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Politique Publié le mercredi 12 mai 2010 | Nord-Sud

Martin Fofié Kouakou à propos de l`encasernement : “L`opération débute bientôt”

© Nord-Sud Par DR
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Photo d`archives. Soldats des Forces armées des Forces nouvelles
Les Forces nouvelles (Fn) n`entendent pas se dérober, relativement à la question du désarmement et de l`encasernement de leurs éléments. Telle peut être résumée la visite rendue, hier, par le mythique commandant de la zone 10 des Forces nouvelles, Martin Fofié Kouakou, au représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies près la Côte d`Ivoire, Young Jin Choi. La rencontre qui a duré environ une demi-heure a eu pour cadre le quartier général de l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (Onuci). « Korhogo va connaître bientôt le redémarrage de l`encasernement. L`encasernement débutera bientôt parce qu`il y a des dispositions que nos premiers responsables sont en train de prendre et je pense que d`ici peu, tout sera calé. Nous sommes militaires, c`est-à-dire des exécutants. Dès qu`on donnera le top-départ, nous exécuterons sans hésitation, ni murmure », a assuré Martin Fofié Kouakou, convaincu d`avoir rassuré le patron de l`Onuci. « Je suis donc venu parler de ce volet avec M. Choi et le rassurer de notre disponibilité par rapport à l`accord politique de Ouaga, conformément aux aspects militaires. Je suis heureux de cette rencontre », a déclaré à sa sortie d`audience, le commandant de la zone 10. L`importance et la symbolique de la rencontre tiennent sans doute au fait que Martin Fofié Kouakou est, aujourd`hui, présenté comme un irréductible dans la hiérarchie militaire de l`ex-rébellion et qu`il est le commandant de la zone qui va abriter la première phase de l`encasernement. De l`avis de Fofié Kouakou, le débat sur les terminologies « désarmement » et « encasernement » est puéril. Car, pour lui, « On ne peut pas encaserner les gens et laisser les armes dehors. Qui dit encasernement dit donc désarmement ». Les sanctions onusiennes qui frappent le commandant Fn n`étaient donc pas le motif du déplacement comme cela a été avancé. « Le problème des sanctions n`était pas à l`ordre du jour », a-t-il clarifié.

Marc Dossa
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