Le Patriote : Vous organisez un sit-in aujourd’hui devant le siège de l’ONUCI. Pourquoi ?
Touré Mamadou : D’abord, il faut préciser qu’un sit-in est un moyen d’expression démocratique. Nous organisons ce sit-in pour faire pression afin qu’il y ait déblocage du processus électoral et pour demander des sanctions ciblées contre les auteurs. Nous demandons à l’ONU de sanctionner les auteurs du blocage. C’est pourquoi nous sommes là ce matin.
L.P. : Mais la préfecture de police s’oppose à la tenue de ce sit-in. Allez-vous vous plier à cette injonction ?
T.M. : Nous n’avons rien reçu de formelle dans ce sens de la part de la préfecture de police. Même s’il y a une telle décision, nous n’accepterons pas qu’elle prenne le pas sur notre droit constitutionnel de manifester pacifiquement. Nous maintenons notre sit-in. Car, se soumettre à cette injonction, c’est donner un mauvais signal par rapport à la marche du 15 mai. Nous avons rencontré M. Choi, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Il nous a dit qu’il nous fera recevoir par un de ces collaborateurs à qui nous allons remettre notre motion. Nous appelons toute la jeunesse ivoirienne à se mobiliser aujourd’hui pour la manifestation.
L.P. : Le RJDP organise une marche pour le 15 mai prochain. Quel est votre avis sur cette manifestation ?
T.M. : Sur le principe, nous pensons que toute initiative qui nous permettra d’aller aux élections, est à encourager. Nous soutenons donc cette marche qui vise à arracher les élections à Laurent Gbagbo. Ceci étant, le RJDP a entrepris une série de rencontres des structures de jeunes. La CPC est en attente que les points de vue soient échangés sur ce sujet. Nous pensons qu’après le 15 mai, il sera important qu’une plate-forme se met en place en vue d’une synergie dans les futures actions. Dans tous les cas de figure, nous considérons que la manifestation du 6 mai prépare cetlle du 15 mai.
JCC
Touré Mamadou : D’abord, il faut préciser qu’un sit-in est un moyen d’expression démocratique. Nous organisons ce sit-in pour faire pression afin qu’il y ait déblocage du processus électoral et pour demander des sanctions ciblées contre les auteurs. Nous demandons à l’ONU de sanctionner les auteurs du blocage. C’est pourquoi nous sommes là ce matin.
L.P. : Mais la préfecture de police s’oppose à la tenue de ce sit-in. Allez-vous vous plier à cette injonction ?
T.M. : Nous n’avons rien reçu de formelle dans ce sens de la part de la préfecture de police. Même s’il y a une telle décision, nous n’accepterons pas qu’elle prenne le pas sur notre droit constitutionnel de manifester pacifiquement. Nous maintenons notre sit-in. Car, se soumettre à cette injonction, c’est donner un mauvais signal par rapport à la marche du 15 mai. Nous avons rencontré M. Choi, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Il nous a dit qu’il nous fera recevoir par un de ces collaborateurs à qui nous allons remettre notre motion. Nous appelons toute la jeunesse ivoirienne à se mobiliser aujourd’hui pour la manifestation.
L.P. : Le RJDP organise une marche pour le 15 mai prochain. Quel est votre avis sur cette manifestation ?
T.M. : Sur le principe, nous pensons que toute initiative qui nous permettra d’aller aux élections, est à encourager. Nous soutenons donc cette marche qui vise à arracher les élections à Laurent Gbagbo. Ceci étant, le RJDP a entrepris une série de rencontres des structures de jeunes. La CPC est en attente que les points de vue soient échangés sur ce sujet. Nous pensons qu’après le 15 mai, il sera important qu’une plate-forme se met en place en vue d’une synergie dans les futures actions. Dans tous les cas de figure, nous considérons que la manifestation du 6 mai prépare cetlle du 15 mai.
JCC