On construit une route pour répondre au besoin de déplacement des usagers. Plus cette route est confortable et sûre, plus les usagers satisfont à leur besoin. Et l’objectif de développement de la société qui se trouve au bout de l’initiative et de l’ouvrage est assuré.
Cela, les pays développés l’ont compris. Ils ont compris que le développement des routes ne saurait se poursuivre et garantir celui de leur communauté que quand ces routes seront capables de générer un système intelligent qui permet de minimiser les temps de parcours, et d’éviter les obstacles de toutes sortes.
Ainsi est né le service à l’usager, qui l’informe sur tous les événements qui ont lieu sur la route, à tout moment. Par exemple, en France, ce service fortement développé et dynamique est incarné par Bison Futé, né en 1976 du constat d’un ensemble de bouchons cumulés de 600 km à l’Eté 1975.
Le service à l’usager est donc parti de simples informations données sur l’état de la circulation à un service de renseignement complet sur l’état et les conditions du trafic routier. C’est un véritable métier aujourd’hui, qui permet à la route, de jouer pleinement des rôles dans le développement de la communauté, en créant de nouveaux emplois.
En Côte d’Ivoire, Acturoutes s’est investi dans le domaine depuis 2008, en proposant notamment des éditions en temps réel et en continu sur Internet et sur le téléphone mobile. C’est la toute première expérience du genre en Afrique. Il ne pouvait en être autrement. Le réseau routier ivoirien est passé de 25.000 km dont 680 km bitumés en 1960 à 82.000 km à ce jour dont 6.514 km bitumés. La Côte d’Ivoire s’est toujours vanté de ce réseau routier et tout le monde lui reconnaît d’ailleurs une performance dans le domaine.
Acturoutes a pour mission d’informer les usagers sur l’état du trafic et aussi sur les conditions du trafic. Si l’état du trafic se résume à dire qu’il y a fluidité ou ralentissement, les conditions quant à elles permettent de générer diverses autres données dont l’usager doit tenir compte. Il s’agit de l’état physique de la route, des travaux (routiers ou autres de construction et de réhabilitation), de la création de déviations, de la restriction de circulation, de la fermeture ou de l’ouverture de voie, de l’état des feux tricolores, des incidents, des accidents, des manifestations (de tous genres, programmées ou subites), des pannes de véhicules, des mauvais stationnements, de la qualité de l’air, de la météo…
La qualité de la route et du trajet qu’on y fait dépendent en effet de tous ces éléments. D’ailleurs, le ministre des infrastructures économiques, M. Dagobert Banzio, à qui son prédécesseur M. Patrick Achi a présenté Acturoutes en marge de la cérémonie de prise de fonction, annonçait les présentes assises le 16 avril 2010 en rappelant que la durée de vie de la route dépend non seulement de la structure de la route elle-même mais aussi du trafic qui y passe. Le ministre Banzio a aussi précisé que le trafic intègre la notion de charge que la route supporte.
Dès lors, il n’est pas exagérer de dire que nous tournerons en rond, dans notre tentative de bâtir des routes durables, d’élaborer une « politique routière pour un développement durable », tant que nous n’aurons pas associé aux actions techniques traditionnelles ou classiques le service à l’usager. Il ne s’agit surtout pas de spots ou d’annonces médiatiques sporadiques, mais d’une véritable communication permanente, qui a lieu de jour comme de nuit. Qui permet à l’usager de connaître la route et d’être lui-même acteur du choix de son itinéraire, mais aussi aux gouvernants et aux entreprises d’exécution de pouvoir réagir à tout moment et de décider de ce qui doit être fait.
Les présentes assises donnent l’occasion d’inviter tous les acteurs qui interviennent sur la route, qu’ils soient du secteur ou d’un autre domaine comme la téléphonie, l’eau et l’électricité, ou encore l’Administration, de veiller à communiquer systématiquement à Acturoutes leurs interventions autorisées sur la route, en indiquant les dates, les délais et la nature desdites interventions. Connaître ces données avant l’exécution des travaux permet à Acturoutes d’élaborer aussi des bulletins de prévisions.
Pour que la route joue durablement et pour toujours son rôle dans le développement de notre communauté, les usagers ne doivent pas subir l’ignorance des interventions, même indispensables, sur les chaussées et trottoirs. Ce 21e siècle qui peut être considéré comme celui de la communication permet grâce aux NTIC de relever ce défi. Pour aujourd’hui et pour les générations futures, nous n’allons pas attendre davantage.
Selon une note diffusée par le ministère des infrastructures économiques, « les résultats attendus des Etats Généraux de la Route (EGR) doivent permettre d’améliorer le niveau de service du réseau routier de la Côte d’Ivoire aux fins de soutenir son développement économique et social ». Il faut se convaincre que cela doit inclure un engagement effectif auprès de Acturoutes. C’est pourquoi, nous tenons à remercier le ministère des Infrastructures économiques, le ministère des transports, le ministère de l’environnement, le ministère de l’Intérieur, l’Agence de gestion des routes (Ageroute), le Fonds d’entretien routier (FER), le Programme d’ajustement sectoriel des Transports (CI-PAST), la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), la Radio des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI-FM), Radio France Internationale (RFI) et le portail Internet Abidjan.net… Chacune de ces institutions a déjà exprimé un intérêt certain et un appui à Acturoutes.
Barthélemy KOUAME,
Directeur Général
barthelek@acturoutes.info
Tél : 22502115 /67603308
Cela, les pays développés l’ont compris. Ils ont compris que le développement des routes ne saurait se poursuivre et garantir celui de leur communauté que quand ces routes seront capables de générer un système intelligent qui permet de minimiser les temps de parcours, et d’éviter les obstacles de toutes sortes.
Ainsi est né le service à l’usager, qui l’informe sur tous les événements qui ont lieu sur la route, à tout moment. Par exemple, en France, ce service fortement développé et dynamique est incarné par Bison Futé, né en 1976 du constat d’un ensemble de bouchons cumulés de 600 km à l’Eté 1975.
Le service à l’usager est donc parti de simples informations données sur l’état de la circulation à un service de renseignement complet sur l’état et les conditions du trafic routier. C’est un véritable métier aujourd’hui, qui permet à la route, de jouer pleinement des rôles dans le développement de la communauté, en créant de nouveaux emplois.
En Côte d’Ivoire, Acturoutes s’est investi dans le domaine depuis 2008, en proposant notamment des éditions en temps réel et en continu sur Internet et sur le téléphone mobile. C’est la toute première expérience du genre en Afrique. Il ne pouvait en être autrement. Le réseau routier ivoirien est passé de 25.000 km dont 680 km bitumés en 1960 à 82.000 km à ce jour dont 6.514 km bitumés. La Côte d’Ivoire s’est toujours vanté de ce réseau routier et tout le monde lui reconnaît d’ailleurs une performance dans le domaine.
Acturoutes a pour mission d’informer les usagers sur l’état du trafic et aussi sur les conditions du trafic. Si l’état du trafic se résume à dire qu’il y a fluidité ou ralentissement, les conditions quant à elles permettent de générer diverses autres données dont l’usager doit tenir compte. Il s’agit de l’état physique de la route, des travaux (routiers ou autres de construction et de réhabilitation), de la création de déviations, de la restriction de circulation, de la fermeture ou de l’ouverture de voie, de l’état des feux tricolores, des incidents, des accidents, des manifestations (de tous genres, programmées ou subites), des pannes de véhicules, des mauvais stationnements, de la qualité de l’air, de la météo…
La qualité de la route et du trajet qu’on y fait dépendent en effet de tous ces éléments. D’ailleurs, le ministre des infrastructures économiques, M. Dagobert Banzio, à qui son prédécesseur M. Patrick Achi a présenté Acturoutes en marge de la cérémonie de prise de fonction, annonçait les présentes assises le 16 avril 2010 en rappelant que la durée de vie de la route dépend non seulement de la structure de la route elle-même mais aussi du trafic qui y passe. Le ministre Banzio a aussi précisé que le trafic intègre la notion de charge que la route supporte.
Dès lors, il n’est pas exagérer de dire que nous tournerons en rond, dans notre tentative de bâtir des routes durables, d’élaborer une « politique routière pour un développement durable », tant que nous n’aurons pas associé aux actions techniques traditionnelles ou classiques le service à l’usager. Il ne s’agit surtout pas de spots ou d’annonces médiatiques sporadiques, mais d’une véritable communication permanente, qui a lieu de jour comme de nuit. Qui permet à l’usager de connaître la route et d’être lui-même acteur du choix de son itinéraire, mais aussi aux gouvernants et aux entreprises d’exécution de pouvoir réagir à tout moment et de décider de ce qui doit être fait.
Les présentes assises donnent l’occasion d’inviter tous les acteurs qui interviennent sur la route, qu’ils soient du secteur ou d’un autre domaine comme la téléphonie, l’eau et l’électricité, ou encore l’Administration, de veiller à communiquer systématiquement à Acturoutes leurs interventions autorisées sur la route, en indiquant les dates, les délais et la nature desdites interventions. Connaître ces données avant l’exécution des travaux permet à Acturoutes d’élaborer aussi des bulletins de prévisions.
Pour que la route joue durablement et pour toujours son rôle dans le développement de notre communauté, les usagers ne doivent pas subir l’ignorance des interventions, même indispensables, sur les chaussées et trottoirs. Ce 21e siècle qui peut être considéré comme celui de la communication permet grâce aux NTIC de relever ce défi. Pour aujourd’hui et pour les générations futures, nous n’allons pas attendre davantage.
Selon une note diffusée par le ministère des infrastructures économiques, « les résultats attendus des Etats Généraux de la Route (EGR) doivent permettre d’améliorer le niveau de service du réseau routier de la Côte d’Ivoire aux fins de soutenir son développement économique et social ». Il faut se convaincre que cela doit inclure un engagement effectif auprès de Acturoutes. C’est pourquoi, nous tenons à remercier le ministère des Infrastructures économiques, le ministère des transports, le ministère de l’environnement, le ministère de l’Intérieur, l’Agence de gestion des routes (Ageroute), le Fonds d’entretien routier (FER), le Programme d’ajustement sectoriel des Transports (CI-PAST), la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), la Radio des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI-FM), Radio France Internationale (RFI) et le portail Internet Abidjan.net… Chacune de ces institutions a déjà exprimé un intérêt certain et un appui à Acturoutes.
Barthélemy KOUAME,
Directeur Général
barthelek@acturoutes.info
Tél : 22502115 /67603308
