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Politique Publié le mercredi 28 avril 2010 | Le Mandat

Attaques gratuites contre Youssouf Bakayoko : Et si chacun mettait un peu d’eau dans son vin !

© Le Mandat Par DR
Sortie de crise: les accords politiques de Ouagadougou mis à rude épreuve
Photo d`archives. Photo d`archives. Passation de charges à la Commission électorale indépendante (CEI) entre l`ancien président, Robert Mambé Beugré et le nouveau, Youssouf Bakayoko (photo)
Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko est depuis quelques temps, objet d’attaques gratuites de la part de certains Ivoiriens. Pour les uns, il a trahi les Ivoiriens en ne proposant pas de date pour les prochaines joutes électorales ; pour les autres, il roulerait pour le camp présidentiel qui l’aurait acheté ; pour d’autres encore, il aura échoué parce qu’incapable de bien mener le processus électoral à son terme. Toutes ces attaques trouvent leur fondement dans l’esprit de leurs auteurs. Très souvent, ces multiples attaques relèvent de la mauvaise foi de certains individus qui excellent dans l’art de nuire aux autres. D’autres encore le font pour pousser le président de la CEI à redoubler d’efforts, afin d’indiquer aux ivoiriens une date des élections. Mais, ce que les uns et les autres semblent ignorer, c’est que la date n’est que l’aboutissement d’un long et éprouvant processus. Il faut au préalable convaincre les différents acteurs impliqués dans le processus de sortie de crise, à assouplir leurs différentes positions et renoncer à leurs petits intérêts, pour ne voir que ceux de l’ensemble de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, tout le monde applaudit la décision du président Gbagbo d’aller aux élections avec la liste blanche. Cela signifie qu’il renonce à certaines conditions. C’est l’un des premiers signes du travail souterrain qu’abat Youssouf Bakayoko depuis son arrivée. D’autres résultats de ce genre sont à venir et à mettre absolument à l’actif du président de la CEI dont le seul défi, reste l’organisation d’élections transparentes et dans un délai raisonnable. Que vaut réellement une date si elle doit être compromise par l’adversité qui oppose les différents protagonistes ? Ce qu’il faut faire, c’est de réussir à créer des conditions, de sorte que chacun s’engage à respecter la date qui sera proposée. Tout le succès du processus en dépend absolument. Et c’est cet aspect des choses qui devait focaliser les attentions au lieu de la date elle-même. Et c’est à cette tâche que s’attèle le président Youssouf Bakayoko. Tâche après laquelle, la proposition de la date ne sera qu’un simple jeu. Il faut finalement retenir que la mission de Youssouf Bakayoko n’est pas de proposer une date des élections, mais de réussir, de façon globale, la sortie de crise en Côte d’Ivoire dont la date n’est qu’un élément. Arrêtons donc de verser dans un pessimisme injustifié pour encore plomber les ailes du processus avec des attaques gratuites, comme celles dont le président de la CEI est objet. C’est pour l’instant, celui qui bénéficie de la confiance de tous les acteurs politiques nationaux. Ce qui est un avantage important dans ce genre de missions comme celle de Yousouf Bakayoko.

Rodolphe Flaha
rflaha@yahoo.com
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