La FNPCI a tenu le samedi dernier son premier meeting au Tout Puissant Congrès d’Abobo. :
C’est par un accueil chaleureux que les « Congressistes » d’Abobo ont accueilli le Président Tapé Koulou Laurent à l’occasion du premier meeting de la Fédération Nationale pour la Paix en Côte d’Ivoire qu’il a animé le samedi dernier. Ils se sont déplacé massivement, tous ceux qui voulaient entendre le Président du FNPCI parler, parce qu’il avait beaucoup à dire sur l’actualité. Surtout que le débat sur le désarmement fait rage actuellement. C’est donc, à juste titre, sans fioritures que l’ambassadeur de la paix s’est adressé à l’assistance. Bien avant son intervention, le président du Tout Puissant Congrès, M. Gaoussou a présenté brièvement l’hôte du jour comme étant la pierre angulaire qui a mené le combat patriotique pour que la Côte d’Ivoire reste debout. « Vous étiez là au plus fort de la crise en 2002 aux côtés de la mère patrie malade…nous vous avons vu à la télévision tout au début de la guerre parlant avec Fologo…c’est un honneur pour nous et toute la nation car les fils et les filles de ce pays doivent s’unir pour garder la nation… » A précisé le président Gaoussou. A 17h54mn, M. Tapé Koulou Laurent peut croquer l’actualité. Il débute son speech en s’interrogeant. « Moi, je suis Ivoirien. Quelqu’un est Burkinabé, Malien est-ce mauvais ? Dieu a créé des pays. Quand tu appartiens au Burkina Faso, tu es Burkinabé. Quand, tu appartiens à la France, tu es Français. C’est en Côte d’Ivoire qu’on voit des étrangers qui veulent être plus Ivoiriens que les Ivoiriens…est-ce que c’est mauvais de dire à quelqu’un qu’il est Burkinabé, Malien ? Mais pourquoi quand on le dit, on nous traite de xénophobes ? ». Pour le premier responsable de la Fédération Nationale pour la Paix en Côte d’Ivoire, la réponse est ailleurs. C’est parce que, insistera-t-il «vous mangez notre argent que vous voulez nous tuer. Non, ce n’est pas possible ». Toujours dans son exposé, Tapé Koulou Laurent s’est « attaqué » à la médiation du Président du Faso. A l’endroit du Président Blaise Compaoré, il dit ne pas « comprendre que des médiateurs qu’on a choisis pour régler la crise soient devenus des producteurs de cacao… ». Car, il est à la fois juge et partie. A l’opposition, M. Tapé Koulou Laurent a demandé qu’elle soit conséquente avec elle-même. « Vous dites que Gbagbo n’est pas légitime et vous attendez qu’il signe des décrets pour vos nominations » a justifié le leader de la FNPCI. Du désarmement des rebelles, l’ambassadeur de la paix c’est voulu clair. « Ils seront désarmés. C’est un impératif, si nous voulons aller aux élections… Et tant que cela n’est pas fait pour réunifier le pays, il n’y aura pas d’élections. » Aussi Tapé Koulou Laurent a-t-il rassuré les Ivoiriens : « je mènerai le combat pour libérer notre pays. Car, il n’est pas normal qu’un ministre comme Dosso Moussa mange au Sud en étant payé par le contribuable ivoirien et soit l’argentier de la rébellion au Nord. » Pour montrer sa détermination, Tapé Koulou Laurent a lancé un ultimatum au Premier ministre Guillaume Soro afin qu’il tienne sa promesse d’encaserner son armée pour booster le processus de la paix. Si cela n’est pas fait, « d’ici le 15 mai, nous rentrerons à Bouaké avec 2 millions de personnes » a prévenu Tapé Koulou Laurent qui a terminé son intervention sur une note d’espoir, non sans recommander aux Ivoiriens de ne pas se décourager du Président Laurent Gbagbo car « c’est un grand politicien qui soutient la Côte d’Ivoire dans cette crise ».
Claude Lauren
C’est par un accueil chaleureux que les « Congressistes » d’Abobo ont accueilli le Président Tapé Koulou Laurent à l’occasion du premier meeting de la Fédération Nationale pour la Paix en Côte d’Ivoire qu’il a animé le samedi dernier. Ils se sont déplacé massivement, tous ceux qui voulaient entendre le Président du FNPCI parler, parce qu’il avait beaucoup à dire sur l’actualité. Surtout que le débat sur le désarmement fait rage actuellement. C’est donc, à juste titre, sans fioritures que l’ambassadeur de la paix s’est adressé à l’assistance. Bien avant son intervention, le président du Tout Puissant Congrès, M. Gaoussou a présenté brièvement l’hôte du jour comme étant la pierre angulaire qui a mené le combat patriotique pour que la Côte d’Ivoire reste debout. « Vous étiez là au plus fort de la crise en 2002 aux côtés de la mère patrie malade…nous vous avons vu à la télévision tout au début de la guerre parlant avec Fologo…c’est un honneur pour nous et toute la nation car les fils et les filles de ce pays doivent s’unir pour garder la nation… » A précisé le président Gaoussou. A 17h54mn, M. Tapé Koulou Laurent peut croquer l’actualité. Il débute son speech en s’interrogeant. « Moi, je suis Ivoirien. Quelqu’un est Burkinabé, Malien est-ce mauvais ? Dieu a créé des pays. Quand tu appartiens au Burkina Faso, tu es Burkinabé. Quand, tu appartiens à la France, tu es Français. C’est en Côte d’Ivoire qu’on voit des étrangers qui veulent être plus Ivoiriens que les Ivoiriens…est-ce que c’est mauvais de dire à quelqu’un qu’il est Burkinabé, Malien ? Mais pourquoi quand on le dit, on nous traite de xénophobes ? ». Pour le premier responsable de la Fédération Nationale pour la Paix en Côte d’Ivoire, la réponse est ailleurs. C’est parce que, insistera-t-il «vous mangez notre argent que vous voulez nous tuer. Non, ce n’est pas possible ». Toujours dans son exposé, Tapé Koulou Laurent s’est « attaqué » à la médiation du Président du Faso. A l’endroit du Président Blaise Compaoré, il dit ne pas « comprendre que des médiateurs qu’on a choisis pour régler la crise soient devenus des producteurs de cacao… ». Car, il est à la fois juge et partie. A l’opposition, M. Tapé Koulou Laurent a demandé qu’elle soit conséquente avec elle-même. « Vous dites que Gbagbo n’est pas légitime et vous attendez qu’il signe des décrets pour vos nominations » a justifié le leader de la FNPCI. Du désarmement des rebelles, l’ambassadeur de la paix c’est voulu clair. « Ils seront désarmés. C’est un impératif, si nous voulons aller aux élections… Et tant que cela n’est pas fait pour réunifier le pays, il n’y aura pas d’élections. » Aussi Tapé Koulou Laurent a-t-il rassuré les Ivoiriens : « je mènerai le combat pour libérer notre pays. Car, il n’est pas normal qu’un ministre comme Dosso Moussa mange au Sud en étant payé par le contribuable ivoirien et soit l’argentier de la rébellion au Nord. » Pour montrer sa détermination, Tapé Koulou Laurent a lancé un ultimatum au Premier ministre Guillaume Soro afin qu’il tienne sa promesse d’encaserner son armée pour booster le processus de la paix. Si cela n’est pas fait, « d’ici le 15 mai, nous rentrerons à Bouaké avec 2 millions de personnes » a prévenu Tapé Koulou Laurent qui a terminé son intervention sur une note d’espoir, non sans recommander aux Ivoiriens de ne pas se décourager du Président Laurent Gbagbo car « c’est un grand politicien qui soutient la Côte d’Ivoire dans cette crise ».
Claude Lauren