Invité spécial de la journée d’hommage et de reconnaissance de la sous-préfecture de Bayota au président Laurent Gbagbo, le leader de l’Union des nouvelles générations a fait un tour d’horizon de l’actualité politique.
Malgré la série de rencontres entre le président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro, le processus de sortie de crise tarde encore à redémarrer. Au cours de la journée d’hommage de ‘’Tout Nékédi pour Gbagbo’’ au chef de l’Etat, dont il était l’invité spécial, le président de l’Union des nouvelles générations (UNG) est revenu sur les conditions qu’il reste à remplir pour que la Côte d’Ivoire sorte définitivement de la crise. A l’instar des autres leaders de La majorité présidentielle, Stéphane Kipré a expliqué aux populations du Nékédi que, s’il est vrai que la Côte d’Ivoire doit nécessairement aller aux élections, cela ne se fera pas à n’importe quel prix. « On ne peut pas aller aux élections alors quand tu ouvre la bouche, on incendie ta maison à Korhogo. On ne peut pas aller aux élections pendant qu’au nord il y a des com’zones en plus des préfets. On ne peut pas aller aux élections avec des armes. Depuis toujours, La Majorité Présidentielle est restée constante sur cette question. Les élections oui, mais le désarmement d’abord », a-t-il martelé. Avant de poursuivre pour dire que le plus urgent aujourd’hui, c’est de savoir la date du désarmement et non celle des élections. « Aujourd’hui, que celui qui veut avoir la date des élections prenne celle du désarmement plus deux mois comme le stipule l’accord de Ouaga », a donc conseillé, Stéphane Kipré, à ceux qui s’impatientent pour que la Côte d’Ivoire aille aux élections alors que le désarmement est encore loin d’être effectif. Avant de demander aux Forces nouvelles de commencer à penser au désarment qui n’est, selon lui, nullement un sacrifice mais plutôt une obligation à laquelle Soro et ses hommes ne pourront se dérober. « Il y a des gens qui ont dit ici, ne l’oubliez pas, que la rébellion était justifiée.
Dites-donc à Alassane Ouattara d’aider Soro à désarmer les rebelles parce qu’ils les ont armés ensemble. Dites à Alassane Ouattara qu’on ne peut pas être président de la Côte d’Ivoire avec les armes. Quand on veut être président, on vient, comme ici à Bayota, pour parler aux populations. Si on veut on te soutient. Mais si on ne veut pas, on ne te soutient pas et on avance », a déclaré le président de l’UNG à l’endroit d’Alassane Dramane Ouattara, le leader du RDR, soupçonné d’être celui qui fait traîner le désarmement des Forces Nouvelles. L’autre condition, selon Stéphane Kipré, pour que la Côte d’Ivoire aille aux élections, c’est le fichier électoral. Pour le chef de file de l’Union des Nouvelles générations, il n’est pas question d’aller aux élections avec une liste électorale truffées de fraudeurs. « Nous voulons des élections mais avec les Ivoiriens. Nous voulons élire le président de la Côte d’Ivoire et non celui de la Cedeao. Ne nous laissons pas distraire. Aujourd’hui, tout le monde sait par exemple que Gbagbo Laurent est majoritaire à Bayota. Mais la question que nous devons nous poser c’est de savoir s’il est majoritaire sur la liste électorale », a-t-il estimé, tout en s’interrogeant sur les vraies raisons pour lesquelles l’opposition, notamment le Rhdp, refuse d’entendre parler d’un éventuel audit de la liste électorale. « Laissez-nous sortir les gens que vous avez nuitamment inscrits sur la liste électorale parce qu’il nous faut un fichier électorale propre avant d’aller aux élections », a d’ailleurs lancé Stéphane Kipré à l’endroit du RHDP. Puis, le président de l’UNG d’inviter les Ivoiriens et plus particulièrement la jeunesse à prendre ses responsabilités pour remettre le pays sur les rails du développement : « Gbagbo Laurent a fait sa part, c’est à nous de faire la nôtre parce que nous sommes la Côte d’Ivoire de demain ».
Mireille Abié
Envoyée spéciale à Bayota
Malgré la série de rencontres entre le président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro, le processus de sortie de crise tarde encore à redémarrer. Au cours de la journée d’hommage de ‘’Tout Nékédi pour Gbagbo’’ au chef de l’Etat, dont il était l’invité spécial, le président de l’Union des nouvelles générations (UNG) est revenu sur les conditions qu’il reste à remplir pour que la Côte d’Ivoire sorte définitivement de la crise. A l’instar des autres leaders de La majorité présidentielle, Stéphane Kipré a expliqué aux populations du Nékédi que, s’il est vrai que la Côte d’Ivoire doit nécessairement aller aux élections, cela ne se fera pas à n’importe quel prix. « On ne peut pas aller aux élections alors quand tu ouvre la bouche, on incendie ta maison à Korhogo. On ne peut pas aller aux élections pendant qu’au nord il y a des com’zones en plus des préfets. On ne peut pas aller aux élections avec des armes. Depuis toujours, La Majorité Présidentielle est restée constante sur cette question. Les élections oui, mais le désarmement d’abord », a-t-il martelé. Avant de poursuivre pour dire que le plus urgent aujourd’hui, c’est de savoir la date du désarmement et non celle des élections. « Aujourd’hui, que celui qui veut avoir la date des élections prenne celle du désarmement plus deux mois comme le stipule l’accord de Ouaga », a donc conseillé, Stéphane Kipré, à ceux qui s’impatientent pour que la Côte d’Ivoire aille aux élections alors que le désarmement est encore loin d’être effectif. Avant de demander aux Forces nouvelles de commencer à penser au désarment qui n’est, selon lui, nullement un sacrifice mais plutôt une obligation à laquelle Soro et ses hommes ne pourront se dérober. « Il y a des gens qui ont dit ici, ne l’oubliez pas, que la rébellion était justifiée.
Dites-donc à Alassane Ouattara d’aider Soro à désarmer les rebelles parce qu’ils les ont armés ensemble. Dites à Alassane Ouattara qu’on ne peut pas être président de la Côte d’Ivoire avec les armes. Quand on veut être président, on vient, comme ici à Bayota, pour parler aux populations. Si on veut on te soutient. Mais si on ne veut pas, on ne te soutient pas et on avance », a déclaré le président de l’UNG à l’endroit d’Alassane Dramane Ouattara, le leader du RDR, soupçonné d’être celui qui fait traîner le désarmement des Forces Nouvelles. L’autre condition, selon Stéphane Kipré, pour que la Côte d’Ivoire aille aux élections, c’est le fichier électoral. Pour le chef de file de l’Union des Nouvelles générations, il n’est pas question d’aller aux élections avec une liste électorale truffées de fraudeurs. « Nous voulons des élections mais avec les Ivoiriens. Nous voulons élire le président de la Côte d’Ivoire et non celui de la Cedeao. Ne nous laissons pas distraire. Aujourd’hui, tout le monde sait par exemple que Gbagbo Laurent est majoritaire à Bayota. Mais la question que nous devons nous poser c’est de savoir s’il est majoritaire sur la liste électorale », a-t-il estimé, tout en s’interrogeant sur les vraies raisons pour lesquelles l’opposition, notamment le Rhdp, refuse d’entendre parler d’un éventuel audit de la liste électorale. « Laissez-nous sortir les gens que vous avez nuitamment inscrits sur la liste électorale parce qu’il nous faut un fichier électorale propre avant d’aller aux élections », a d’ailleurs lancé Stéphane Kipré à l’endroit du RHDP. Puis, le président de l’UNG d’inviter les Ivoiriens et plus particulièrement la jeunesse à prendre ses responsabilités pour remettre le pays sur les rails du développement : « Gbagbo Laurent a fait sa part, c’est à nous de faire la nôtre parce que nous sommes la Côte d’Ivoire de demain ».
Mireille Abié
Envoyée spéciale à Bayota