Nobel Assamoi Yao n’a pas survécu à sa leucémie décelée en novembre 2008. Décédé le 16 avril à Genève à l’âge de 8 ans, il a été enterré samedi dernier à Arraguié, son village natal, en présence du manager de Drogba (Thierno Seydi). La levée du corps a eu lieu à Ivosep, le même jour.
Le gamin aura donc lutté en vain contre la mort. Admis en 2008 au service de pédiatrie du Chu de Treichville, il était suivi par le docteur Attébi Yao. Ses parents, notamment son père, Abel Assamoi, professeur de français, se sont battus pour faire face aux frais que nécessitaient ses soins.
N’ayant plus de moyens, le désespoir les gagnait lorsque le 31 mars 2009, une porte de salut s’ouvrait à eux. Ce jour-là, visitant les blessés de la bousculade du 29 mars 2009 survenue au stade Félix Houphouet-Boigny, lors du match Côte d’Ivoire-Malawi, Didier Drogba, le capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire, est conduit à la chambre du petit Nobel, qui avait à son chevet sa mère. Elle explique : «Drogba m’a donné sur le champ une somme d’argent pour m’aider à soigner mon fils». Il m’a tourné le dos et il partait. Mais une voix intérieure me disait de ne pas le laisser partir comme ça. Je l’ai alors rattrapé et je lui ai dit que mon mari et moi étions à bout de souffle financièrement.
Et que je souhaitais qu’il envoie mon enfant dans un centre spécialisé en Europe. Il m’a regardé, m’a dit qu’il avait compris, mais qu’il ne me promettait rien. J’étais soulagée, car dans son regard, j’ai senti qu’il allait faire quelque chose.». Dès lors, les choses sont allées vite. Le buteur de Chelsea a actionné sa Fondation basée à Abidjan, qui a pris en charge Nobel Yao pour plus de 100 millions de Fcfa. Le 11 septembre 2009, ce dernier s’est envolé, avec sa mère, pour la Suisse, pour des soins intensifs à l’hôpital Cantonal de Genève. Là-bas, il a été admis au service oncologique de la pédiatrie du professeur Pazvek et suivi par le Dr Osaïm. Après trois chimiothérapies et une greffe (qui n’a pas réussi) le 25 février 2010, Nobel Assamoi Yao est décédé en début de soirée du 16 avril 2010.
Edgar Yéboué
Le gamin aura donc lutté en vain contre la mort. Admis en 2008 au service de pédiatrie du Chu de Treichville, il était suivi par le docteur Attébi Yao. Ses parents, notamment son père, Abel Assamoi, professeur de français, se sont battus pour faire face aux frais que nécessitaient ses soins.
N’ayant plus de moyens, le désespoir les gagnait lorsque le 31 mars 2009, une porte de salut s’ouvrait à eux. Ce jour-là, visitant les blessés de la bousculade du 29 mars 2009 survenue au stade Félix Houphouet-Boigny, lors du match Côte d’Ivoire-Malawi, Didier Drogba, le capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire, est conduit à la chambre du petit Nobel, qui avait à son chevet sa mère. Elle explique : «Drogba m’a donné sur le champ une somme d’argent pour m’aider à soigner mon fils». Il m’a tourné le dos et il partait. Mais une voix intérieure me disait de ne pas le laisser partir comme ça. Je l’ai alors rattrapé et je lui ai dit que mon mari et moi étions à bout de souffle financièrement.
Et que je souhaitais qu’il envoie mon enfant dans un centre spécialisé en Europe. Il m’a regardé, m’a dit qu’il avait compris, mais qu’il ne me promettait rien. J’étais soulagée, car dans son regard, j’ai senti qu’il allait faire quelque chose.». Dès lors, les choses sont allées vite. Le buteur de Chelsea a actionné sa Fondation basée à Abidjan, qui a pris en charge Nobel Yao pour plus de 100 millions de Fcfa. Le 11 septembre 2009, ce dernier s’est envolé, avec sa mère, pour la Suisse, pour des soins intensifs à l’hôpital Cantonal de Genève. Là-bas, il a été admis au service oncologique de la pédiatrie du professeur Pazvek et suivi par le Dr Osaïm. Après trois chimiothérapies et une greffe (qui n’a pas réussi) le 25 février 2010, Nobel Assamoi Yao est décédé en début de soirée du 16 avril 2010.
Edgar Yéboué