C’est à l’âge de 7 ans que Zokou Firmin a quitté sa terre natale pour Nantes (France). Lui, le natif de Daloa (Il est né le 9 mars 1984), a commencé à s’intéresser aux arts martiaux notamment au taekwondo. Firmin a véritablement découvert le tatami pour la première fois à 17 ans. Très vite, il a appris et ne respire plus que par le taekwondo. Ce féru de l’art martial a d’ailleurs rapidement mis en place un centre d’entraînement et d’enseignement aux techniques de combat du taekwondo. Son club l’« Usmt » (Union sportive des métros transilian) est basé à Paris, œuvre d’une collaboration entre le promoteur et le service de métro de Paris. Selon Firmin, il enseigne la discipline depuis novembre 2009. C’est ainsi que le bon enfant de la cité des Antilopes se fait remarquer par les dirigeants de la fédération ivoirienne de taekwondo dirigée par le ministre Bamba Cheick Daniel. Il est logiquement appelé en équipe nationale pour participer à la 7ème édition de la Coupe du monde de taekwondo francophone au Bénin (1-3 mai). Et, le coup d’essai fut un coup de maître ! Recruté dans la catégorie des seniors de plus de 80 kilos, l’encadreur du club Usmt s’est hissé sur la première marche du podium. Il a décroché la médaille d’Or et a été élu meilleur combattant du championnat de la francophonie. Il a également été élu athlète le plus élégant. Zokou Firmin a battu, pour sa première sortie, le Nigérien Hama Alzouma par un score de 22 à 23 après un rude combat entre le Haïtien Bassoum Mamoudou et lui en demi-finale. Firmin s’est par la suite montré sans pitié face au Malien Koné Oumar en finale (27-4). Désormais, il se présente comme l’étoile montante du taekwondo ivoirien. « Je suis venu pour rehausser le niveau du taekwondo ivoirien, qui ne doit plus être considéré comme un sport mineur », déclare-t-il. Pour la petite histoire, Zokou Firmin est modèle photo, photographe et artiste-musicien.
Bahi K.
Bahi K.