L’Hôtel Ivoire d’Abidjan est le site retenu pour abriter la 23ème Assemblée Annuelle du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui aura lieu du 24 au 30 mai prochain. Ainsi, dans le souci de réussir le pari de l’organisation de ces caisses, l’Etat de Côte d’Ivoire, selon son premier responsable, le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a investi cent milliards de F CFA pour sa réhabilitation.
Les acteurs du monde de la finance et de la banque séjourneront à Abidjan du 24 au 30 mai 2010. Ils y seront pour prendre part à la 23ème Assemblée Annuelle du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD). L’Hôtel Ivoire baptisé Village Ivoire, établissement symbole d’Abidjan, devant accueillir ces assemblées annuelles, a été rénovée. Du Palais des congrès à la tour de l’hôtel, en passant par les restaurants, la cuisine, la piscine, la patinoire aménagée en salle de banquets, et trois étages du bâtiment principal, tout a été réhabilité. Donc désormais fin prêt. Comme l’a souligné le chef de l’Etat ivoirien qui était sur les lieux mercredi dernier pour constater l’état d’avancement des travaux de réfection de ce réceptif hôtelier. Cela, à quelques jours de l’ouverture cet événement capital pour la Côte d’Ivoire. Accompagné du premier Ministre Guillaume Soro et de quelques membres du gouvernement, le Chef de l’Etat, sous la conduite de l’architecte Pierre Fakhoury et du Directeur général du Bureau national d’études techniques et du développement (BNETD), Ahoua Don Mello, a visité tout le travail accompli par près de 1500 ouvriers. « Pour le moment, on ne peut pas estimer le coût définitif, parce que le contrat initial qui avait été signé a connu déjà quelques modifications en terme de programme avec le programme de la BAD. Le programme de la Banque Africaine de Développement est venu se rajouter, et donc, il faut reprendre tout. Il faut pouvoir donner une estimation réelle. Mais, ce ne sera pas moins de 100 milliards de francs CFA, en terme de réalité», a dit le Directeur général du Bureau national d’études techniques et du développement (BNETD), Ahoua Don Mello, maître d’œuvre du chantier de réhabilitation. « L’hôtel Ivoire ne peut pas mourir, puisque c’est un monument de la Côte d’Ivoire, de la ville d’Abidjan. C’est un monument qui sur toutes les cartes postales, représente la ville d’Abidjan. Donc, on ne peut pas le laisser mourir. Chaque ville à son symbole. L’hôtel Ivoire est le symbole d’Abidjan. Nous n’allons pas le laisser mourir. Mais il faut dès à présent, instruits par l’expérience, instaurer la rigueur pour que plus jamais, on n’arrive à une telle situation de déchéance. Pour qu’au bout de 50 ans, ceux qui vont nous suivre, n’aient pas à dépenser des milliers de milliards de francs pour restaurer l’hôtel Ivoire », a souligné le Chef de l’Etat, à la fin de la visite, avant de conclure en ces termes : « Il faut dès à présent, instaurer la rigueur dans la gestion».
Jules César
Les acteurs du monde de la finance et de la banque séjourneront à Abidjan du 24 au 30 mai 2010. Ils y seront pour prendre part à la 23ème Assemblée Annuelle du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD). L’Hôtel Ivoire baptisé Village Ivoire, établissement symbole d’Abidjan, devant accueillir ces assemblées annuelles, a été rénovée. Du Palais des congrès à la tour de l’hôtel, en passant par les restaurants, la cuisine, la piscine, la patinoire aménagée en salle de banquets, et trois étages du bâtiment principal, tout a été réhabilité. Donc désormais fin prêt. Comme l’a souligné le chef de l’Etat ivoirien qui était sur les lieux mercredi dernier pour constater l’état d’avancement des travaux de réfection de ce réceptif hôtelier. Cela, à quelques jours de l’ouverture cet événement capital pour la Côte d’Ivoire. Accompagné du premier Ministre Guillaume Soro et de quelques membres du gouvernement, le Chef de l’Etat, sous la conduite de l’architecte Pierre Fakhoury et du Directeur général du Bureau national d’études techniques et du développement (BNETD), Ahoua Don Mello, a visité tout le travail accompli par près de 1500 ouvriers. « Pour le moment, on ne peut pas estimer le coût définitif, parce que le contrat initial qui avait été signé a connu déjà quelques modifications en terme de programme avec le programme de la BAD. Le programme de la Banque Africaine de Développement est venu se rajouter, et donc, il faut reprendre tout. Il faut pouvoir donner une estimation réelle. Mais, ce ne sera pas moins de 100 milliards de francs CFA, en terme de réalité», a dit le Directeur général du Bureau national d’études techniques et du développement (BNETD), Ahoua Don Mello, maître d’œuvre du chantier de réhabilitation. « L’hôtel Ivoire ne peut pas mourir, puisque c’est un monument de la Côte d’Ivoire, de la ville d’Abidjan. C’est un monument qui sur toutes les cartes postales, représente la ville d’Abidjan. Donc, on ne peut pas le laisser mourir. Chaque ville à son symbole. L’hôtel Ivoire est le symbole d’Abidjan. Nous n’allons pas le laisser mourir. Mais il faut dès à présent, instruits par l’expérience, instaurer la rigueur pour que plus jamais, on n’arrive à une telle situation de déchéance. Pour qu’au bout de 50 ans, ceux qui vont nous suivre, n’aient pas à dépenser des milliers de milliards de francs pour restaurer l’hôtel Ivoire », a souligné le Chef de l’Etat, à la fin de la visite, avant de conclure en ces termes : « Il faut dès à présent, instaurer la rigueur dans la gestion».
Jules César
