Le commandant des Forces nouvelles (FN) pour la zone de Bouna, à l'Est du pays, a entrepris de sensibiliser ses hommes et les populations de la localité au règlement pacifique des différends. Il s'est confié, hier, à l'Onuci dans le cadre de cette campagne. « Le conseil que j'ai à donner à la population et aux éléments, c'est de ne plus utiliser des armes pour régler des problèmes », a dit Mourou Ouattara. Son appel à l'usage du dialogue fait suite à des affrontements qui ont fait deux morts entre des éléments FN, jeudi dernier, à Bouaké. L'altercation entre des hommes des compagnies Guépard du sergent-chef Chérif Ousmane, commandant de la zone de Bouaké et Anaconda d'Issiaka Ouattara (Wattao), chef d'état-major adjoint des Forces Armées des Forces nouvelles (FaFn) avait été qualifiée d' « incident malheureux » par la hiérarchie de l'ex-rébellion. Ces affrontements avaient également causé la mort d'un civil, un élève. Lundi, un autre incident a vu la mort par « trois balles », toujours à Bouaké, d'un élément du sergent-chef Chérif Ousmane, selon le confrère Fraternité Matin, qui rapporte l'information dans sa parution de mercredi.
Pour éviter que ce type d'incidents fatal se répète, Mourou Ouattara préconise des échanges francs. « On doit s'asseoir autour d'une table pour parler », énonce-t-il, et d'exhorter en disant que « les armes doivent rester dans les casernes ». Car, pour lui, les armes ne doivent pas servir à régler des problèmes même s'ils sont très graves. S'«il faut ranger les armes et discuter», il faut aussi « protéger » les populations qui sont nos parents à tous.
Bidi Ignace
Pour éviter que ce type d'incidents fatal se répète, Mourou Ouattara préconise des échanges francs. « On doit s'asseoir autour d'une table pour parler », énonce-t-il, et d'exhorter en disant que « les armes doivent rester dans les casernes ». Car, pour lui, les armes ne doivent pas servir à régler des problèmes même s'ils sont très graves. S'«il faut ranger les armes et discuter», il faut aussi « protéger » les populations qui sont nos parents à tous.
Bidi Ignace