Le président de la Conférence des présidents de football de Côte d'Ivoire, Salif Bictogo, était l'invité du premier forum de l'Union nationale de la presse sportive (Unpsci) mercredi 11 mai dernier au siège de ladite union à Treichville. L'invité de l'Unpsci a d'abord mis fin à cette rumeur présentant la conférence comme une structure qui chercherait à renverser le président Jacques Anouama. " Retenez que nous ne sommes pas à la Conférence des présidents de club pour combattre le président Anouma. Ce qu'il faut retenir, c'est que nous soutenons toujours celui qui dirige notre football. Jusqu'à preuve du contraire, Jacques Anouma est et reste notre président. Son mandat finit certes en 2011, mais il ne nous a pas encore dit qu'il ne se représentera plus ", a-t-il martelé. C'est Kuyo qui a demandé la démission du président Jacques lors d'une réunion entre ce dernier et trois membres de la Conférence des présidents, à savoir Me Ouégnin, Kuyo et moi-même. Nous avons été surpris par cette attitude du président Kuyo. D'ailleurs, nous ne l'avons pas suivi dans cette curieuse démarche", a-t-il soutenu concernant le président de l’Africa. Cependant, le président du Stella précise. " Nous ne sommes pas des suiveurs. Notre rôle est d'accompagner le président dans la gestion de notre football tout en apportant des critiques constructives pour l'intérêt du football ivoirien. D'où notre présence au sein de la ligue professionnelle", a souligné le président de la Conférence qui estime que beaucoup reste à faire au plan local. " Si les Eléphants constituent la vitrine de notre football, il nous appartient de faire en sorte qu'il y ait des retombées positives sur le football local. C'est donc à ce niveau que beaucoup reste à faire ". Au total, l'invité de l'Unpsci est convaincu que le développement du football ivoirien doit être l'effort conjugué de tous les acteurs.
De Bouaffo
De Bouaffo