Force est de reconnaître que 95% des mendiants viennent des pays frontaliers. Et au nom des accords de la libre circulation des personnes et des biens, les forces de défense et de sécurité pour ces raisons sont obligées de leur faciliter l’accès sur le territoire ivoirien. La conséquence, on la connait. Ces mendiants ont envahi les rues de la capitale et vouent un culte à la paresse. Impossible de travailler. Puisque, la plupart du temps, ils se font passer pour invalides. Pourtant, nos investigations nous ont permis de savoir que certains parmi eux utilisent le blanc de l’œuf pour avoir les yeux fermés. Et la générosité de notre société est la grande fautive. Il faut arrêter de penser qu’en donnant des pièces de monnaie aux mendiants, on s’achète une place au paradis. Une intervention urgente s’impose de la part des autorités compétentes pour éradiquer ce phénomène. En Europe, on peut citer l’exemple de l’Ong, les Restos du cœur qui distribue plus de 65 millions de repas par an et vient en aide à près de 630 mille personnes. Le meilleur service que l’on puisse rendre aux mendiants bien portant, c’est de refuser de leur enlever leur dignité, leur vie vendue pour si peu en leur donnant chaque fois de l’argent. La misère et la faim, si elles ne sont pas feintes, les inciteront à travailler. Le jour où, ils verront une fenêtre à laver, une maison à peindre, une clôture à réparer, ils recevront considérablement plus que ce qu’ils quémandent dans la rue.
Jules César
Cesaryao32@yahoo.fr
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