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Politique Publié le mardi 4 mai 2010 | Notre Voie

En visite d’amitié et de travail au Bénin - Laurent Gbagbo plaide pour une politique commune d’énergie et de transport

© Notre Voie Par Emma
1er mai - Les travailleurs présentent leurs doléances au président Laurent Gbagbo
Samedi 1er mai 2010. Abidjan, Palais présidentiel du Plateau. Le président Gbagbo assiste au défilé des travailleurs et à la présentation de leurs doléances
Le chef de l’Etat ivoirien a appelé, hier à Cotonou au Bénin, ses pairs de la sous région ouest africaine, à une politique commune pour investir massivement dans l’énergie, le transport et l’alimentation. Laurent Gbagbo, qui estime que les dossiers n’avancent pas vite parce que les dirigeants des pays de l’Afrique de l’Ouest ne se parlent assez, a déclaré qu’il a profité de l’investiture de Faure Gnassingbé pour venir au Bénin. Pour justement discuter des problèmes qui fondent l’intégration. A savoir les problèmes de la production et de la distribution de l’énergie, les problèmes liés aux transports et les problèmes de l’alimentation. « On a les problèmes de l’intégration. Mais on théorise sur l’intégration quand nous sommes dans nos partis, quand nous sommes étudiants, mais on n’arrive pas à trouver le bout par lequel il faut résoudre ces problèmes. Par exemple aujourd’hui, l’énergie, l’électricité, c’est un problème. Je pense que si on n’a pas une politique commune de l’énergie en Afrique de l’Ouest, on ne s’en sortira pas. Nos pays sont seuls trop petits pour investir massivement pour avoir de l’énergie », a indiqué le Président Gbagbo. Il a dit en avoir déjà parlé avec le président togolais Faure Gnassingbé et avec le président ghanéen. Ces mêmes problèmes, a-t-il précisé, seront encore au centre des entretiens qu’il aura avec son homologue béninois Yayi Boni. « Et puis nous allons nous retrouver une fois, de façon informelle, mais plus nombreux. Il faut qu’on trouve les moyens d’investir massivement dans la production et la distribution de l’énergie ensemble. Sinon, nous sommes perdus », a prévenu le président ivoirien. Par ailleurs, Laurent Gbagbo ne trouve pas normal, que pour aller d’Abidjan à Abuja, la capitale de la CEDEAO, qu’il peut rallier deux heures d’avion, on mette deux jours. «Est-ce que c’est normal çà ? Nous avons fait d’Abuja la capitale de la CEDEAO, mais nous n’arrivons pas à y aller », s’est plaint le chef de l’Etat ivoirien. Pour lui, résoudre ces problèmes vitaux, c’est régler le problème du développement. Laurent Gbagbo est arrivé, à 18 h 35 locales, à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Il a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue béninois Yayi Boni entouré de ses plus proches collaborateurs. Laurent Gbagbo qui est sa deuxième visite officielle au Bénin depuis l’accession au pouvoir de son hôte en mars 2006, a reçu les honneurs militaires avant de prendre un bain de foule. Les Ivoiriens vivant au Bénin n’ont pas voulu se faire conter l’arrivée de leur chef de l’Etat ; ils étaient aussi nombreux que les Béninois à sa rencontre avec des chants et des danses. Laurent Gbagbo a ensuite pris ses quartiers à la Résidence des hôtes de marque. Robert Krassault Envoyé spécial
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