Idriss Koudouss boude la cérémonie
Le Conseil Supérieur des Imams (Cosim) a procédé, samedi dernier, à la grande mosquée de la Riviera 3, à la sortie officielle du Bureau Ivoirien pour le Hadj et la Oumra (Biho). Le Cheick Boubakar Fofana, président du Cosim, a expliqué que la création du Biho est loin d’être une aventure. Car, cette structure se veut l’émanation de plusieurs années de travail et le fruit d’efforts consentis à plusieurs niveaux et par 200 Ong et structures islamiques de Côte d’Ivoire. Sa mission principale est de trouver les moyens et les ressources nécessaires pour offrir aux pèlerins, un accomplissement dans les meilleures conditions, du 5e pilier de l’islam. Pour une plus grande efficacité, le Biho a été doté de plusieurs organes. Il s’agit d’un conseil des imams et des oulémas, présidé par le Cheick Boubakar Fofana. Le conseil d’administration est présidé par le ministre Mamadou Koné. Le commissariat aux comptes est dirigé par Tidiane Youssouf, expert comptable. Tous ont prêté serment devant le parterre de personnalités et les nombreux fidèles présents à la cérémonie. Selon le Cheick, les membres du bureau du Biho ont été choisis en tenant compte de leur intégrité morale et surtout, leur expertise en matière de gestion de groupe. « Ce ne sont pas des personnes qui sont là pour se faire de l’argent (...) Dans ce processus, la nouvelle vision que veut promouvoir le Biho consiste à nouer un partenariat sincère et franc avec l’Etat dans le cadre d’une répartition équitable du travail. Nous souhaitons vivement rencontrer l’adhésion des structures de l’Etat, dans leurs fonctions régaliennes afin de donner au Hadj, la meilleure organisation possible, à la satisfaction de tous », a souligné le président du Cosim. Il n’est donc pas de leur intention, à travers la mise sur pieds du Biho, de lancer un défi à l’Etat. Il s’agit, au contraire, de se réapproprier l’organisation du pèlerinage à la Mecque. Comme cela est le cas chez les autres confessions religieuses de Côte d’Ivoire qui gèrent, à leur guise, les subventions de l’Etat. Le Cheick Boubakar Fofana a laissé entendre que la communauté musulmane peut autofinancer le hadj. Il suffit de penser un mécanisme de mobilisation de fonds au sein de la communauté. C’est pourquoi, il a demandé au conseil d’administration du Biho de vite dégager un programme d’activités puisse répondre à l’attente des nombreux fidèles musulmans. Le bémol de cette cérémonie a été, une fois encore, l’absence du président du conseil national islamique (Cni), Idriss Koudous. Toute chose qui prouve que la réconciliation obtenue par le chef de l’Etat entre les deux leaders et structures islamiques n’a été qu’une simple réconciliation de façade. Même s’il est vrai que le Cheick Boubakar Fofana a, au cours de son intervention, lancé la perche aux structures islamiques qui n’ont pas encore rejoint le Biho.
Aboubakar Sangaré
Sangabou2000@yahoo.fr
Le Conseil Supérieur des Imams (Cosim) a procédé, samedi dernier, à la grande mosquée de la Riviera 3, à la sortie officielle du Bureau Ivoirien pour le Hadj et la Oumra (Biho). Le Cheick Boubakar Fofana, président du Cosim, a expliqué que la création du Biho est loin d’être une aventure. Car, cette structure se veut l’émanation de plusieurs années de travail et le fruit d’efforts consentis à plusieurs niveaux et par 200 Ong et structures islamiques de Côte d’Ivoire. Sa mission principale est de trouver les moyens et les ressources nécessaires pour offrir aux pèlerins, un accomplissement dans les meilleures conditions, du 5e pilier de l’islam. Pour une plus grande efficacité, le Biho a été doté de plusieurs organes. Il s’agit d’un conseil des imams et des oulémas, présidé par le Cheick Boubakar Fofana. Le conseil d’administration est présidé par le ministre Mamadou Koné. Le commissariat aux comptes est dirigé par Tidiane Youssouf, expert comptable. Tous ont prêté serment devant le parterre de personnalités et les nombreux fidèles présents à la cérémonie. Selon le Cheick, les membres du bureau du Biho ont été choisis en tenant compte de leur intégrité morale et surtout, leur expertise en matière de gestion de groupe. « Ce ne sont pas des personnes qui sont là pour se faire de l’argent (...) Dans ce processus, la nouvelle vision que veut promouvoir le Biho consiste à nouer un partenariat sincère et franc avec l’Etat dans le cadre d’une répartition équitable du travail. Nous souhaitons vivement rencontrer l’adhésion des structures de l’Etat, dans leurs fonctions régaliennes afin de donner au Hadj, la meilleure organisation possible, à la satisfaction de tous », a souligné le président du Cosim. Il n’est donc pas de leur intention, à travers la mise sur pieds du Biho, de lancer un défi à l’Etat. Il s’agit, au contraire, de se réapproprier l’organisation du pèlerinage à la Mecque. Comme cela est le cas chez les autres confessions religieuses de Côte d’Ivoire qui gèrent, à leur guise, les subventions de l’Etat. Le Cheick Boubakar Fofana a laissé entendre que la communauté musulmane peut autofinancer le hadj. Il suffit de penser un mécanisme de mobilisation de fonds au sein de la communauté. C’est pourquoi, il a demandé au conseil d’administration du Biho de vite dégager un programme d’activités puisse répondre à l’attente des nombreux fidèles musulmans. Le bémol de cette cérémonie a été, une fois encore, l’absence du président du conseil national islamique (Cni), Idriss Koudous. Toute chose qui prouve que la réconciliation obtenue par le chef de l’Etat entre les deux leaders et structures islamiques n’a été qu’une simple réconciliation de façade. Même s’il est vrai que le Cheick Boubakar Fofana a, au cours de son intervention, lancé la perche aux structures islamiques qui n’ont pas encore rejoint le Biho.
Aboubakar Sangaré
Sangabou2000@yahoo.fr