Le Mouvement Ivoirien pour la Défense de leurs Droits(Midd), entame une grève de quarante-huit heures demain. Le secrétaire général de ce Mouvement dénonce le non respect des engagements pris par le gouvernement.
LP : Pourquoi une grève de 48 heures ?
Mesmin Komoé : Nous lançons cette grève de quarante-huit heures, pour protester vigoureusement contre le non respect des engagements pris par l’Etat. C’est une grève d’avertissement. Dès demain jeudi, nous entrerons en action et ce jusqu’au vendredi 30 avril prochain.
LP : Quelles sont vos revendications essentielles ?
MK : Il y a le paiement intégral de nos indemnités contributives de logement, de nos bonifications indiciaires et le rappel de Cap de 1988 à 1992. A cela s’ajoute le déblocage des avancements des instituteurs ne bénéficiant pas du reclassement.
LP : A combien s’élèvent justement les arriérés de Cap ?
MK : Ces arriérés se chiffrent à 6,103 milliards FCFA. L’Etat avait décidé d’éponger cette dette sur une période de trois ans (c`est-à-dire en 2009, 2010 et 2011). Mais jusqu’aujourd’hui, rien est fait allant dans le sens du paiement de ces dettes. Nous avons déposé un préavis de grève depuis le 09 avril dernier et une motion de protestation. Depuis lors, nous n’avons eu qu’une seule rencontre avec le ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi. Il nous a demandé de lever notre mot d’ordre de grève. Et qu’en retour, il prend l’engagement de rencontrer le ministre de l’Economie et des Finances, pour voir la possibilité du règlement du reliquat des indemnités contributives de logement et le paiement intégral du rappel de Cap.
LP : Des enseignants se réclamant du Midd rament à contre-courant de vous idéaux. Ils annoncent le boycott de cette grève. Quel commentaire ?
MK : Ils sont tous manipulés. Ce sont des gesticulations inutiles. Ils ne pèsent pas lourd dans la balance. Parmi eux, aucun ne peut briguer le poste de Directeur d’école. Au Midd, nous nous battons pour le bonheur des instituteurs. Et nous estimons que la qualité de l’enseignement dépend du bonheur des enseignants, d’où la satisfaction de nos revendications essentielles. Si au terme des 48 heures d’arrêt de travail, nous n’obtenons pas de satisfaction, nous déclencherons une grève illimitée. Nous demandons aux enseignants de rester mobilisés.
Anzoumana Cissé
LP : Pourquoi une grève de 48 heures ?
Mesmin Komoé : Nous lançons cette grève de quarante-huit heures, pour protester vigoureusement contre le non respect des engagements pris par l’Etat. C’est une grève d’avertissement. Dès demain jeudi, nous entrerons en action et ce jusqu’au vendredi 30 avril prochain.
LP : Quelles sont vos revendications essentielles ?
MK : Il y a le paiement intégral de nos indemnités contributives de logement, de nos bonifications indiciaires et le rappel de Cap de 1988 à 1992. A cela s’ajoute le déblocage des avancements des instituteurs ne bénéficiant pas du reclassement.
LP : A combien s’élèvent justement les arriérés de Cap ?
MK : Ces arriérés se chiffrent à 6,103 milliards FCFA. L’Etat avait décidé d’éponger cette dette sur une période de trois ans (c`est-à-dire en 2009, 2010 et 2011). Mais jusqu’aujourd’hui, rien est fait allant dans le sens du paiement de ces dettes. Nous avons déposé un préavis de grève depuis le 09 avril dernier et une motion de protestation. Depuis lors, nous n’avons eu qu’une seule rencontre avec le ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi. Il nous a demandé de lever notre mot d’ordre de grève. Et qu’en retour, il prend l’engagement de rencontrer le ministre de l’Economie et des Finances, pour voir la possibilité du règlement du reliquat des indemnités contributives de logement et le paiement intégral du rappel de Cap.
LP : Des enseignants se réclamant du Midd rament à contre-courant de vous idéaux. Ils annoncent le boycott de cette grève. Quel commentaire ?
MK : Ils sont tous manipulés. Ce sont des gesticulations inutiles. Ils ne pèsent pas lourd dans la balance. Parmi eux, aucun ne peut briguer le poste de Directeur d’école. Au Midd, nous nous battons pour le bonheur des instituteurs. Et nous estimons que la qualité de l’enseignement dépend du bonheur des enseignants, d’où la satisfaction de nos revendications essentielles. Si au terme des 48 heures d’arrêt de travail, nous n’obtenons pas de satisfaction, nous déclencherons une grève illimitée. Nous demandons aux enseignants de rester mobilisés.
Anzoumana Cissé