de jeter un peu plus de lumière sur la situation et savoir ce que les Nations unies peuvent faire pour aider les parties ivoiriennes à sortir de cette situation actuelle », a-t-il indiqué.
Il a annoncé que les échanges avec les parties prenantes au dossier ivoirien se poursuivraient dès son retour le même jour à Abidjan, afin, a-t-il précisé, d’avoir une image complète du processus. « Nous pourrons ainsi dégager des recommandations et des enseignements », a souligné M Zenenga.
Arrivée en Côte d’Ivoire depuis bientôt une semaine, la mission d’évaluation a déjà échangé avec une large frange des représentants d’acteurs de la société civile, des partis politiques et des autorités gouvernementales.
Contribution :Que veut ou peut l’ONU en Côte d’Ivoire?
La récente mission d’évaluation de l’ONU a réveillé en moi les multiples interrogations, que j’avais tues depuis 3 ans, au lendemain de la signature de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO). Ces interrogations se résument en une question fondamentale. Que veut ou peut l’ONU en Côte d’Ivoire ? Plus simplement, l’ONU a-t-elle envie de résoudre la crise ivoirienne ou du moins est-elle capable d’apporter une solution durable à cette crise ? Au regard des dizaines de résolutions qui ont été prises par le Conseil de Sécurité, (plus de 30 Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sont restées sans suite, ont été très souvent ignorées et piétinées par les principaux protagonistes de la crise ivoirienne) l’on est en droit de douter de l’efficacité de cette structure supra nationale que le Général De Gaule avait qualifié, en son temps de «Grand Machin». Quelle évaluation l’ONU peut-elle faire de la crise ivoirienne quand elle-même est obligée de changer de représentant tous les deux ans en moyenne : De Albert TEVOEDJRE à CHOÏ, on a vu passer STOUDMAN et SCHORI. Dans le même temps, notre crise a consommé plusieurs Médiateurs et autres Groupes De Travail (GTI) : les Présidents Wade du Sénégal, Kuffor du Ghana, Tandja du Niger, Sassou N’guesso du Congo, Obassandjo du Nigéria, Thabo Mbéki d’Afrique du Sud et maintenant Compaoré du Burkina Faso ont tous été bouffés. A mon avis, cela devrait être suffisant pour que les fonctionnaires de l’ONU ne gaspillent pas l’argent des contribuables du Monde pour des voyages qui s’apparentent à des balades de plaisance. Le moment est peut être venu de s’interroger aussi sur la présence des structures onusiennes en Côte d’Ivoire et surtout sur la présence de son représentant actuel CHOÏ qui danse le tango par rapport à la liste électorale provisoire, par rapport au projet de renouvellement des CEI locales et tergiverse face au processus de désarmement dont les termes édictés par l’APO complémentaire sont pourtant clairs. Il est même surprenant de le voir recevoir avec grand sourire, devant les caméras de la télévision nationale, un Monsieur qui est encore sous le coup des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU. Peut-être que le moment est venu d’envisager autre chose en lieu et place de la mission ONUCI, une mission 5 étoiles comme le disent bons nombres de diplomates dans le secret de leurs conversations privées. Une mission 5 étoiles qui coûte quand même des dizaines de milliards aux Contribuables du Monde Entier mériterait d’être plus efficace.
Joël N’GUESSAN
Au sortir de l’audience, M Zenenga a estimé que cette rencontre avec le Facilitateur du dialogue interivoirien, lui avait permis d’avoir une image exacte du processus de paix ivoirien.
« Cette rencontre a été très utile car elle nous a permis de jeter un peu plus de lumière sur la situation et savoir ce que les Nations unies peuvent faire pour aider les parties ivoiriennes à sortir de cette situation actuelle », a-t-il indiqué.
Il a annoncé que les échanges avec les parties prenantes au dossier ivoirien se poursuivraient dès son retour le même jour à Abidjan, afin, a-t-il précisé, d’avoir une image complète du processus. « Nous pourrons ainsi dégager des recommandations et des enseignements », a souligné M Zenenga.
Arrivée en Côte d’Ivoire depuis bientôt une semaine, la mission d’évaluation a déjà échangé avec une large frange des représentants d’acteurs de la société civile, des partis politiques et des autorités gouvernementales.
Contribution :Que veut ou peut l’ONU en Côte d’Ivoire?
La récente mission d’évaluation de l’ONU a réveillé en moi les multiples interrogations, que j’avais tues depuis 3 ans, au lendemain de la signature de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO). Ces interrogations se résument en une question fondamentale. Que veut ou peut l’ONU en Côte d’Ivoire ? Plus simplement, l’ONU a-t-elle envie de résoudre la crise ivoirienne ou du moins est-elle capable d’apporter une solution durable à cette crise ? Au regard des dizaines de résolutions qui ont été prises par le Conseil de Sécurité, (plus de 30 Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sont restées sans suite, ont été très souvent ignorées et piétinées par les principaux protagonistes de la crise ivoirienne) l’on est en droit de douter de l’efficacité de cette structure supra nationale que le Général De Gaule avait qualifié, en son temps de «Grand Machin». Quelle évaluation l’ONU peut-elle faire de la crise ivoirienne quand elle-même est obligée de changer de représentant tous les deux ans en moyenne : De Albert TEVOEDJRE à CHOÏ, on a vu passer STOUDMAN et SCHORI. Dans le même temps, notre crise a consommé plusieurs Médiateurs et autres Groupes De Travail (GTI) : les Présidents Wade du Sénégal, Kuffor du Ghana, Tandja du Niger, Sassou N’guesso du Congo, Obassandjo du Nigéria, Thabo Mbéki d’Afrique du Sud et maintenant Compaoré du Burkina Faso ont tous été bouffés. A mon avis, cela devrait être suffisant pour que les fonctionnaires de l’ONU ne gaspillent pas l’argent des contribuables du Monde pour des voyages qui s’apparentent à des balades de plaisance. Le moment est peut être venu de s’interroger aussi sur la présence des structures onusiennes en Côte d’Ivoire et surtout sur la présence de son représentant actuel CHOÏ qui danse le tango par rapport à la liste électorale provisoire, par rapport au projet de renouvellement des CEI locales et tergiverse face au processus de désarmement dont les termes édictés par l’APO complémentaire sont pourtant clairs. Il est même surprenant de le voir recevoir avec grand sourire, devant les caméras de la télévision nationale, un Monsieur qui est encore sous le coup des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU. Peut-être que le moment est venu d’envisager autre chose en lieu et place de la mission ONUCI, une mission 5 étoiles comme le disent bons nombres de diplomates dans le secret de leurs conversations privées. Une mission 5 étoiles qui coûte quand même des dizaines de milliards aux Contribuables du Monde Entier mériterait d’être plus efficace.
Joël N’GUESSAN