La côtière paralysée pendant des heures
Plusieurs employés de la palm-ci d’Irobo ont essuyé, hier, la furia de la direction générale de cette entreprise agro-industrielle. Résultat de cette descente punitive conduite par plus une soixantaine de bérets rouge, plusieurs personnes blessées graves dont une dizaine d’hospitalisées. En effet, selon les informations qui nous ont été livrées au téléphone par des victimes, tout est partie d’une grève qui avait eu lieu il y a deux ans. 70 agents de Palm-ci d’Irobo avaient conduit une grève pour réclamer une augmentation de salaire. Ce mouvement a été jugé illégal par la direction. Les 70 grévistes ont donc été obligés de reprendre le travail. Malheureusement, 21 jours après cette reprise toujours selon nos interlocuteurs, ces 70 agents ont été licenciés. Ces derniers ont saisi le Tribunal du Travail et le ministre de la Fonction Publique Hubert Oulaye. Il aurait été demandé à la Palm-ci de réintégrer les personnes licenciées. Mais surtout, de payer leurs droits à ceux qui devraient être licenciés. Car la faute n’était pas une faute lourde. Injonction que la Palm-ci a refusé d’appliquer. Pis, elle aurait fait prendre une grosse au tribunal de Dabou contre les 70 agents licenciés, les intimant de libérer les habitations qu’elle avait mises à leur disposition. Ce que ces derniers ont refusé. Pour ces agents, pas question de quitter les maisons sans leurs droits. Depuis lors, il s’en est suivi un bras de fer jusqu’à ce que la Palm-ci s’attache hier, les services d’une soixantaine d’éléments des bérets rouge. L’objectif de ce commando était de déguerpir les agents récalcitrants. A leur arrivée sur les lieux, ces hommes en treillis ont fait passer un sale quart d’heure aux employés. Le village situé non lieu de ‘’la cité ‘’de la Palm-ci ont essuyé la colère des forces de l’ordre qui auraient maté touts ceux qu’ils trouvaient sur leur chemin. Les villageois ont déserté le village pour se retrouver sur la voie de la côtière. Ils ont même barré la voie. Toutes choses qui ont contribué à la perturbation de la circulation. Les agents licenciés promettent de ne pas libérer les maisons tant qu’ils ne sont pas rentrés en possession de leurs droits. En attendant, les nombreux blessés dans leur rang continuent de broyer du noir faute de moyens pour se prendre en charge. Souhaitons qu’une solution rapide soit trouvée à cette situation. Nous n’avons pas pu rentrer en contact avec la Palm-ci pour avoir sa version des faits.
Aboubakar Sangaré
Plusieurs employés de la palm-ci d’Irobo ont essuyé, hier, la furia de la direction générale de cette entreprise agro-industrielle. Résultat de cette descente punitive conduite par plus une soixantaine de bérets rouge, plusieurs personnes blessées graves dont une dizaine d’hospitalisées. En effet, selon les informations qui nous ont été livrées au téléphone par des victimes, tout est partie d’une grève qui avait eu lieu il y a deux ans. 70 agents de Palm-ci d’Irobo avaient conduit une grève pour réclamer une augmentation de salaire. Ce mouvement a été jugé illégal par la direction. Les 70 grévistes ont donc été obligés de reprendre le travail. Malheureusement, 21 jours après cette reprise toujours selon nos interlocuteurs, ces 70 agents ont été licenciés. Ces derniers ont saisi le Tribunal du Travail et le ministre de la Fonction Publique Hubert Oulaye. Il aurait été demandé à la Palm-ci de réintégrer les personnes licenciées. Mais surtout, de payer leurs droits à ceux qui devraient être licenciés. Car la faute n’était pas une faute lourde. Injonction que la Palm-ci a refusé d’appliquer. Pis, elle aurait fait prendre une grosse au tribunal de Dabou contre les 70 agents licenciés, les intimant de libérer les habitations qu’elle avait mises à leur disposition. Ce que ces derniers ont refusé. Pour ces agents, pas question de quitter les maisons sans leurs droits. Depuis lors, il s’en est suivi un bras de fer jusqu’à ce que la Palm-ci s’attache hier, les services d’une soixantaine d’éléments des bérets rouge. L’objectif de ce commando était de déguerpir les agents récalcitrants. A leur arrivée sur les lieux, ces hommes en treillis ont fait passer un sale quart d’heure aux employés. Le village situé non lieu de ‘’la cité ‘’de la Palm-ci ont essuyé la colère des forces de l’ordre qui auraient maté touts ceux qu’ils trouvaient sur leur chemin. Les villageois ont déserté le village pour se retrouver sur la voie de la côtière. Ils ont même barré la voie. Toutes choses qui ont contribué à la perturbation de la circulation. Les agents licenciés promettent de ne pas libérer les maisons tant qu’ils ne sont pas rentrés en possession de leurs droits. En attendant, les nombreux blessés dans leur rang continuent de broyer du noir faute de moyens pour se prendre en charge. Souhaitons qu’une solution rapide soit trouvée à cette situation. Nous n’avons pas pu rentrer en contact avec la Palm-ci pour avoir sa version des faits.
Aboubakar Sangaré