La Société des Palaces de Cocody (SPDC), en collaboration avec le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, a organisé récemment un séminaire de réflexion sur les stratégies du développement du Tourisme en Côte d’Ivoire. Michel Zadi Guédé, Directeur général de la SPDC, rassure ici les participants qui viendront à l’Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement.
Durant trois jours vous avez conduit des réflexions autour de la SPDC. A quel objectif répondent ces assises?
La Société des Palaces de Cocody (SPDC) était jusqu'à présent une société de gestion du patrimoine hôtelier de Côte d’Ivoire. Pour répondre à d’autres enjeux, le Gouvernement a décidé d’élargir nos domaines de compétence. Les journées sont pour nous les bienvenues. En ce sens qu’elles permettent d’exposer notre vision et de présenter notre démarche stratégique à nos partenaires afin d’avoir des suggestions et les mettre en œuvre.
Que peut-on retenir de ces réflexions?
Au terme de nos réflexions, nous avons décidé de mettre l’accent sur le tourisme balnéaire. C'est-à-dire sur l’équipement du littoral ivoirien, en aménagement touristique, en hôtel, en site balnéaire. Parce qu’actuellement dans le monde, 90% des demandes touristiques sont des demandes d’hôtellerie balnéaire. Des hôtels qui sont construits sur la plage, sur le littoral. Les touristes viennent pour les belles plages, le soleil et pour profiter de tout ce qui s’y rattache. Et la Côte d’Ivoire regorge de ressources naturelles pour créer un tel environnement. C’est notre vision. Et ceux avec qui nous avons travaillé nous ont dit que pour les mettre en place, il y a un certain nombre de dispositions que l’Etat doit prendre. Ces dispositions sont contenues dans un mémorandum que nous allons soumettre au ministre du Tourisme et de l’Artisanat pour le présenter au gouvernement. Nous estimons que le défi est important. C’est pourquoi, nous nous préparons à atteindre ces objectifs.
Combien de sites sont concernés par les travaux d’aménagement et de réaménagement ?
La Côte d’Ivoire a 550 km de littoral. Pour vous dire que les sites sont nombreux. Pour l’instant nous n’avons pas encore identifié le nombre exact.
A quand le démarrage effectif des travaux?
C’est une question de planification. Notre vision est de vendre la Côte d’Ivoire à partir du littoral. Nous allons nous battre pour mettre en œuvre les produits touristiques. Cela nécessite beaucoup de temps.
Vous avez parlé des dispositions que le gouvernement doit prendre. Pouvez-vous donner des précisions?
Cela relève du ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Ce que nous voulons c’est que, ce secteur soit érigé en priorité nationale pour débloquer certaines dispositions au niveau du gouvernement. Parce que nous voulons passer à une vitesse supérieure. Le tourisme n’est pas un nouveau secteur en Côte d’Ivoire. Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a été créé depuis 1970. Mais il n’y a pas d’étude prospective pour le développement de ce secteur dans notre pays. Nous relevons qu’il y a un certain nombre de choses qui n’ont pas été prises en compte. C’est ce qui fait que nous avons été rattrapés par ceux qui étaient derrière nous. Aujourd’hui, si nous voulons aller plus loin, il faut que le gouvernement s’implique davantage. C’est vrai qu’il est impliqué depuis toujours, mais il lui faut faire plus. Et l’un des actes qui va faire avancer les choses, c’est d’ériger le tourisme en priorité nationale. Cela va lui donner un statu particulier et lui permettre d’atteindre ses nouveaux objectifs.
Quels étaient les participants au séminaire ?
Il y a eu tous les acteurs du privé et du public qui opèrent dans le secteur du tourisme en Côte d’Ivoire. Il y a eu également des experts venus du Sénégal et du Maroc. Ceux-ci ont accepté de partager leurs expériences avec nous et nous ont donné les techniques pour redémarrer le tourisme en Côte d’Ivoire. Parmi les participants ivoiriens, il faut noter la présence massive des préfets des villes du littoral. Je tiens à les féliciter.
Monsieur le directeur à quel niveau vous en êtes avec les travaux de l’Hôtel Ivoire. Ce complexe serra-t-il prêt à temps pour accueillir la rencontre de la BAD à Abidjan ?
Les travaux avancent très bien. D’ici fin Mai, l’hôtel sera ouvert en partie pour accueillir la BAD. Nous sommes prêts.
Entretien réalisé par PA. Tanoh
Durant trois jours vous avez conduit des réflexions autour de la SPDC. A quel objectif répondent ces assises?
La Société des Palaces de Cocody (SPDC) était jusqu'à présent une société de gestion du patrimoine hôtelier de Côte d’Ivoire. Pour répondre à d’autres enjeux, le Gouvernement a décidé d’élargir nos domaines de compétence. Les journées sont pour nous les bienvenues. En ce sens qu’elles permettent d’exposer notre vision et de présenter notre démarche stratégique à nos partenaires afin d’avoir des suggestions et les mettre en œuvre.
Que peut-on retenir de ces réflexions?
Au terme de nos réflexions, nous avons décidé de mettre l’accent sur le tourisme balnéaire. C'est-à-dire sur l’équipement du littoral ivoirien, en aménagement touristique, en hôtel, en site balnéaire. Parce qu’actuellement dans le monde, 90% des demandes touristiques sont des demandes d’hôtellerie balnéaire. Des hôtels qui sont construits sur la plage, sur le littoral. Les touristes viennent pour les belles plages, le soleil et pour profiter de tout ce qui s’y rattache. Et la Côte d’Ivoire regorge de ressources naturelles pour créer un tel environnement. C’est notre vision. Et ceux avec qui nous avons travaillé nous ont dit que pour les mettre en place, il y a un certain nombre de dispositions que l’Etat doit prendre. Ces dispositions sont contenues dans un mémorandum que nous allons soumettre au ministre du Tourisme et de l’Artisanat pour le présenter au gouvernement. Nous estimons que le défi est important. C’est pourquoi, nous nous préparons à atteindre ces objectifs.
Combien de sites sont concernés par les travaux d’aménagement et de réaménagement ?
La Côte d’Ivoire a 550 km de littoral. Pour vous dire que les sites sont nombreux. Pour l’instant nous n’avons pas encore identifié le nombre exact.
A quand le démarrage effectif des travaux?
C’est une question de planification. Notre vision est de vendre la Côte d’Ivoire à partir du littoral. Nous allons nous battre pour mettre en œuvre les produits touristiques. Cela nécessite beaucoup de temps.
Vous avez parlé des dispositions que le gouvernement doit prendre. Pouvez-vous donner des précisions?
Cela relève du ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Ce que nous voulons c’est que, ce secteur soit érigé en priorité nationale pour débloquer certaines dispositions au niveau du gouvernement. Parce que nous voulons passer à une vitesse supérieure. Le tourisme n’est pas un nouveau secteur en Côte d’Ivoire. Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a été créé depuis 1970. Mais il n’y a pas d’étude prospective pour le développement de ce secteur dans notre pays. Nous relevons qu’il y a un certain nombre de choses qui n’ont pas été prises en compte. C’est ce qui fait que nous avons été rattrapés par ceux qui étaient derrière nous. Aujourd’hui, si nous voulons aller plus loin, il faut que le gouvernement s’implique davantage. C’est vrai qu’il est impliqué depuis toujours, mais il lui faut faire plus. Et l’un des actes qui va faire avancer les choses, c’est d’ériger le tourisme en priorité nationale. Cela va lui donner un statu particulier et lui permettre d’atteindre ses nouveaux objectifs.
Quels étaient les participants au séminaire ?
Il y a eu tous les acteurs du privé et du public qui opèrent dans le secteur du tourisme en Côte d’Ivoire. Il y a eu également des experts venus du Sénégal et du Maroc. Ceux-ci ont accepté de partager leurs expériences avec nous et nous ont donné les techniques pour redémarrer le tourisme en Côte d’Ivoire. Parmi les participants ivoiriens, il faut noter la présence massive des préfets des villes du littoral. Je tiens à les féliciter.
Monsieur le directeur à quel niveau vous en êtes avec les travaux de l’Hôtel Ivoire. Ce complexe serra-t-il prêt à temps pour accueillir la rencontre de la BAD à Abidjan ?
Les travaux avancent très bien. D’ici fin Mai, l’hôtel sera ouvert en partie pour accueillir la BAD. Nous sommes prêts.
Entretien réalisé par PA. Tanoh
