Pour soutenir les efforts du gouvernement à résoudre et à consolider le redressement économique et la paix dans notre pays, la banque mondiale vient de décaisser la somme de 50 milliards de francs.
Depuis hier, les gestionnaires des collectivités décentralisées se sont retrouvés dans la capitale politique et administrative Yamoussoukro pour réfléchir et travailler ensemble afin de trouver des solutions durables aux problèmes que connaissent nos collectivités. La Banque Mondiale qui, dans le cadre de son réengagement en Côte d’Ivoire, a apporté un appui financier très important à hauteur de 50 milliards à travers le Projet d’Urgence d’Infrastructures Urbaines (PUIUR) dont l’objet est de faciliter l’accès à l’eau potable et d’améliorer la qualité des infrastructures et des services urbains dans les plus deux grandes villes du pays, à savoir Abidjan et Bouaké. Pour le coordonnateur de ce projet, Pierre Dimba qui affirme que les collectivités locales ont fait des progrès au cours des deux dernières décennies, avoue qu’elles éprouvent malgré les efforts accomplis, de graves difficultés dans le fonctionnement dû principalement à la faiblesse des ressources locales, à l’organisation inefficiente de leurs services, à l’absence de décrets d’application des compétences qui leur sont transférées qui limitent leur responsabilité. Toujours selon Dimba, les contrats de ville peuvent constituer un instrument efficace de planification et de mise en œuvre concertée et partagée de programme de développement local. Sa parfaite mise en oeuvre offre la possibilité d’une plus grande cohérence de l’intervention publique. Poursuivant son intervention, il soutient qu’elle renforce la synergie d’intervention des acteurs en évitant le cloisonnement et la sectorisation excessive, favorise la légitimation de l’action de l’élu local et la participation des populations au développement. Quant au ministre de l’intérieur M. Désiré Tagro qui est le maître d’œuvre, il se réjouit de la tenue d’un tel séminaire qui vaut son pesant d’or. « La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays en développement, connaît un essor démographique important qui s’accompagne de flux des populations, en majorité des jeunes vers les villes, en quête d’un mieux-être. Ce mouvement de population, accentué par le fort taux d’immigration, ne manque pas d’avoir des effets néfastes sur nos villes avec la prolifération des bidonvilles et autres quartiers précaires dans lesquels s’entassent cette marrée humaine du fait de l’inadéquation entre les capacités d’accueil et le nombre important des nouveaux arrivants », a martelé Tagro. Illustrant ses propos, il prend pour exemples les nombreux cas de drames auxquels la population abidjanaise est régulièrement confrontée au cours des saisons pluvieuses, sanctionnés par des morts d’hommes. Invitant les séminaristes, il leur a donné la certitude que tout sera mis en œuvre pour que les conclusions des travaux entamés soient rapidement traduites en actions concrètes au bénéfice des populations. « Le contrat de ville, outil de développement local », tel le thème de ce séminaire.
Sahi Augustin
à Yamoussoukro
Depuis hier, les gestionnaires des collectivités décentralisées se sont retrouvés dans la capitale politique et administrative Yamoussoukro pour réfléchir et travailler ensemble afin de trouver des solutions durables aux problèmes que connaissent nos collectivités. La Banque Mondiale qui, dans le cadre de son réengagement en Côte d’Ivoire, a apporté un appui financier très important à hauteur de 50 milliards à travers le Projet d’Urgence d’Infrastructures Urbaines (PUIUR) dont l’objet est de faciliter l’accès à l’eau potable et d’améliorer la qualité des infrastructures et des services urbains dans les plus deux grandes villes du pays, à savoir Abidjan et Bouaké. Pour le coordonnateur de ce projet, Pierre Dimba qui affirme que les collectivités locales ont fait des progrès au cours des deux dernières décennies, avoue qu’elles éprouvent malgré les efforts accomplis, de graves difficultés dans le fonctionnement dû principalement à la faiblesse des ressources locales, à l’organisation inefficiente de leurs services, à l’absence de décrets d’application des compétences qui leur sont transférées qui limitent leur responsabilité. Toujours selon Dimba, les contrats de ville peuvent constituer un instrument efficace de planification et de mise en œuvre concertée et partagée de programme de développement local. Sa parfaite mise en oeuvre offre la possibilité d’une plus grande cohérence de l’intervention publique. Poursuivant son intervention, il soutient qu’elle renforce la synergie d’intervention des acteurs en évitant le cloisonnement et la sectorisation excessive, favorise la légitimation de l’action de l’élu local et la participation des populations au développement. Quant au ministre de l’intérieur M. Désiré Tagro qui est le maître d’œuvre, il se réjouit de la tenue d’un tel séminaire qui vaut son pesant d’or. « La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays en développement, connaît un essor démographique important qui s’accompagne de flux des populations, en majorité des jeunes vers les villes, en quête d’un mieux-être. Ce mouvement de population, accentué par le fort taux d’immigration, ne manque pas d’avoir des effets néfastes sur nos villes avec la prolifération des bidonvilles et autres quartiers précaires dans lesquels s’entassent cette marrée humaine du fait de l’inadéquation entre les capacités d’accueil et le nombre important des nouveaux arrivants », a martelé Tagro. Illustrant ses propos, il prend pour exemples les nombreux cas de drames auxquels la population abidjanaise est régulièrement confrontée au cours des saisons pluvieuses, sanctionnés par des morts d’hommes. Invitant les séminaristes, il leur a donné la certitude que tout sera mis en œuvre pour que les conclusions des travaux entamés soient rapidement traduites en actions concrètes au bénéfice des populations. « Le contrat de ville, outil de développement local », tel le thème de ce séminaire.
Sahi Augustin
à Yamoussoukro