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Sport Publié le lundi 26 avril 2010 | Le Patriote

Ligue 1 (10e journée) : Africa-Asec 0-0 - Un match nul comme le résultat

© Le Patriote Par Prisca
Football / Championnat national 10e journée de la Ligue 1: Asec - Africa (0-0)
Dimanche 25 avril 2010. Abidjan. Stade Félix Houphouët-Boigny
Petit public. Jeu insipide. Joueurs moyens. Pour un score final nul et vierge 0-0. Les observateurs ne pouvaient pas rêver mieux que ce résultat, hier au stade Félix Houphouët-Boigny, lors du derby de la lagune Ebrié entre l’Africa Sports d’Abidjan et l’Asec Mimosas pour le compte de la 10e journée de la Ligue 1. Les deux tenors du football ivoirien ont servi à leurs supporters, surtout les inconditionnels, un football à vite oublier. Même quand l’arbitre Doué Noumandiez expulse le milieu de terrain de l’Africa, Coulibaly Dalla, pour une semelle sur Dion Sédé Marc (23e), les Mimos ne sauront profiter de cette supériorité numérique. A dix contre onze, les Aiglons imposent le combat physique aux petits gabarits jaune et noir. Un système payant pour l’entraîneur Serbe de l’Africa, Kokovic Doko qui, à défaut d’une victoire, s’est contenté d’empocher le gain du nul. «Je suis vraiment content de ce résultat. Je félicite mes joueurs qui ont obtenu ce bon résultat devant une grande équipe de l’Asec». Légitime ! Pendant plus d’une heure, les Aiglons ont su contenir les Mimos. Puisant dans leurs dernières ressources, les coéquipiers du capitaine Tayoro Adou Peter auront été simplement héroïques. Une force qui a eu raison des plans de jeu de Gouaméné Maxime, l’entraîneur mimos. Incapable d’apporter ce plus qui aurait pu faire la différence, le patron du banc de l’Asec n’a fait qu’avouer son impuissance. «Il nous a manqué un joueur pour apporter la percussion devant», a-t-il plaidé coupable, de n’avoir pas trouvé cet élément percuteur, coupable de n’avoir pas su replacer ses pions. Mais trop tard pour reconnaître ses erreurs car l’arbitre de la partie, Doué Noumandiez a déjà sifflé la fin après 95 minutes de jeu. Une fin salvatrice plutôt pour le corps arbitral qui a constamment subi les quolibets et autres récriminations des supporters. Des reproches justifiés tellement le meilleur arbitre ivoirien s’est laissé dominer par la rencontre. Témoin, le carton jaune attribué à Guindo pour une faute avérée sur Comara Karamoko (79e).

OG

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