Les enseignants du supérieur et chercheurs de Côte d’Ivoire sont très remontés contre le gouvernement. Aucune solution n’a été trouvée jusqu’à ce jour à leurs différentes revendications. Ce, malgré l’ultimatum de dix jours lancé aux autorités compétentes. Joint au téléphone hier en fin d’après-midi, le porte-parole de la Coordination des Enseignants du Supérieur et Chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), le Pr. Flavien Traoré a indiqué que le gouvernement affiche peu d’intérêt à leurs problèmes. « Les dix jours ont expiré et nous n’avons rien obtenu. Aujourd’hui ce ne sont pas les rencontres qui vont nous permettre d’avoir notre argent» a tempêté le Pr. Traoré, en exigeant le paiement des 2 milliards Fcfa dus par l’Etat, au titre des arriérés des heures complémentaires et des primes. Sinon, a averti le porte-parole de la CNEC, « nous organiserons une assemblée générale extraordinaire à l’effet de décider de la conduite à tenir ». Outre le paiement de ces arriérés de primes, la CNEC exige l’application intégrale du décret portant institution d’une grille particulière en faveur des enseignants du supérieur et chercheurs et le paiement intégral des salaires et indemnités dus au titre de la bi-appartenance des praticiens hospitaliers –enseignants.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé