40 mn : c’est le temps que les passagers d’un véhicule Massa qui se rendait récemment, à Abidjan a mis au corridor de Gagnoa. Tout ceci, par la faute de Kouassi Bi, Sergent chef de police qui réclamait la somme de 500F CFA à un passager, prénommé Ange. Lequel n’aurait pas tous ses papiers complets. En effet, le racket en Côte d’Ivoire, quoi qu’on en dise, a atteint un point culminant. Malgré la campagne de proximité invitant d’une part, les Forces de défense et de sécurité (Fds), à tourner le dos à cette pratique honteuse, et d’autre part, les populations, notamment les automobilistes, à ne pas se rendre complices de cette pratique, le mal persiste. Les hommes du général Philippe Mangou, chef d’état-major des armées, ne veulent pas entendre parler de cette campagne de sensibilisation de leurs oreilles. Lors d’un contrôle des pièces d’identité au corridor de Gagnoa, un passager d’un véhicule a été contraint de payer la somme de 500f cfa pour pièces incomplètes. Tous les passagers sont descendus pour demander pardon à M. Kouassi Bi qui était chargé du contrôle ; mais il ne voulait pas libérer le nommé Ange. Ce dernier n’ayant plus d’argent en poche, une personne de bonne volonté a finalement donné 500f au sergent afin que le véhicule puisse quitter les lieux. En tout cas, les Ivoiriens sont unanimes à reconnaître que l’intensification de la lutte contre le racket serait bienvenue puisque les choses n’ont guère évolué. Malgré les discours pompeux et les grandes rencontres, les oiseaux de proie continuent de salir cette corporation.
Kevin Bakou
(Correspondant régional)
Kevin Bakou
(Correspondant régional)
