Lili Koffi, créatrice de bijoux et accessoires présente le vendredi 21 mai, à l’Atonium, en zone 4, sa première collection de bijoux « Africa Chic ». Ce sont 120 bijoux qui dévoileront son style et son savoir faire. Sa collection est le fruit d’une année de travail. Rencontrée le dimanche 16 mai, à son domicile en zone 4, la créatrice de bijoux et accessoires voit en sa première exposition-vente un gros défi à relever. Perfectionniste, Lili Koffi, à travers ses créations, ne veut pas se confiner dans le cliché de « tout ce qui est africain ou ethnique ». Car, indique-t-elle, ses bijoux sont portées par les femmes de diverses horizons : européennes, noires, asiatiques, etc. Aussi peuvent-elles être portées autant sur un jean que sur un tailleur. « Partout », rassure-t-elle. Ce qui sera démontré par un défilé prévu de mannequins qui feront des passages en boubou, en pagne, en tenue traditionnelle et de soirée. Cette diversité dans la création de Lili Koffi relève de son goût personnel « pour les belles choses » et de son ouverture sur le monde car les goûts diffèrent. « Le bijou fait la différence. Quand je mets un bijou, je veux qu’il sorte de l’ordinaire. Le bijou en lui seul peut constituer un vêtement pour une femme», exprime-t-elle son goût. Sa marque de fabrique : assemblage de poids baoulé et de perles. Perles semi précieuses, soit importées, précisément faits à la main pour aboutir à des « colliers pour de vraies dames ». Mais, les créations de l’accessoiriste Lili Koffi, selon elle, ne sont pas faites que d’or, de poids baoulé et de brillance. Si l’expérience de création de bijoux pour Lili Koffi date d’il y a un an, le déclic pour la parure est parti du concours Miss Côte d’Ivoire 1998. La créatrice Aya Konan avait fait porter à Aicha Rami une parure qui, se rappelle Lili, est restée gravée dans la tête de tout le monde. Mais, c’est Nicole Amian qui lui inspire en réalité la merveilleuse idée d’exploiter les bijoux africains auxquels elle donne sa touche. Si, par comparaison, certains regards sur ses œuvres, voient dans les bijoux de Lili des touches qui rappellent Aya Konan, la jeune créatrice de bijoux et accessoires Lili Koffi fait savoir qu’il « y a la touche Lili Koffi ». N’ayant pas fait d’école de bijouterie, Lili s’est naturellement formée, par passion. «Ça ne peut être qu’un honneur pour elle car j’ai toujours aimé Aya Konan. Je trouve d’ailleurs dommage qu’on ne la voit plus sur l’échiquier de la mode. Si tout se passe bien, on entendra dans l’avenir parler de Lili Koffi», admet-elle. Donnant ainsi sa touche à l’essor de la mode, Lili Koffi pense que « la mode ne doit pas s’arrêter là. On doit aller au-delà».
Koné Saydoo
Koné Saydoo