Le maire de la commune de Bouaké, Fanny Ibrahima, a à cœur de renflouer les caisses de la municipalité. Car depuis la rétrocession de la gestion de la mairie en mai 2008 par les Forces nouvelles au premier magistrat de la commune, elle ne parvient pas à payer régulièrement les salaires de ses agents. A cause justement de la faiblesse des recettes municipales qui sont reversées au trésor général de Bouaké sud. C’est la raison pour laquelle le maire, en présence de l’ensemble des collecteurs de sa municipalité qu’il recevait, jeudi, au cinéma Liberté de Sokoura, a annoncé qu’il a obtenu l’autorisation de la direction générale du développement local (dgdl), de confier, recettes municipales à une structure privée.
Qui va s’engager à reverser dans les caisses de sa commune un certain montant parce qu’avant la crise, les recettes journalières avoisinaient les 3 millions de Fcfa. Et d’indiquer que c’est le minimum qu’il va également leur demander. «Si nous multiplions cela par un certain nombre de jours dans le mois et si les gens qu’on va mettre à leur disposition font normalement leur travail, nous devons pouvoir désormais payer régulièrement les salaires de nos agents”, espère le maire de Bouaké. Il sélectionnera 150 agents a-t-il dit, qu’il va mettre à leur disposition pour accomplir cette tâche. Après quoi, il a tenu à les prévenir : “Ce sont eux qui seront vos chefs et si on vient me dire qu’on a surpris l’un d’entre vous en train de voler ou de tricher, il sera purement et simplement renvoyé”, a-t-il prévenu.
Puis, il les a invités tous à la solidarité et au travail, afin que la mairie de Bouaké sorte de la léthargie dans laquelle elle est plongée depuis huit ans. Fanny Ibrahima estime que les collecteurs de sa commune ont échoué dans leur mission. En ne reversant pas la totalité des recettes qu’ils collectaient au quotidien sur tous les marchés de la ville de Bouaké dans les caisses de sa commune. Et cela, a-t-il dit, a eu une incidence néfaste sur la masse salariale qui est estimée à 70 millions de francs CFA. Alors que les collecteurs ne reversaient mensuellement au trésor que la somme de 50 millions de francs CFA.
Et pour lui, c’est le déficit de 20 millions qui est à la base des 75 mois d’arriérés de salaire qu’accusent à ce jour les 600 agents de sa commune. “Nous avons déjà fait deux réunions à Abidjan et la tutelle m’a dit : c’est vous le maire de Bouaké, ce n’est pas nous. Si vous pensez que c’est la formule qui va vous permettre d’avoir les moyens pour payer vos agents et faire fonctionner votre commune, alors on vous soutient”, a-t-il dit.
Aje Jean-Alexis
Correspondant régional
Auteur de cet article: Aje Jean-Alexis
Qui va s’engager à reverser dans les caisses de sa commune un certain montant parce qu’avant la crise, les recettes journalières avoisinaient les 3 millions de Fcfa. Et d’indiquer que c’est le minimum qu’il va également leur demander. «Si nous multiplions cela par un certain nombre de jours dans le mois et si les gens qu’on va mettre à leur disposition font normalement leur travail, nous devons pouvoir désormais payer régulièrement les salaires de nos agents”, espère le maire de Bouaké. Il sélectionnera 150 agents a-t-il dit, qu’il va mettre à leur disposition pour accomplir cette tâche. Après quoi, il a tenu à les prévenir : “Ce sont eux qui seront vos chefs et si on vient me dire qu’on a surpris l’un d’entre vous en train de voler ou de tricher, il sera purement et simplement renvoyé”, a-t-il prévenu.
Puis, il les a invités tous à la solidarité et au travail, afin que la mairie de Bouaké sorte de la léthargie dans laquelle elle est plongée depuis huit ans. Fanny Ibrahima estime que les collecteurs de sa commune ont échoué dans leur mission. En ne reversant pas la totalité des recettes qu’ils collectaient au quotidien sur tous les marchés de la ville de Bouaké dans les caisses de sa commune. Et cela, a-t-il dit, a eu une incidence néfaste sur la masse salariale qui est estimée à 70 millions de francs CFA. Alors que les collecteurs ne reversaient mensuellement au trésor que la somme de 50 millions de francs CFA.
Et pour lui, c’est le déficit de 20 millions qui est à la base des 75 mois d’arriérés de salaire qu’accusent à ce jour les 600 agents de sa commune. “Nous avons déjà fait deux réunions à Abidjan et la tutelle m’a dit : c’est vous le maire de Bouaké, ce n’est pas nous. Si vous pensez que c’est la formule qui va vous permettre d’avoir les moyens pour payer vos agents et faire fonctionner votre commune, alors on vous soutient”, a-t-il dit.
Aje Jean-Alexis
Correspondant régional
Auteur de cet article: Aje Jean-Alexis