Nambala Touré Benjamin est un flic. Mais il n’est pas n’importe quel policier. Benjamin est médecin-commissaire de police. Mais cela n’a pas impressionné Angou Guy Yves qui lui a soutiré la somme de 2 millions Fcfa. Le vol a été commis dans la nuit du 24 mars à 21h à Cocody (II-Plateaux-7ème tranche). C’est l’officier de police qui explique ce qui s’est passé. « Suite au décès de mon père, j’ai organisé des funérailles. Je recevais les condoléances tous les soirs à la 7ème tranche. J’ai rassemblé et mis la cotisation de la famille qui s’élevait à 2 millions Fcfa dans la voiture. A ma grande surprise, dès que j’ai ouvert la portière de mon véhicule, j’ai constaté que l’enveloppe dans laquelle j’avais mis l’argent, avait disparu. Puisque les portières de la voiture étaient fermées, j’ai immédiatement interrogé le gardien des lieux. C’est ainsi qu’il m’a dit avoir aperçu Angou Guy Yves dans le véhicule. Celui-ci entretemps avait disparu avant la fin de la cérémonie funèbre. Ce n’est que bien plus tard que j’ai pu l’interroger sur sa présence dans mon véhicule et pour quel motif. Il a commencé à bégayer. C’est ainsi que je l’ai appréhendé avec l’aide du vigile », raconte M. Touré. Selon lui, Angou a suivi ses mouvements au moment où il mettait l’enveloppe sous le siège avant du véhicule. Ses propos sont soutenus par les témoignages du vigile, Bissirou Arouna et de Koné Marthe. Mais le prévenu nie les faits de vol au commissariat de police du 22ème arrondissement. Il se défend : « Je lui ai dit que je n’ai pas l’argent et que je ne m’étais pas introduit dans son véhicule. Je ne lui ai pas dit que je prenais congé de lui. Je n’ai pas trouvé cela nécessaire puisque j’avais de l’argent pour rentrer à la maison. Je reconnais que ce jour-là je portais une chemise pagne mais je dis que ce n’est pas moi le voleur ».
Du cannabis pour résister aux mauvaises odeurs !
Bance Hamed, 34 ans, ramasseur d’ordures ménagères est interpellé par des éléments du commissariat de police du 20ème arrondissement, à Koumassi. Il avait en sa possession du cannabis caché dans une boîte d’allumette. « Cette dose de drogue m’appartient et elle est destinée à ma consommation personnelle. Je suis un ramasseur d’ordures et le travail que je fais est très dur. L’odeur des ordures est insupportable ; c’est pourquoi j’ai payé cette dose de cannabis pour pouvoir non seulement supporter les odeurs mais aussi avoir la force de bien travailler. Nous étions deux à être interpellés mais mon compagnon a été libéré, je ne sais pas pour quel motif. Je suis orphelin et je n’ai pas de qualification professionnelle. Je demande la clémence des autorités judiciaires », plaide le mis en cause. Le délit de détention et de consommation de cannabis est puni par la loi. Selon le code pénal, le prévenu risque douze mois de prison s’il est déclaré coupable par le tribunal.
Une sélection de Ouattara Moussa
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