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Économie Publié le mardi 20 avril 2010 | Le Nouveau Réveil

Crise du carburant, environnement peu rassurant des affaires… / Le secteur privé : “Nous avons vécu difficilement la grève des transporteurs”

Le directeur général de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), Lakoun Ouattara, a animé, hier au Plateau, un point de presse en vue d'annoncer le second atelier qu'organise le patronat ivoirien du 26 au 28 avril 2010, à Yamoussoukro, sur le thème "Côte d'Ivoire 2040 : le défi du meilleur". Evénement majeur, comme il l'a indiqué, cette rencontre "a pour objectif général de contribuer à la définition d'une stratégie de développement du secteur privé basée sur un modèle économique et de réformes de développement à court, moyen et long termes". Plus spécifiquement, ces assises doivent aider à "établir et à adopter un large diagnostic économique et sociopolitique et à définir et à adopter les axes stratégiques d'un modèle de développement porteur basé sur le dynamisme du secteur privé, s'appuyant en la matière sur les expériences réussies ailleurs, en tenant compte des contraintes et incertitudes majeures qui se posent à la Côte d'Ivoire aujourd'hui". Actualité oblige, le directeur général, à la demande des journalistes, s'est prononcé sur la manière dont a vécu le secteur privé, la grève de cinq jours des transporteurs. "Nous avons vécu difficilement la grève. C'est un véritable manque à gagner énorme pour nous ; les populations n'ont pu bouger de chez elles, les activités professionnelles ont été réellement perturbées.", a-t-il regretté. De son avis, "les différentes parties devaient pouvoir régler cette situation d'une façon plus durable. Le secteur privé espère ne plus vivre cette crise". A Yamoussoukro, l'atelier à la recherche de solutions idoines et durables à ce genre de problème, s'y penchera. Plusieurs constats ont inspiré la tenue de cet atelier : mauvais environnement des affaires en Côte d'Ivoire malgré ses ressources innombrables, déclassement géopolitique et économique, raréfaction des investissements du fait d'un pays-risque élevé, émigration de forces vives, insuffisance de diversification de la structure de production et d'exportation (le cas du cacao dont le pays est le 1er producteur mondial, un peu plus de 35% de la valeur des exportations totales en 2004). Toutes choses qui ont entraîné un retard regrettable du pays devant d'autres nations telles la Corée du Sud, la Malaisie…avec lesquelles il était en concurrence, dans les années 1961 et 1970. Lakoun Ouattara l'a nettement dit, "Il y a urgence à faire face à ces lacunes car seule la création de richesse aidera à lutter efficacement contre la pauvreté en Côte d'Ivoire et rattraper le retard".
P. Tadjau



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