C`est à sa résidence de la Riviera 3 que le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci), Mabri Toikeusse, a reçu les responsables du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp). De quoi s`est-il agi au cours des échanges ? A suivre les mouvements des patrons du Rjdp après le tête-à-tête, l`on pourrait affirmer que leur hôte a fait une requête à laquelle ils devaient donner une suite. En effet, suite au conclave, Karamoko Yayoro du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr), Kouadio Konan Bertin de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (JPdci), Kouadio Yao Séraphin de la Jeunesse de l`Udpci et Diomandé Mamadou Noël de la Jeunesse du Mouvement des forces d`avenir (JMfa) sont sortis de la résidence. Ils se sont mis à l`écart pour échanger brièvement avant de laisser les numéros un du Rjr et de la JUdpci retourner échanger avec l`ex-ministre des Transports. De retour, Karamoko Yayoro, président en exercice du directoire du Rjdp, a confié que leur hôte voulait être instruit du niveau de mobilisation de ses jeunes, relativement à la marche du 15 mai. « Nous lui avons fait le point. Il a pris bonne note. Et comme ce soir (hier, ndlr), les quatre leaders se retrouvent pour donner la position définitive, nous lui avons exprimé nos sentiments qui sont qu`il faut que nous puissions prendre toutes nos responsabilités », a-t-il confié non sans avoir ajouté que Mabri Toikeusse partage cette préoccupation. Se voulant rassurant à l`endroit des militants, le chef des jeunes d`Alassane Ouattara a argué que ses amis et lui ne les trahiront « jamais ». « Nous demandons à nos militants de rester mobilisés et de faire confiance à nos leaders. De savoir que nous quatre ici, nous n`allons jamais les trahir. Une chose est sûre, les jeunes prendront de plus en plus d`initiatives. Et ils seront au devant de la lutte pour arracher la démocratie, pour arracher les élections avec ou sans Laurent Gbagbo », a-t-il soutenu tout en exprimant sa « confiance » aux leaders de leurs différents partis. Selon lui, il y a un « minimum pour aller à des négociations avant de céder quoique ce soit » : les 5,3 millions de la liste blanche qui doit être intouchée, l`obtention de la date des élections et le mode opératoire qui doit être consensuel concernant le million trois cents.
Bamba K. Inza
Bamba K. Inza