La conférence des Nations Unies sur l’économie cacaoyère a eu lieu le lundi 19 avril 2010 à Genève. Cette rencontre qui s’inscrit dans la perspective de recherche de solutions en vue de pallier le vide juridique qui pourrait naître en 2012, après l’expiration du premier Accord International signé en 1973, a vu l’élection de l’Ivoirien Guy-Alain Gauze à la tête de l’institution.
Sous les auspices du Secrétariat général des Nations Unies et de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le développement (CNUCED), l’ambassadeur Guy-Alain Gauze a été, à l’unanimité des délégations des pays producteurs et des pays consommateurs de CACAO, porté à la Présidence de la Conférence de négociation des Nations Unies pour un nouvel accord international destiné à gérer la coopération Nord/Sud en matière de commerce, d’industrialisation, de développement des marchés et de la promotion de la consommation du CACAO, ainsi que la recherche scientifique et le développement durable de l’économie Cacaoyère mondiale. M. Guy-Alain Gauze a désormais la lourde charge de conduire les réflexions qui aboutiront à la recherche de solutions susceptibles d’assurer la pérennité de l’économie cacaoyère, tout en sécurisant ce secteur à travers la mise en place d’un nouvel Accord international. Dans sa nouvelle tâche, l’ambassadeur devra aussi faire face à la promotion de la consommation mondiale et l’industrialisation dans les pays producteurs de cacao. Aujourd’hui, les pays producteurs de fève de cacao sont unanimes que si rien n’est fait, ils seront tous confrontés à des menaces sérieuses. Déjà, les prix des matières ne sont plus stables. Les cours sont passés de 1400 dollars US la tonne à plus de 2900 dollars US en avril 2008 et plus en 2009. Seulement qu’en 2010, une tendance haussière a été constatée. Toute chose qui ne rassure pas. C’est pourquoi, les enjeux des négociations de Genève s’avèrent, selon Guy Alain Gauze, nécessaires pour la consolidation des tendances du marché du Cacao et pour le développement du commerce international et de l’industrie du Cacao. L’ambassadeur Guy Alain Gauze est persuadé que dans un contexte plus global, l’Accord International sur le CACAO en cours de négociation tentera de relever les défis au niveau international. Cependant, prévient-il, ‘’la Côte d’Ivoire devra elle-même prendre, ses responsabilités pour répondre à ces multiples défis pour préserver son rang de premier producteur mondial de cacao’’. Premier producteur mondial de Cacao avec plus de 1.300 000 tonnes secondé par le Ghana 750 000 tonnes en moyenne et l’Indonésie, la Côte d’Ivoire tire avantage de la hausse des cours. Cependant, dans ce pays où 70% de la production est assurée par environ 3 millions de petits planteurs sur des exploitations de 5 à 10 hectares, selon les données fournies par l’ICCO, le verger ivoirien est vieillissant (65% des pieds plantés ont en effet plus de 15 ans) et souffre de manque d’entretien phytosanitaire sans compter les difficultés d’accès aux financements et aux crédits. Les perspectives du marché mondial au cacao semblent prometteuses par les prix affichés. Une forte délégation ivoirienne, conduite par le ministre du Commerce, Calice Yapo YAPO et le ministre de l’Agriculture, M. Mamadou Sangofowa Coulibaly et comprenant de hauts cadres des deux ministères et les responsables du Comité de Gestion de la Filière Café, Cacao, censée se rendre à Genève pour défendre les intérêts du pays, n’a pu effectuer le déplacement en raison des perturbations atmosphériques consécutives à la fermeture de l’espace aérien européen pour cause d’éruption volcanique en Islande.
Honoré Kouassi
Sous les auspices du Secrétariat général des Nations Unies et de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le développement (CNUCED), l’ambassadeur Guy-Alain Gauze a été, à l’unanimité des délégations des pays producteurs et des pays consommateurs de CACAO, porté à la Présidence de la Conférence de négociation des Nations Unies pour un nouvel accord international destiné à gérer la coopération Nord/Sud en matière de commerce, d’industrialisation, de développement des marchés et de la promotion de la consommation du CACAO, ainsi que la recherche scientifique et le développement durable de l’économie Cacaoyère mondiale. M. Guy-Alain Gauze a désormais la lourde charge de conduire les réflexions qui aboutiront à la recherche de solutions susceptibles d’assurer la pérennité de l’économie cacaoyère, tout en sécurisant ce secteur à travers la mise en place d’un nouvel Accord international. Dans sa nouvelle tâche, l’ambassadeur devra aussi faire face à la promotion de la consommation mondiale et l’industrialisation dans les pays producteurs de cacao. Aujourd’hui, les pays producteurs de fève de cacao sont unanimes que si rien n’est fait, ils seront tous confrontés à des menaces sérieuses. Déjà, les prix des matières ne sont plus stables. Les cours sont passés de 1400 dollars US la tonne à plus de 2900 dollars US en avril 2008 et plus en 2009. Seulement qu’en 2010, une tendance haussière a été constatée. Toute chose qui ne rassure pas. C’est pourquoi, les enjeux des négociations de Genève s’avèrent, selon Guy Alain Gauze, nécessaires pour la consolidation des tendances du marché du Cacao et pour le développement du commerce international et de l’industrie du Cacao. L’ambassadeur Guy Alain Gauze est persuadé que dans un contexte plus global, l’Accord International sur le CACAO en cours de négociation tentera de relever les défis au niveau international. Cependant, prévient-il, ‘’la Côte d’Ivoire devra elle-même prendre, ses responsabilités pour répondre à ces multiples défis pour préserver son rang de premier producteur mondial de cacao’’. Premier producteur mondial de Cacao avec plus de 1.300 000 tonnes secondé par le Ghana 750 000 tonnes en moyenne et l’Indonésie, la Côte d’Ivoire tire avantage de la hausse des cours. Cependant, dans ce pays où 70% de la production est assurée par environ 3 millions de petits planteurs sur des exploitations de 5 à 10 hectares, selon les données fournies par l’ICCO, le verger ivoirien est vieillissant (65% des pieds plantés ont en effet plus de 15 ans) et souffre de manque d’entretien phytosanitaire sans compter les difficultés d’accès aux financements et aux crédits. Les perspectives du marché mondial au cacao semblent prometteuses par les prix affichés. Une forte délégation ivoirienne, conduite par le ministre du Commerce, Calice Yapo YAPO et le ministre de l’Agriculture, M. Mamadou Sangofowa Coulibaly et comprenant de hauts cadres des deux ministères et les responsables du Comité de Gestion de la Filière Café, Cacao, censée se rendre à Genève pour défendre les intérêts du pays, n’a pu effectuer le déplacement en raison des perturbations atmosphériques consécutives à la fermeture de l’espace aérien européen pour cause d’éruption volcanique en Islande.
Honoré Kouassi