Permanent du Pdci-Rda à Toulépleu et l'un des membres influents du Rhdp, Barthélémy Djimarie dit être menacé. Dans cette interview, il explique la situation que lui et bien d'autres responsables du Rhdp vivent en ce moment à Toulépleu.
Depuis quand êtes-vous l'objet de menaces ?
Depuis jeudi dernier (ndlr : 13 mai) dans la soirée je suis l'objet de menaces. J'ai été appelé par des personnes dont je préfère garder les noms. Ces personnes ont pris part à une réunion dirigée par des ressortissants de Toulépleu, résidant à Abidjan et responsables du Fpi à Toulépleu. A cette réunion à laquelle ont pris part des ex-combattants, il a été décidé de mon assassinat parce que je gène. Il a été relevé que pour le compte du Rhdp, j'ai dénoncé tous les ressortissants libériens qui, avec de faux certificats de nationalité scannés, se sont fait inscrire sur la liste électorale.
Avez-vous effectivement dénoncé les individus en question?
Oui, nous avons déposé une plainte à la gendarmerie de Toulépleu qui l'a transférée au Parquet de Daloa. Maintenant je reçois des coups de fils anonymes. On me menace. Ces gens disent qu'ils ont assassiné Ténin Jean Claude, secrétaire de section de la sous-préfecture de Péhé et qu'il n'y a rien eu. Ils n'ont eu aucun problème. Qu'ils sont prêts à faire la même chose pour moi car je suis gênant.
Combien de personnes avez-vous dénoncé ?
Nous nous sommes plaints pour dénoncer une vaste fraude sur 724 personnes qui se sont fait inscrire frauduleusement sur la liste électorale pour le compte du Fpi. Ces personnes sont toutes des Libériens.
Avez-vous informé les autorités locales des menaces que vous recevez ?
Nous avons saisi les autorités locales et aujourd'hui (Ndlr : hier), j'ai saisi mon parti, le Pdci-Rda, à travers le secrétaire général, Alphonse Djédjé Mady. J'ai aussi saisi le délégué départemental, Son Robert, et M. énis Kah Zion.
D'autres militants sont-ils menacés ?
Tous les ténors du Rhdp sont menacés. A part moi, il y a Ouattara Sonan Drissa du Rdr, Tohia Mathias, également du Rdr, Bah Julien de l'Udpci, Troh Constant du Mfa. Tous, nous sommes menacés.
Quelle est la réaction des militants face à la situation que vous vivez ?
Les militants ne cessent de venir à mon domicile pour assurer ma sécurité. Il y en a qui dorment chez moi pour me sécuriser. Les Forces de l'ordre, elles, observent. Je ne sais pas s'ils attendent des instructions qui viendraient d'ailleurs.
Quel est votre état d'esprit en ce moment ?
Je brave cette situation. Mais je suis en train de perdre ma sérénité car les membres de ma famille, eux aussi sont appelés pour être menacés. J'attends que le Pdci et le Rhdp fassent quelque chose.
Que souhaitez-vous que le parti fasse dans l'immédiat ?
Je souhaite que nos responsables informent les forces onusiennes pour que notre sécurité soit assurée. Compte tenu des menaces, nous avons annulé nos réunions hebdomadaires dont nous avons transmis le programme aux autorités préfectorales. Le Fpi est en perte de vitesse à Toulépleu. Ils ont peur et ils nous menacent.
Interview réalisée au téléphone par Diarrassouba Sory
Depuis quand êtes-vous l'objet de menaces ?
Depuis jeudi dernier (ndlr : 13 mai) dans la soirée je suis l'objet de menaces. J'ai été appelé par des personnes dont je préfère garder les noms. Ces personnes ont pris part à une réunion dirigée par des ressortissants de Toulépleu, résidant à Abidjan et responsables du Fpi à Toulépleu. A cette réunion à laquelle ont pris part des ex-combattants, il a été décidé de mon assassinat parce que je gène. Il a été relevé que pour le compte du Rhdp, j'ai dénoncé tous les ressortissants libériens qui, avec de faux certificats de nationalité scannés, se sont fait inscrire sur la liste électorale.
Avez-vous effectivement dénoncé les individus en question?
Oui, nous avons déposé une plainte à la gendarmerie de Toulépleu qui l'a transférée au Parquet de Daloa. Maintenant je reçois des coups de fils anonymes. On me menace. Ces gens disent qu'ils ont assassiné Ténin Jean Claude, secrétaire de section de la sous-préfecture de Péhé et qu'il n'y a rien eu. Ils n'ont eu aucun problème. Qu'ils sont prêts à faire la même chose pour moi car je suis gênant.
Combien de personnes avez-vous dénoncé ?
Nous nous sommes plaints pour dénoncer une vaste fraude sur 724 personnes qui se sont fait inscrire frauduleusement sur la liste électorale pour le compte du Fpi. Ces personnes sont toutes des Libériens.
Avez-vous informé les autorités locales des menaces que vous recevez ?
Nous avons saisi les autorités locales et aujourd'hui (Ndlr : hier), j'ai saisi mon parti, le Pdci-Rda, à travers le secrétaire général, Alphonse Djédjé Mady. J'ai aussi saisi le délégué départemental, Son Robert, et M. énis Kah Zion.
D'autres militants sont-ils menacés ?
Tous les ténors du Rhdp sont menacés. A part moi, il y a Ouattara Sonan Drissa du Rdr, Tohia Mathias, également du Rdr, Bah Julien de l'Udpci, Troh Constant du Mfa. Tous, nous sommes menacés.
Quelle est la réaction des militants face à la situation que vous vivez ?
Les militants ne cessent de venir à mon domicile pour assurer ma sécurité. Il y en a qui dorment chez moi pour me sécuriser. Les Forces de l'ordre, elles, observent. Je ne sais pas s'ils attendent des instructions qui viendraient d'ailleurs.
Quel est votre état d'esprit en ce moment ?
Je brave cette situation. Mais je suis en train de perdre ma sérénité car les membres de ma famille, eux aussi sont appelés pour être menacés. J'attends que le Pdci et le Rhdp fassent quelque chose.
Que souhaitez-vous que le parti fasse dans l'immédiat ?
Je souhaite que nos responsables informent les forces onusiennes pour que notre sécurité soit assurée. Compte tenu des menaces, nous avons annulé nos réunions hebdomadaires dont nous avons transmis le programme aux autorités préfectorales. Le Fpi est en perte de vitesse à Toulépleu. Ils ont peur et ils nous menacent.
Interview réalisée au téléphone par Diarrassouba Sory
