72 heures après la visite de travail du Président sénégalais Abdoulaye Wade en Côte d’Ivoire, sur invitation de son homologue ivoirien, Laurent Gbagbo, les commentaires, les uns aussi passionnés que les autres alimentent l’actualité socio politique ivoirien. Décryptage.
Au terme de son séjour éburnéen, le Président sénégalais, SEM Abdoulaye Wade a demandé aux principaux acteurs du chromosome politique ivoirien de s’asseoir pour échanger au travers d’un dialogue franc. En d’autres termes, chercher les voies, pour régler le problème en interne. Evidemment, après le départ du premier citoyen sénégalais, les Ivoiriens dans leur ensemble et certains acteurs politiques, en attendant bien sûr, les réactions officielles des chapelles ont réagi. Pour les uns, cette visite de l’ancien opposant sénégalais cache des zones d’ombre. Parce que soutiennent-ils, jusqu'à preuve du contraire, les raisons profonde de la visite du N°1 sénégalais demeurent un mystère. Surtout qu’avant même son arrivée en terre ivoirienne, certains médias ont avancé que la visite de Wade, s’inscrivait dans la logique d’une médiation bis dans la crise ivoirienne, pilotée jusqu’à ce jour, par le Président Blaise Compaoré. Evidemment, ils sont nombreux, les observateurs de la scène politique qui ont vu en cette visite du Président sénégalais la mort programmée de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO). Surtout que les derniers développements de l’actualité socio - politique ont plus ou moins montré les limites de l’Accord Politique de Ouagadougou, né de la volonté des ex-belligérants, en occurrence, le camp présidentiel et l’ex-rébellion ivoirienne. A la vérité, force est de reconnaître que malgré quelques avancées, l’APO, n’a pas répondu à l’attente (des populations ivoiriennes pressé d’aller à la paix en passant par des élections fiables et transparentes. Pour les autres, cette invitation à s’asseoir de M. Wade est emprunte de sagesse. Raison pour laquelle, sa proposition mérite d’être prise très au sérieux, si nous voulons trouver la solution à la crise ivoirienne. Comme c’est le cas du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) qui ne pense que le Président sénégalais ne fait que le rejoindre. En effet, depuis belle lurette, le parti cher au professeur Francis Wodié a toujours réclamé à cor et à cri la conférence nationale, une sorte de dialogue direct inter ivoirien. Jusqu’à ce jour, les acteurs politiques ivoiriens sont restés sourds. Au grand dam du parti des travailleurs ivoiriens
De la nécessité du dialogue direct inter ivoirien
C’est un secret de polichinelle. Pour la résolution de la crise ivoirienne, les principaux acteurs politiques ont fait le tour de plusieurs capitales européennes et africaines. De Marcoussis à Ouagadougou, en passant par Accra, Lomé, Prétoria … les acteurs ont fait preuve de mauvaise foi, quant aux engagements pris par les uns et les autres. Alors, question. Le problème est-il celui de la volonté des principaux protagonistes de la crise à aller à la paix ou pas ou celui de discuter entre ivoiriens en terre ivoirienne sous l’égide d’ivoiriens, dignes de foi.
De la crise de confiance
A l’analyse, le problème n’est pas celui de s’asseoir en Côte d’Ivoire ou pas. Il est plutôt question de trouver celui-là même qui va ramener la confiance entre les dignes fils de la Côte d’Ivoire. Nous avons encore en mémoire, le Forum de la réconciliation, initié par les Ivoiriens eux-mêmes et qui a permis durant un mois, avec comme témoin la télévision à chaque leader politique de s’adresser à ses compatriotes afin de faire la lumière sur certains problèmes qui faisaient obstacles à la naissance d’une unité nationale vraie. Ainsi que de la rencontre des quatre grands à Yamoussoukro qui devrait sceller définitivement le retour à la paix vraie. Malgré tout cela, l’inévitable guerre n’a pu être évitée en septembre 2002. Autant dire que si la proposition de Me Wade mérité d’être pris en compte, il n’en demeure pas moins que le vrai problème des principaux acteurs est celui de la sincérité quant aux engagements pris. C’est cela la vérité.
Koné Moussa
Au terme de son séjour éburnéen, le Président sénégalais, SEM Abdoulaye Wade a demandé aux principaux acteurs du chromosome politique ivoirien de s’asseoir pour échanger au travers d’un dialogue franc. En d’autres termes, chercher les voies, pour régler le problème en interne. Evidemment, après le départ du premier citoyen sénégalais, les Ivoiriens dans leur ensemble et certains acteurs politiques, en attendant bien sûr, les réactions officielles des chapelles ont réagi. Pour les uns, cette visite de l’ancien opposant sénégalais cache des zones d’ombre. Parce que soutiennent-ils, jusqu'à preuve du contraire, les raisons profonde de la visite du N°1 sénégalais demeurent un mystère. Surtout qu’avant même son arrivée en terre ivoirienne, certains médias ont avancé que la visite de Wade, s’inscrivait dans la logique d’une médiation bis dans la crise ivoirienne, pilotée jusqu’à ce jour, par le Président Blaise Compaoré. Evidemment, ils sont nombreux, les observateurs de la scène politique qui ont vu en cette visite du Président sénégalais la mort programmée de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO). Surtout que les derniers développements de l’actualité socio - politique ont plus ou moins montré les limites de l’Accord Politique de Ouagadougou, né de la volonté des ex-belligérants, en occurrence, le camp présidentiel et l’ex-rébellion ivoirienne. A la vérité, force est de reconnaître que malgré quelques avancées, l’APO, n’a pas répondu à l’attente (des populations ivoiriennes pressé d’aller à la paix en passant par des élections fiables et transparentes. Pour les autres, cette invitation à s’asseoir de M. Wade est emprunte de sagesse. Raison pour laquelle, sa proposition mérite d’être prise très au sérieux, si nous voulons trouver la solution à la crise ivoirienne. Comme c’est le cas du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) qui ne pense que le Président sénégalais ne fait que le rejoindre. En effet, depuis belle lurette, le parti cher au professeur Francis Wodié a toujours réclamé à cor et à cri la conférence nationale, une sorte de dialogue direct inter ivoirien. Jusqu’à ce jour, les acteurs politiques ivoiriens sont restés sourds. Au grand dam du parti des travailleurs ivoiriens
De la nécessité du dialogue direct inter ivoirien
C’est un secret de polichinelle. Pour la résolution de la crise ivoirienne, les principaux acteurs politiques ont fait le tour de plusieurs capitales européennes et africaines. De Marcoussis à Ouagadougou, en passant par Accra, Lomé, Prétoria … les acteurs ont fait preuve de mauvaise foi, quant aux engagements pris par les uns et les autres. Alors, question. Le problème est-il celui de la volonté des principaux protagonistes de la crise à aller à la paix ou pas ou celui de discuter entre ivoiriens en terre ivoirienne sous l’égide d’ivoiriens, dignes de foi.
De la crise de confiance
A l’analyse, le problème n’est pas celui de s’asseoir en Côte d’Ivoire ou pas. Il est plutôt question de trouver celui-là même qui va ramener la confiance entre les dignes fils de la Côte d’Ivoire. Nous avons encore en mémoire, le Forum de la réconciliation, initié par les Ivoiriens eux-mêmes et qui a permis durant un mois, avec comme témoin la télévision à chaque leader politique de s’adresser à ses compatriotes afin de faire la lumière sur certains problèmes qui faisaient obstacles à la naissance d’une unité nationale vraie. Ainsi que de la rencontre des quatre grands à Yamoussoukro qui devrait sceller définitivement le retour à la paix vraie. Malgré tout cela, l’inévitable guerre n’a pu être évitée en septembre 2002. Autant dire que si la proposition de Me Wade mérité d’être pris en compte, il n’en demeure pas moins que le vrai problème des principaux acteurs est celui de la sincérité quant aux engagements pris. C’est cela la vérité.
Koné Moussa