L’hommage d’une région à son digne fils. Dans quelques jours, l’ex-ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication(NTIC), Hamed Bakayoko, sera honoré par ses parents de Séguéla. Samedi dernier, une forte délégation de Séguéla, avec à sa tête, son chef central, Diomandé Mégbéma, s’est rendue au domicile de M. Méité Yaya, secrétaire départemental du RDR de cette ville, pour lui porter cette information, afin qu’il transmette l’invitation au ministre Bakayoko. Selon lui, Hamed Bakayoko aime Séguéla et Séguéla l’aime aussi. Car, soutiendra M. Méité, « Hamed Bakayoko a beaucoup fait pour tout le Worodougou ». Ensuite, il a rappelé quelques-uns des nombreux actes de générosité de leur fils à l’égard de la région, notamment le don de 50 motos et 50 vélos, les innombrables cartons de sucre qu’il offre aux populations de Séguéla chaque année pendant le ramadan. C’est encore grâce à Hamed Bakayoko, révèlera Méité Yaya, que les Baoulés qui résident dans les villages et autres campements de Séguéla ont rejoint le RDR. Pour le maire de Kani, le Worodougou ne peut pas oublier ce que Hamed Bakayoko a fait pour lui. C’est pourquoi, a-t-il insisté, « nous voulons lui montrer notre soutien indéfectible ». Comme lui, le patriarche Diomandé Mégbéma, Chef du village de Séguéla, estime que l’hommage à Hamed Bakayoko est tout un symbole. « Plusieurs de nos enfants sont aujourd’hui de hauts cadres. Mais, ce n’est pas tous les enfants qu’on invite dans le terroir », a-t-il fait remarquer. Quant à savoir la date de cette manifestation, Méité Yaya a répondu que les vieux laissaient la latitude à Hamed Bakayoko de la choisir. Toutefois, on retiendra que lorsqu’il se rendra à Séguéla, le Directeur central de campagne, chargé de la jeunesse, du candidat Alassane Ouattara, sera reçu dès son arrivée par le Chef Diomandé Mégbéma. Puis, il ira saluer les cinq familles principales de Séguéla, avant de se rendre au Centre culturel Mandégbé, où il sera célébré, avec beaucoup d’amour et de reconnaissance.
Y. Sangaré
En visite en Côte d’Ivoire pour la sortie de crise
Abdoulaye Wade aux journalistes: “Je ne suis pas venu faire de la médiation”
Abdoulaye Wade à son arrivée à l’aéroport Houphouët Boigny, a été catégorique : «je ne suis pas venu faire de la médiation». Nous vous proposons sa déclaration à sa descente d’avion.
«Vous savez que les relations entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal remontent dans la nuit des temps. Tout le monde le sait. Mon frère et mon oncle ont travaillé ici, à Abidjan et à Grand-Bassam. Moi-même, j’ai travaillé à la BAD.
Cela dit, je suis un disciple d’Houphouët-Boigny qui a créé le RDA. Je fus le président des Etudiants du RDA en France. Aujourd’hui, il y a, entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, d’excellentes relations. Nos deux pays ont beaucoup fait pour l’axe Abidjan - Dakar. Le président Gbagbo fait son travail. La Côte d’Ivoire abrite de nombreux Sénégalais. Elle leur accorde une hospitalité rare. Le président Gbagbo m’a invité à venir faire une visite de travail et d’amitié…Guillaume Soro est mon fils. Quand il y a eu des problèmes, il est venu me voir. Je suis donc venu pour répondre à une invitation. Le président Gbagbo a répondu à mon invitation lors de l’inauguration du monument de la renaissance africaine. Pour répondre à votre question, je dirai que je ne suis pas venu faire de la médiation. Il faut que cela soit clair. Je suis venu répondre à une invitation. Bien entendu, je vais m’entretenir avec des chefs des partis politiques que je connais depuis 12 ans ou depuis 20 ans. La médiation, c’est moi et les autres qui l’avons confiée à Blaise Compaoré. Je lui ai d’ailleurs téléphoné. Je suis confiant de la mission. Il est évident qu’on peut mettre de côté cette question et parler d’autres choses. D’autres choses, c’est quoi? C’est la relance de la coopération entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Gbagbo et moi avons duré dans l’opposition. Moi, j’étais un peu en avance, puisque j’ai été ministre d’Etat et lui était encore dans l’opposition. C’est une visite d’amitié, n’attendez rien de sensationnel» Propos recueillis par Ibrahima B. Kamagaté
Y. Sangaré
En visite en Côte d’Ivoire pour la sortie de crise
Abdoulaye Wade aux journalistes: “Je ne suis pas venu faire de la médiation”
Abdoulaye Wade à son arrivée à l’aéroport Houphouët Boigny, a été catégorique : «je ne suis pas venu faire de la médiation». Nous vous proposons sa déclaration à sa descente d’avion.
«Vous savez que les relations entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal remontent dans la nuit des temps. Tout le monde le sait. Mon frère et mon oncle ont travaillé ici, à Abidjan et à Grand-Bassam. Moi-même, j’ai travaillé à la BAD.
Cela dit, je suis un disciple d’Houphouët-Boigny qui a créé le RDA. Je fus le président des Etudiants du RDA en France. Aujourd’hui, il y a, entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, d’excellentes relations. Nos deux pays ont beaucoup fait pour l’axe Abidjan - Dakar. Le président Gbagbo fait son travail. La Côte d’Ivoire abrite de nombreux Sénégalais. Elle leur accorde une hospitalité rare. Le président Gbagbo m’a invité à venir faire une visite de travail et d’amitié…Guillaume Soro est mon fils. Quand il y a eu des problèmes, il est venu me voir. Je suis donc venu pour répondre à une invitation. Le président Gbagbo a répondu à mon invitation lors de l’inauguration du monument de la renaissance africaine. Pour répondre à votre question, je dirai que je ne suis pas venu faire de la médiation. Il faut que cela soit clair. Je suis venu répondre à une invitation. Bien entendu, je vais m’entretenir avec des chefs des partis politiques que je connais depuis 12 ans ou depuis 20 ans. La médiation, c’est moi et les autres qui l’avons confiée à Blaise Compaoré. Je lui ai d’ailleurs téléphoné. Je suis confiant de la mission. Il est évident qu’on peut mettre de côté cette question et parler d’autres choses. D’autres choses, c’est quoi? C’est la relance de la coopération entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Gbagbo et moi avons duré dans l’opposition. Moi, j’étais un peu en avance, puisque j’ai été ministre d’Etat et lui était encore dans l’opposition. C’est une visite d’amitié, n’attendez rien de sensationnel» Propos recueillis par Ibrahima B. Kamagaté