x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le lundi 26 avril 2010 | L’expression

Enseignement privé laïc - Elèves et étudiants bientôt chassés des classes

«Trop c’est trop. Nous sommes fatigués, il faut que l’Etat honore ses engagements». Les fondateurs du privé laïc n’en peuvent plus. Ils ont tenu à le faire savoir vendredi lors de la conférence organisée à l’hôtel Tiama. Face à la presse, la Fédération nationale de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire (Féneplaci) et le directoire des enseignants du privé laïc (Féneplaci-Directoire), réunis au sein de la Coordination des associations d’établissements privés d’enseignement supérieur et secondaire, ont expliqué qu’ils passeraient la vitesse supérieure. «Nous expulserons tous les élèves et étudiants affectés de l’Etat de nos établissements sur toute l’étendue du territoire national pour une durée de 48 h à compter du 4 mai 2010», a menacé le Dr Elété Aka, porte-parole du directoire. Avant d’aboutir à cette décision, les fondateurs ont expliqué qu’ils ne pouvaient plus faire face aux salaires de leurs enseignants et aux impôts. Ce, pour non paiement des arriérés de frais d’écolage dus par l’Etat. «L’Etat reste devoir aux fondateurs 23 milliards Fcfa sur le budget 2009, et le premier trimestre 2008-2009 n’est pas encore apuré», a révélé Thanon Sidi Yaya, président fédéral de la Féneplaci. Au titre des passifs, l’Etat, selon les fondateurs, reste leur devoir 49,3 milliards Fcfa. «Suite à l’audience que nous a accordée le président de la République le 26 octobre 2009, le ministre de l’Economie et des Finances avait pris l’engagement de nous payer les 50% de ses 23 milliard Fcfa au plus tard le 15 février. Et le reliquat devait nous être payé le 15 avril. Mais nous sommes au regret de vous annoncer que ces engagements n’ont pas été respectés», a révélé le Dr Elété Aka. «Nous avons exigé le paiement de notre dû au plus tard le 30 avril, sinon en plus de mettre les affectés de l’Etat dehors, nous n’accueillerons pas les centres d’examens », a averti le porte-parole de la coordination. A ces menaces, s’ajoute celle de la rétention des bulletins de note et livrets scolaires. Toutes choses qui laissent planer des menaces sur les examens de fin d’année.
Touré Yelly
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ