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Économie Publié le vendredi 14 mai 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Finance/Appui aux initiatives de développement - Mohamed Kettani explique les ambitions d’Attijariwafa Bank en Côte d’Ivoire

Première banque à financer les infrastructures économiques de base au Royaume du Maroc, le Groupe Attijariwafa Bank bénéficie de près de 106 années d’expérience. Ce groupe de banque veut dupliquer ses expériences de réussite en Côte d’Ivoire, à travers sa filiale, la SIB (Société ivoirienne de banque). M. Mohamed El Kettani, Président Directeur Général dudit Groupe en a donné l’assurance, à l’issue du Forum Afrique développement tenu à Casablanca.

Le Groupe Attijariwafa Bank est décidé à accompagner le développement en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, il entend donner les moyens à sa filiale, la SIB, pour réaliser les ambitions des actionnaires, celles d’être une banque de proximité, au service de la population. Totalisant 106 années d’expérience, le Groupe s’appuie sur des positions acquises dans plusieurs pays africains. Ce qui fait de lui, un groupe bancaire capable d’accompagner le développement et le progrès en Afrique. «Nous avons acquis des positions confortables dans plusieurs marchés africains en tant que coopérateur bancaire. Nous sommes la principale banque marocaine à financer les infrastructures économiques (Port, aéroport, systèmes d’irrigation). Nous souhaitons le dupliquer au sein de nos filiales dans les pays frères. Parce que nous partageons la même sensibilité», explique M. Mohamed El Kettani. Tout en indiquant que le groupe n’ignore pas les réalités africaines. «Nous sommes foncièrement africains. Nous connaissons les problèmes africains, les contraintes et les faiblesses de notre continent. Nous en sommes conscients », ajoute-t-il.

Equipes ivoiriennes
et marocaines : Même
esprit du combat contre la pauvreté
M. Mohamed El Kettani se réjouit de la prompte réaction des équipes ivoiriennes face à la nouvelle politique des actionnaires du groupe Attijariwafa Bank visant à rapprocher la banque de la population, à travers une multiplication des agences. En effet, l’une des actions de la nouvelle politique de développement du groupe a principalement trait à l’achat de nouveaux locaux afin d’être plus proche de la clientèle, des classes moyennes, des PMI/PME. Une idée émise par les responsables d’Attijariwafa Bank et qui n’a eu aucune opposition des Ivoiriens. Toute chose qui a amèné M. Mohamed El Kettani à faire cette promesse : «Nous allons dupliquer nos expériences de réussite, tout en les adaptant au contexte socio-économique ivoirien, notamment les produits et services en faveur des PMI/PME, des grands opérateurs économiques et en faveur des projets d’infrastructures qui seront initiés par le gouvernement ivoirien».
Rêvant ainsi d’une coopération Sud-Sud réussie, le premier patron du Groupe de banque marocain estime que l’on doit s’intéresser au climat des affaires en général. A ce propos, M. Mohamed El Kettani a apprécié la participation massive des décideurs et opérateurs économiques au Forum économique dédié au développement de l’Afrique, tenu à Casablanca les 29 et 30 avril 2010. Une rencontre au cours de laquelle, les problèmes relatifs à la gouvernance, aux procédures administratives, aux procédures judiciaires, aux problématiques liées à l’environnement de façon générale et aux problématiques d’incitation fiscales ont été abordés. Tous ces efforts de rapprochement des décideurs et opérateurs économiques lors de ce sommet, pour M. Mohamed El Kettani, participent à inciter davantage à la promotion et à la création d’entreprises, gage de développement et de progrès.

Aller coûte que coûte
à la coopération
Sud-sud
«Nous sommes condamnés à avancer et à progresser. Nous n’allons pas attendre que les leviers soient actionnés, ou que les obstacles soient levés pour que nous puissions commercer ensemble. Il faut se jeter à l’eau. Il faut entamer le processus de coopération sud-sud. Et par la suite, les entrepreneurs formeront une voix qui va leur permettre d’exprimer leurs besoins auprès des décideurs politiques», a conseillé le premier patron du Groupe Attijariwafa Bank dont l’ambition est de devenir la première banque africaine de financement. Présent dans une dizaine de pays africains et 7 pays d’Europe, le Groupe Attijariwafa Bank jouit d’une notoriété mondiale. Ce qui fait d’elle, une banque en expansion. «C’est ce qu’a fait Attijariwafa Bank. Nous sommes une entreprise privée, cotée à la bourse de Casablanca. Mais nous avons confiance en l’avenir de notre continent. Parce que nous sommes une banque essentiellement africaine. Nous avons tenu compte de tous les obstacles et les freins éventuels. Mais, cela ne nous a pas empêché, en tant qu’acteur privé d’aller vers l’investissement dans une dizaine de pays africains», justifie-t-il. Avant d’ajouter : «Nous sommes conscients de nos faiblesses et atouts».

Le choix raisonnable
de la Côte d’Ivoire par
le Groupe AWB
Le rachat de la SIB s’inscrit dans la stratégie globale du groupe Attijariwafa Bank de développer et accompagner les opérateurs à contribuer à la bancarisation dans les pays de la région ouest africaine et du Maghreb. Aussi le rachat de la SIB est-il motivé par la recherche d'opportunités et de croissance externes du groupe au niveau de la région de l'Afrique de l'Ouest et du centre. Contrôlant aujourd'hui plusieurs sociétés dans les secteurs de l'agro-industrie, les télécoms, les finances, les mines, les assurances.., le groupe croit aux potentialités économiques dont regorge la Côte d’Ivoire. Pour les responsables du groupe bancaire Attijariwafa Bank, il y a des atouts à tous les niveaux. A savoir des infrastructures, de la position géographique du pays et son rôle de leader dans la région sur le plan financier et économique.
Honoré Kouassi

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