En séjour de 48 heures à Abidjan, le chef de l’Etat sénégalais avait affirmé à sa descente d’avion qu’il ‘‘n’est pas venu pour faire de la médiation’’. Le président du Parti pour le progrès et le socialisme (Pps), Kacou Mathias, ne partage pas cette assertion et pense plutôt qu’Abdoulaye Wade est en Côte d’Ivoire dans cet objectif. Il l’a exprimé au cours d’une conférence de presse le vendredi 23 avril à l’hôtel du Golf.
Selon le président du PPS, le n°1 sénégalais veut mener les Ivoiriens en bateau en déclarant que sa venue en Côte d’Ivoire ne correspond pas à une médiation. «L’Accord politique de Ouagadougou censé ramener la paix est au point mort par la volonté de M. Laurent Gbagbo. Sinon, que vient faire Abdoulaye Wade alors qu’il existe un parrain de l’APO, en la personne de SEM Blaise Compaoré ? Pourquoi Wade rencontre-t-il les acteurs politiques, alors qu’il est en visite d’Etat ? Il est venu pour une médiation parallèle. On ne peut pas tromper les Ivoiriens », a souligné Kacou Mathias. Pour qui l’Accord politique de Ouagadougou a enregistré des avancées significatives, dont la suppression de la zone de confiance, le redéploiement de l’administration ainsi que l’identification. Par conséquent, il n’est pas question, dira-t-il, d’engager les Ivoiriens vers un autre compromis. En fait, de l’avis du président du PPS, le chef de l’Etat ivoirien ne joue pas franc jeu avec le Premier ministre. « Gbagbo n’est pas sincère avec Soro. Il pensait que son destin était d’être à la Primature. D’ailleurs, si Soro n’était pas Premier ministre, Gbagbo serait déjà parti. Il arrivera un moment où nous demanderons à Soro de se retirer », s’est-il révolté. Il a, avant cela, invité les populations ivoiriennes en général et les partis politiques, notamment le PDCI, le RDR et le FPI en particulier, à prendre leur responsabilité pour mettre fin au régime Gbagbo, afin de mettre fin aux souffrances des Ivoiriens. En tout cas, pour lui, le Président de la République n’a pas la volonté de permettre au peuple d’aller aux urnes. « Gbagbo n’ira jamais aux élections présidentielles. Il n’y aura pas d’élection en 2010. Ce que nous devons faire, c’est de le chasser », a-t-il signifié. Tout en demandant au président du COJEP, Charles Blé Goudé, de le rejoindre pour « mener le combat pour des élections crédibles » devant contribuer au retour d’une paix définitive en Côte d’Ivoire.
Touré Abdoulaye
Selon le président du PPS, le n°1 sénégalais veut mener les Ivoiriens en bateau en déclarant que sa venue en Côte d’Ivoire ne correspond pas à une médiation. «L’Accord politique de Ouagadougou censé ramener la paix est au point mort par la volonté de M. Laurent Gbagbo. Sinon, que vient faire Abdoulaye Wade alors qu’il existe un parrain de l’APO, en la personne de SEM Blaise Compaoré ? Pourquoi Wade rencontre-t-il les acteurs politiques, alors qu’il est en visite d’Etat ? Il est venu pour une médiation parallèle. On ne peut pas tromper les Ivoiriens », a souligné Kacou Mathias. Pour qui l’Accord politique de Ouagadougou a enregistré des avancées significatives, dont la suppression de la zone de confiance, le redéploiement de l’administration ainsi que l’identification. Par conséquent, il n’est pas question, dira-t-il, d’engager les Ivoiriens vers un autre compromis. En fait, de l’avis du président du PPS, le chef de l’Etat ivoirien ne joue pas franc jeu avec le Premier ministre. « Gbagbo n’est pas sincère avec Soro. Il pensait que son destin était d’être à la Primature. D’ailleurs, si Soro n’était pas Premier ministre, Gbagbo serait déjà parti. Il arrivera un moment où nous demanderons à Soro de se retirer », s’est-il révolté. Il a, avant cela, invité les populations ivoiriennes en général et les partis politiques, notamment le PDCI, le RDR et le FPI en particulier, à prendre leur responsabilité pour mettre fin au régime Gbagbo, afin de mettre fin aux souffrances des Ivoiriens. En tout cas, pour lui, le Président de la République n’a pas la volonté de permettre au peuple d’aller aux urnes. « Gbagbo n’ira jamais aux élections présidentielles. Il n’y aura pas d’élection en 2010. Ce que nous devons faire, c’est de le chasser », a-t-il signifié. Tout en demandant au président du COJEP, Charles Blé Goudé, de le rejoindre pour « mener le combat pour des élections crédibles » devant contribuer au retour d’une paix définitive en Côte d’Ivoire.
Touré Abdoulaye