Les chrétiens catholiques vont célébrer, jeudi, l’Ascension. A l’occasion de cette fête, le point des activités de réhabilitation des grands édifices catholiques passe à la loupe.
Le chantier de restauration et de réfection de la cathédrale St Paul d’Abidjan est en cours. Cet édifice religieux a été réalisé par l’architecte italien Aldo Spirito, à l’initiative du président Félix Houphouet-Boigny. Débutée en 1980, la construction de cet édifice, estimé à 6 milliards de Fcfa, a été achevée le 10 août 1985. Ce joyau était menacé, par un réel danger. Le déboulonnage progressif des tuyaux métalliques qui tiennent tout le bâtiment pouvait causer son écroulement. Outre cela, la salle de prière était dans un état méconnaissable. L’extérieur n’a pas été épargné. Le revêtement était en voie de disparition. L’ascenseur du clocher et les câbles ne fonctionnaient plus. A cela s’est ajouté le vol des boîtiers des poteaux électriques qui éclairaient l’arrière-cour. A cette époque, le constat est encore plus alarmant. A cause des fissures de la toiture, l’autel était inondé par les eaux de pluie. Tant de dégâts auxquels il fallait faire face avant la fête du jubilé d’argent prévu en août. Ces dégâts commencent à devenir un vieux souvenir. La réhabilitation est en cours. L’extérieur a maintenant une allure plus reluisante. Les murs du bâtiment ont été repeints. 80% des travaux sont terminés, selon le père Baya Klohi Jean, 2ème vicaire de la cathédrale. « La peinture, les travaux de la toiture et des murs sont achevés. Il ne reste que les travaux d’électricité », a-t-il indiqué. Le père-économe a aussi noté que tous les travaux de l’intérieur sont quasiment finis. Et, la cathédrale peut servir. En témoignent les messes qui sont désormais dites à l’intérieur. Toutefois, l’homme de Dieu a tenu à rassurer les chrétiens : « le jour du jubilé, vous verrez une cathédrale flambant neuve ». Plusieurs activités ont été menées pour faire rentrer les sous pour la réfection de la maison de Dieu. Des gadgets ont été vendus. Une fête de ventes de charité a eu lieu la semaine dernière. Toutes ces ventes visent à rembourser les travaux de réhabilitation qui ont été préfinancés par une entreprise. « Il faut que les chrétiens et toutes les bonnes volontés nous aident à rembourser cet argent », a-t-il indiqué. Le sanctuaire marial d’Attécoubé est aussi confronté au problème de réhabilitation. Bien qu’ayant été rénové en 2007, le sommet est recouvert de moisissure. Les murs également. La statue de Marie n’échappe pas à ces dégâts. La peinture a pris un coup de vieilesse. Les herbes ont envahi le gazon. Selon un paroissien rencontré sur les lieux, lundi soir, cet état de délabrement vient du fait qu’il n’y a pas de moyens pour l’entretien de cet édifice. Selon lui, le clergé ne fait que ce qu’il peut. En ce moment, le système électrique et le clocher sont en réfection. Il a aussi rappelé qu’en 2007, le clergé avait organisé une collecte de fonds pour la restauration à l’occasion des 20 ans de ce lieu dédié à la Vierge Marie. A cette époque, les travaux concernaient l’étanchéité et la peinture. Selon une autre paroissienne, le montant recueilli auprès des donateurs avait permis de faire les travaux et une partie a servi au fonctionnement de l’édifice. Probablement que pour ses 25 ans en 2013, le sanctuaire marial fera une nouvelle quête de fonds pour sa rénovation.
Adélaïde Konin
Le chantier de restauration et de réfection de la cathédrale St Paul d’Abidjan est en cours. Cet édifice religieux a été réalisé par l’architecte italien Aldo Spirito, à l’initiative du président Félix Houphouet-Boigny. Débutée en 1980, la construction de cet édifice, estimé à 6 milliards de Fcfa, a été achevée le 10 août 1985. Ce joyau était menacé, par un réel danger. Le déboulonnage progressif des tuyaux métalliques qui tiennent tout le bâtiment pouvait causer son écroulement. Outre cela, la salle de prière était dans un état méconnaissable. L’extérieur n’a pas été épargné. Le revêtement était en voie de disparition. L’ascenseur du clocher et les câbles ne fonctionnaient plus. A cela s’est ajouté le vol des boîtiers des poteaux électriques qui éclairaient l’arrière-cour. A cette époque, le constat est encore plus alarmant. A cause des fissures de la toiture, l’autel était inondé par les eaux de pluie. Tant de dégâts auxquels il fallait faire face avant la fête du jubilé d’argent prévu en août. Ces dégâts commencent à devenir un vieux souvenir. La réhabilitation est en cours. L’extérieur a maintenant une allure plus reluisante. Les murs du bâtiment ont été repeints. 80% des travaux sont terminés, selon le père Baya Klohi Jean, 2ème vicaire de la cathédrale. « La peinture, les travaux de la toiture et des murs sont achevés. Il ne reste que les travaux d’électricité », a-t-il indiqué. Le père-économe a aussi noté que tous les travaux de l’intérieur sont quasiment finis. Et, la cathédrale peut servir. En témoignent les messes qui sont désormais dites à l’intérieur. Toutefois, l’homme de Dieu a tenu à rassurer les chrétiens : « le jour du jubilé, vous verrez une cathédrale flambant neuve ». Plusieurs activités ont été menées pour faire rentrer les sous pour la réfection de la maison de Dieu. Des gadgets ont été vendus. Une fête de ventes de charité a eu lieu la semaine dernière. Toutes ces ventes visent à rembourser les travaux de réhabilitation qui ont été préfinancés par une entreprise. « Il faut que les chrétiens et toutes les bonnes volontés nous aident à rembourser cet argent », a-t-il indiqué. Le sanctuaire marial d’Attécoubé est aussi confronté au problème de réhabilitation. Bien qu’ayant été rénové en 2007, le sommet est recouvert de moisissure. Les murs également. La statue de Marie n’échappe pas à ces dégâts. La peinture a pris un coup de vieilesse. Les herbes ont envahi le gazon. Selon un paroissien rencontré sur les lieux, lundi soir, cet état de délabrement vient du fait qu’il n’y a pas de moyens pour l’entretien de cet édifice. Selon lui, le clergé ne fait que ce qu’il peut. En ce moment, le système électrique et le clocher sont en réfection. Il a aussi rappelé qu’en 2007, le clergé avait organisé une collecte de fonds pour la restauration à l’occasion des 20 ans de ce lieu dédié à la Vierge Marie. A cette époque, les travaux concernaient l’étanchéité et la peinture. Selon une autre paroissienne, le montant recueilli auprès des donateurs avait permis de faire les travaux et une partie a servi au fonctionnement de l’édifice. Probablement que pour ses 25 ans en 2013, le sanctuaire marial fera une nouvelle quête de fonds pour sa rénovation.
Adélaïde Konin
