Les réunions de printemps des deux institutions de Bretton Woods qui se sont tenus les 24 et 25 avril dernier a Washington ont permis aux délégations ministérielles venues des 186 pays membres d`échanger sur des dossiers techniques avec les dirigeants et experts desdites institutions en attendant les assemblées annuelles d`octobre prochain.
Présentation du rapport sur la stabilité financière dans le monde, des perspectives de l`économie mondial en réunion sur l`inclusion financière, forum financier sur les stratégies budgétaires, conférences de presse du directeur général du Fmi, Dominique Strauss-Kahn, et du président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, séances de travail technique bilatérales, etc., les réunions de printemps ont donne lieu a une meilleure appréciation de la marche de l`économie mondiale. Globalement, il en ressort que tout va de mieux en mieux pour les économies âpres les dures épreuves que la crise financière leur a imposées depuis 2008 en provoquant une récession économique qui a été comparée a celle des années 1929/1930. En tout cas, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont assure que la croissance économique est de retour dans la quasi-totalité des pays, ce qui est une bonne nouvelle. Pour ce qui est de l`Afrique subsaharienne, le rapport du Fonds présente et commente par sa directrice Afrique, Mme Antoinette Sayeh, indique une reprise économique réelle âpres la crise financière, une hausse des exportations suite au rebond de la demande mondiale et des marches des produits de base, une hausse des dépenses publiques et une baisse des taux d`intérêt. " La croissance économique de la plupart des pays d`Afrique subsaharienne devrait rebondir cette année âpres un bref ralentissement. Et ce, grâce au réveil de l`activité économique mondiale", note le Fmi. Cette institution de Bretton Woods projette un taux de croissance de 4,75 pour cent en 2010 contre 2 pour cent l`an dernier. Elle va même plus loin en annonçant une hausse d`un point supplémentaire en 2011. Et la Cote d`Ivoire pouvait aussi réaliser en 2010 une croissance économique d`au moins 4 pour cent si le retard pris par le processus électoral ne provoquait pas une sorte d`attentisme au niveau des investissements directs étrangers (Ide). Malgré tout, le pays maintient le cap sur les reformes structurelles engagées dont les résultats s`avèrent déjà intéressants. Au cours des réunions qu`il a eues avec le premier directeur général adjoint du Fmi, John Lipsky, et la vice-présidente de la Banque mondiale, Mme EZEKWESILI, Obiageli, le ministre de l`Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a rappelé dans les moindres détails, les résultats de ces reformes soutenues par la Banque mondiale et le Fmi. Il s`agit notamment du taux croissance de 3,8 pour cent réalisé en 2009 (taux jamais atteint depuis 1998), un taux d`inflation faible (1,8 pour cent), et un déficit budgétaire équivalent a 1,6 pour cent du produit intérieur brut. Face a l`inquiétude des responsables des institutions de Bretton Woods relative au frein que peut constituer le faible rythme de la gouvernance politique avec l`incertitude sur l`élection présidentielle, le ministre a tenu a rassurer ses interlocuteurs sur le travail qui est en train d`être fait par le nouveau président de la CEI pour régler les contentieux et surtout pour fixer une date immuable des élections. En tout état de cause, l`élection présidentielle devrait se tenir avant fin 2010 a assure le ministre. Pour M. John Lispky du Fmi et Mme Obi de la Banque mondiale cette assurance donnée par le ministre est de nature à encourager leurs deux institutions dans l`assistance qu`elles apportent à la Cote d`Ivoire. Parce qu`elles disent satisfaites de la gouvernance économique.
Par rapport aux autres reformes relatives a la filière café-cacao, au secteur énergie, secteur financier et a l`environnement des affaires, le ministre de l`économie et des finances s`est voulu également détaillé que possible pour permettre a ses interlocuteurs de comprendre l`engagement du pays est total et irréversible. Il s`est félicité que le fonds d`investissement rural créé en accord avec la Banque mondiale ait facilite l`accès facile des acheteurs aux productions cacaoyères des paysans, contribuant ainsi à atteindre un prix bord record d`environ 1000 FCFA (2 $) le kilogramme au cours de la campagne 2009-2010. Dans le domaine de l`électricité d`autres efforts sont en cours pour réduire le volume de subvention d`environ 10 à 16 milliards de FCFA. Cette marge ainsi dégagée pourrait être consacrée aux dépenses pro pauvres qui constituent une priorité pour l`Etat de Cote d`Ivoire.
Sintor D. Kacou
Correspondence particulière
Présentation du rapport sur la stabilité financière dans le monde, des perspectives de l`économie mondial en réunion sur l`inclusion financière, forum financier sur les stratégies budgétaires, conférences de presse du directeur général du Fmi, Dominique Strauss-Kahn, et du président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, séances de travail technique bilatérales, etc., les réunions de printemps ont donne lieu a une meilleure appréciation de la marche de l`économie mondiale. Globalement, il en ressort que tout va de mieux en mieux pour les économies âpres les dures épreuves que la crise financière leur a imposées depuis 2008 en provoquant une récession économique qui a été comparée a celle des années 1929/1930. En tout cas, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont assure que la croissance économique est de retour dans la quasi-totalité des pays, ce qui est une bonne nouvelle. Pour ce qui est de l`Afrique subsaharienne, le rapport du Fonds présente et commente par sa directrice Afrique, Mme Antoinette Sayeh, indique une reprise économique réelle âpres la crise financière, une hausse des exportations suite au rebond de la demande mondiale et des marches des produits de base, une hausse des dépenses publiques et une baisse des taux d`intérêt. " La croissance économique de la plupart des pays d`Afrique subsaharienne devrait rebondir cette année âpres un bref ralentissement. Et ce, grâce au réveil de l`activité économique mondiale", note le Fmi. Cette institution de Bretton Woods projette un taux de croissance de 4,75 pour cent en 2010 contre 2 pour cent l`an dernier. Elle va même plus loin en annonçant une hausse d`un point supplémentaire en 2011. Et la Cote d`Ivoire pouvait aussi réaliser en 2010 une croissance économique d`au moins 4 pour cent si le retard pris par le processus électoral ne provoquait pas une sorte d`attentisme au niveau des investissements directs étrangers (Ide). Malgré tout, le pays maintient le cap sur les reformes structurelles engagées dont les résultats s`avèrent déjà intéressants. Au cours des réunions qu`il a eues avec le premier directeur général adjoint du Fmi, John Lipsky, et la vice-présidente de la Banque mondiale, Mme EZEKWESILI, Obiageli, le ministre de l`Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a rappelé dans les moindres détails, les résultats de ces reformes soutenues par la Banque mondiale et le Fmi. Il s`agit notamment du taux croissance de 3,8 pour cent réalisé en 2009 (taux jamais atteint depuis 1998), un taux d`inflation faible (1,8 pour cent), et un déficit budgétaire équivalent a 1,6 pour cent du produit intérieur brut. Face a l`inquiétude des responsables des institutions de Bretton Woods relative au frein que peut constituer le faible rythme de la gouvernance politique avec l`incertitude sur l`élection présidentielle, le ministre a tenu a rassurer ses interlocuteurs sur le travail qui est en train d`être fait par le nouveau président de la CEI pour régler les contentieux et surtout pour fixer une date immuable des élections. En tout état de cause, l`élection présidentielle devrait se tenir avant fin 2010 a assure le ministre. Pour M. John Lispky du Fmi et Mme Obi de la Banque mondiale cette assurance donnée par le ministre est de nature à encourager leurs deux institutions dans l`assistance qu`elles apportent à la Cote d`Ivoire. Parce qu`elles disent satisfaites de la gouvernance économique.
Par rapport aux autres reformes relatives a la filière café-cacao, au secteur énergie, secteur financier et a l`environnement des affaires, le ministre de l`économie et des finances s`est voulu également détaillé que possible pour permettre a ses interlocuteurs de comprendre l`engagement du pays est total et irréversible. Il s`est félicité que le fonds d`investissement rural créé en accord avec la Banque mondiale ait facilite l`accès facile des acheteurs aux productions cacaoyères des paysans, contribuant ainsi à atteindre un prix bord record d`environ 1000 FCFA (2 $) le kilogramme au cours de la campagne 2009-2010. Dans le domaine de l`électricité d`autres efforts sont en cours pour réduire le volume de subvention d`environ 10 à 16 milliards de FCFA. Cette marge ainsi dégagée pourrait être consacrée aux dépenses pro pauvres qui constituent une priorité pour l`Etat de Cote d`Ivoire.
Sintor D. Kacou
Correspondence particulière