Sous quel signe placez-vous la rentrée parlementaire ?
C'est une rentrée à l'image des précédentes ; nous allons discuter du calendrier des trois prochains mois et l'appliquer si nous sommes d'accord. Il reviendra à l'Assemblée nationale de décider de façon souveraine des grandes lignes des travaux à faire d'avril à juillet. Après quoi, nous aurons des vacances.
Le parlement n'est-il pas isolé, vu qu'il n'est plus consulté par rapport à la sortie de crise?
L'Assemblée nationale n'est pas forclose. Les députés travaillent, nous sommes en démocratie, les gens ont leur opinion et ils ont peur de se faire coincer. Parce que les députés ne badinent pas sur les questions. Il est erroné de penser que l'Assemblée nationale ne peut pas travailler. Si l'on envoie des textes nous en discuterons. Depuis que l'article 48 de la Constitution est entré en vigueur, pour que les choses aillent vite, le président prend des décisions par ordonnance, avec l'accord du Premier ministre.
Gué Pascal, député de Man commune :«Que les nouveaux ministres viennent…»
Dans quel état d'esprit attendez-vous la rentrée solennelle ?
C'est une rentrée solennelle habituelle puisque que ce n'est pas aujourd'hui que la situation de crise que nous vivons a commencé. C'est une rentrée très importante parce que nous allons parler de problèmes d'actualité…
Comme la sortie de crise ?
Pas seulement. Nous avons des projets que nous avions mis de côté. Tout le monde est d'accord pour que ces dossiers soient étudiés à nouveau. En tout cas, les commissions intéressées vont vraiment travailler. Je souhaiterais que les députés s'y mettent pour que tout se passe bien.
Y a-t-il un sujet sur la sortie de crise?
Nous avons souhaité que le président de la Cei (Commission électorale indépendante) vienne éclaircir certaines choses. Parce que tous les partis politiques parlent… Et puis, il y a le changement climatique auquel nous voulons comprendre quelque chose.
Des personnalités politiques boudent le parlement, dit-on ?
C'est là un des problèmes des députés. Quand ils invitent un membre du gouvernement, il décline l'invitation. Mais le président, lui, ne peut se décourager. Car, il est obligé de les relancer souvent. Nous espérons que nos collègues nommés ministres, viendront, eux, quand ils seront invités.
Déhé Gnahou, député de Duékoué :«L'Assemblée nationale a apaisé les esprits »
Comment appréhendez-vous la rentrée parlementaire ?
Elle sera une des dernières rentrées avant les élections. Pour ce faire, nous allons demander à nos collègues d'avoir un langage apaisé. Parce qu'il n'est pas normal que notre pays vive une crise aussi longtemps. Il faut bien que nous allions aux élections.
Pourtant les questions électorales ne sont plus traitées à l'Assemblée nationale?
Ce n'est pas parce que le président de la République en tant que démocrate ne peut pas venir devant l'Assemblée nationale. Une chose est certaine, c'est que l'Assemblée a ramené la paix en Côte d'Ivoire. C'est grâce au parlement que les lois incendiaires venues de Linas-Marcoussis n'ont pas prospéré. Ce sont les députés qui, en premier, ont apaisé les esprits. Et notre espoir est que le dialogue direct nous ramène la paix.
Pensez-vous que les acteurs de la sortie de crise vous boudent?
Ils savent pourquoi ils ne viennent pas. C'est pareil pour l'ancien président de la Commission électorale indépendante, Robert Mambé. Nous espérons que Youssouf Bakayoko, lui, acceptera de venir devant le parlement. Il doit nous dire comment il travaille, ainsi nous irons vers le peuple pour l'informer sur ce qui se fait à la Cei.
Propos recueillis par Bidi Ignace
C'est une rentrée à l'image des précédentes ; nous allons discuter du calendrier des trois prochains mois et l'appliquer si nous sommes d'accord. Il reviendra à l'Assemblée nationale de décider de façon souveraine des grandes lignes des travaux à faire d'avril à juillet. Après quoi, nous aurons des vacances.
Le parlement n'est-il pas isolé, vu qu'il n'est plus consulté par rapport à la sortie de crise?
L'Assemblée nationale n'est pas forclose. Les députés travaillent, nous sommes en démocratie, les gens ont leur opinion et ils ont peur de se faire coincer. Parce que les députés ne badinent pas sur les questions. Il est erroné de penser que l'Assemblée nationale ne peut pas travailler. Si l'on envoie des textes nous en discuterons. Depuis que l'article 48 de la Constitution est entré en vigueur, pour que les choses aillent vite, le président prend des décisions par ordonnance, avec l'accord du Premier ministre.
Gué Pascal, député de Man commune :«Que les nouveaux ministres viennent…»
Dans quel état d'esprit attendez-vous la rentrée solennelle ?
C'est une rentrée solennelle habituelle puisque que ce n'est pas aujourd'hui que la situation de crise que nous vivons a commencé. C'est une rentrée très importante parce que nous allons parler de problèmes d'actualité…
Comme la sortie de crise ?
Pas seulement. Nous avons des projets que nous avions mis de côté. Tout le monde est d'accord pour que ces dossiers soient étudiés à nouveau. En tout cas, les commissions intéressées vont vraiment travailler. Je souhaiterais que les députés s'y mettent pour que tout se passe bien.
Y a-t-il un sujet sur la sortie de crise?
Nous avons souhaité que le président de la Cei (Commission électorale indépendante) vienne éclaircir certaines choses. Parce que tous les partis politiques parlent… Et puis, il y a le changement climatique auquel nous voulons comprendre quelque chose.
Des personnalités politiques boudent le parlement, dit-on ?
C'est là un des problèmes des députés. Quand ils invitent un membre du gouvernement, il décline l'invitation. Mais le président, lui, ne peut se décourager. Car, il est obligé de les relancer souvent. Nous espérons que nos collègues nommés ministres, viendront, eux, quand ils seront invités.
Déhé Gnahou, député de Duékoué :«L'Assemblée nationale a apaisé les esprits »
Comment appréhendez-vous la rentrée parlementaire ?
Elle sera une des dernières rentrées avant les élections. Pour ce faire, nous allons demander à nos collègues d'avoir un langage apaisé. Parce qu'il n'est pas normal que notre pays vive une crise aussi longtemps. Il faut bien que nous allions aux élections.
Pourtant les questions électorales ne sont plus traitées à l'Assemblée nationale?
Ce n'est pas parce que le président de la République en tant que démocrate ne peut pas venir devant l'Assemblée nationale. Une chose est certaine, c'est que l'Assemblée a ramené la paix en Côte d'Ivoire. C'est grâce au parlement que les lois incendiaires venues de Linas-Marcoussis n'ont pas prospéré. Ce sont les députés qui, en premier, ont apaisé les esprits. Et notre espoir est que le dialogue direct nous ramène la paix.
Pensez-vous que les acteurs de la sortie de crise vous boudent?
Ils savent pourquoi ils ne viennent pas. C'est pareil pour l'ancien président de la Commission électorale indépendante, Robert Mambé. Nous espérons que Youssouf Bakayoko, lui, acceptera de venir devant le parlement. Il doit nous dire comment il travaille, ainsi nous irons vers le peuple pour l'informer sur ce qui se fait à la Cei.
Propos recueillis par Bidi Ignace