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Économie Publié le mercredi 21 avril 2010 | Le Nouveau Navire

Infrastructures / Etats généraux des routes : Le tableau sombre du réseau routier au menu

"Quelle politique routière pour un développement durable?". Tel est le thème sur lequel les experts dans le domaine des Travaux publics auront à réfléchir. Ce, à l'occasion des états généraux des routes initiés par le ministère des Infrastructures économiques, dirigé par Dagobert Banzio. La cérémonie d'ouverture de ces assises s'est tenue lundi dernier à la salle des Plénières de l'Assemblée Nationale. Le ministre Dagobert Banzio a d'entrée de jeu, mis les pieds dans le plat. Dans son exposé brillamment mené, il a dépeint le triste tableau que présente le réseau routier en Côte d'Ivoire. Il a rappelé que, de 25000 km en 1960, le réseau routier ivoirien est de nos jours de 82996 km, dont 6514 km soit 0,8% sont revêtues, avec 136 km d'autoroute et 75482 km soit 92% en terre. Un patrimoine qui selon lui, pèse un investissement avoisinant 4000 milliards Fcfa. Soit un peu plus de 45 % du réseau routier de l'espace Uemoa. Et d'ajouter que, " l'état de dégradation du dit réseau est dû au déficit d'entretien …Plus de 80% du réseau bitumé a dépassé son espérance de vie, dont la moyenne d'âge est estimée à 15 ans…30% du trafic constitué de poids lourds dégrade davantage le réseau routier… 2500 km de routes revêtues ont dépassé le seuil de dégradation tolérable. Ce qui nécessite un entretien estimé à 1250 milliards de Fcfa… Et le rattrapage du déficit d'entretien de routes en terre se chiffre à 275 milliards… ", a-t-il révélé. C'est en tout 1525 milliards de nos francs dont ledit ministère a besoin pour refaire les routes ivoiriennes. Tandis que le budget alloué à cet effet avoisine à peine 13 milliards chaque année. Or les besoins estimés pour l'entretien courant du réseau existant est de 50 milliards Fcfa. Au vu de ce tableau sombre dépeint par le ministre Dagobert Banzio, les assises des états généraux des routes sont les bienvenues, selon plusieurs participants. Les experts auront alors à diagnostiquer ledit secteur, non sans proposer des réformes et solutions durables. Ces réflexions débutées le 19 avril dernier se sont poursuivies jusqu'à ce mercredi au centre des métiers et d'électricité de Bingerville. Nous reviendrons sur les résolutions adoptées par les différents groupes de travail dans notre prochaine parution.

Yenon R. Assi
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