Les travailleurs du 2ème pôle économique de la Côte d’Ivoire ont célébré le 1er mai. Après le défilé, sans attendre les discours des officiels, les manœuvres, ouvriers, cadres ont brûlé la politesse au représentant du chef de l’Etat en s’éclipsant. Ils ont investi pour certains les maquis et pour d’autres le terrain pour une partie de football. Ce manquement n’a pas échappé au préfet de région qui a volé dans les plumes des travailleurs: «J’ai failli ne plus prononcer de discours parce que les travailleurs, concernés au premier chef, se sont évanouis dans la nature. Aussi, n’ai-je vu ni agent, ni fonctionnaire au défilé comme si la fête ne les concerne pas. Le comble, les clameurs provenant du terrain de foot d’à côté nous ont indisposés. Tout ceci est indécent et irrévérencieux », a sermonné N’Guessan Obouo Jacques. Pour cette édition, les centrales syndicales, initiatrices de la cérémonie, n’ont pas innové. Les festivités ont été marquées par le traditionnel défilé, la lecture de résolutions, de motions et de remise de cahiers de doléances pour « qui de droit ». Ce sont plus d’une quarantaine d’entreprises, évoluant dans les secteurs de l’agro-industrie, la prestation de services, la sécurité, l’import/export qui ont battu le pavé sous un soleil de plomb.
En guise de doléances, le représentant de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci), Oulebo Denis, a demandé une augmentation des salaires des travailleurs du privé, une diminution des taxes sur les produits pétroliers, une revalorisation du Smig (36.630Fcfa), la rétrocession de la bourse du travail à sa structure.
Son homologue de Dignité, Guéhi Mark, a, pour sa part, demandé la suppression du Smag dans le monde agricole, et l’attribution d’un terrain à sa structure pour la construction d’une cité des travailleurs.
Dosso Mourlaye
Correspondant régional.
En guise de doléances, le représentant de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci), Oulebo Denis, a demandé une augmentation des salaires des travailleurs du privé, une diminution des taxes sur les produits pétroliers, une revalorisation du Smig (36.630Fcfa), la rétrocession de la bourse du travail à sa structure.
Son homologue de Dignité, Guéhi Mark, a, pour sa part, demandé la suppression du Smag dans le monde agricole, et l’attribution d’un terrain à sa structure pour la construction d’une cité des travailleurs.
Dosso Mourlaye
Correspondant régional.