Ils étaient une centaine à manifester, hier matin, devant le ministère des Transports au Plateau en signe de protestation contre la suppression de l’agrément du groupement des affréteurs chargeurs de Côte d’Ivoire (Gacci). Les travailleurs de cette structure, réduits au chômage depuis le 7 mai dernier par l’arrêté ministériel N° 202/MT/CAB, prise par Albert Flindé, ont protesté. « Nous sommes pour la concurrence et non le monopole », « Nous voulons travailler », tels sont les écriteaux que l’on pouvait lire sur les pancartes que brandissaient les manifestants. Selon, M. Allah Martin Koffi, chargé de communication de la Gacci, le ministre ne leur a pas donné copie de son arrêté. « C’est plutôt l’Office ivoirien des chargeurs qui brandit cette copie pour nous empêcher de travailler. Nous sommes venus ce matin pour savoir les raisons de la prise de cet arrêté. », a t-il indiqué. Pour ce dernier, c’est le pain de plus de 380 jeunes que l’arrêté de Flindé hypothèque ainsi. « Ce n’est pas juste et nous n’accepterons jamais cela. Si tous les ministres devraient remettre en cause les signatures de leur prédécesseurs, le pays ne s’en sortirait pas», a-t-il menacé.
Faut-il le rappeler, le ministre Albert Flindé en suspendant les activités du Gacci a invoqué une concession exclusive à l’Oic. Furieux, les membres envisagent paralyser toutes les activités de convoyage en destination du Mali et du Burkina.
Faut-il le rappeler, le ministre Albert Flindé en suspendant les activités du Gacci a invoqué une concession exclusive à l’Oic. Furieux, les membres envisagent paralyser toutes les activités de convoyage en destination du Mali et du Burkina.
