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Politique Publié le mercredi 19 mai 2010 | Le Patriote

Le dialogue, l’arme des forts…

«Je pars optimiste et satisfait parce que je me suis aperçu que ce qui pourrait être une divergence n’est en fait, qu’un déficit de communication. Et, dans un même groupe, j’ai dû m’apercevoir du fait que certains pouvaient savoir quelque chose que les autres ne savaient pas. Au total, il n’y avait pas une bonne communication».

Le Président Abdoulaye Wade avait certainement vu juste. Après une visite de 48 heures en terre ivoirienne, il était arrivé à la conclusion que les frères ivoiriens étaient victimes d’un manque de communication. Aussi, avait-il conseillé les parties prenantes « à rechercher sans relâche, des solutions concertées aux questions pendantes afin d’aller aux élections et instaurer définitivement la paix».

C’est dans ce cadre que doivent entrer les consultations engagées par Gbagbo auprès des deux poids lourds du RHDP. Alassane Dramane Ouattara, a certainement saisi, à l’occasion de sa déclaration au sortir de on tête-à-tête avec le chef de l’Etat, la mesure de la responsabilité qui leur incombe. Celle de maintenir le dialogue afin que les Ivoiriens suivent et que les oppositions à extrême, soient évitées. «Le dialogue, disait Houphouët-Boigny, est l’arme des forts et non des faibles, c’est l’arme de ceux qui font passer les problèmes généraux avant les problèmes particuliers, avant les questions d’amour propre. Dans la recherche de la paix juste et durable on ne doit pas hésiter un seul instant, à recourir, avec obstination au dialogue.» Se parler, c’est surtout renforcer la cohésion et éviter les procès d’intention. Engagés dans la compétition électorale, ADO, Bédié et Gbagbo seront des adversaires. Ils ne se feront, certainement pas, de cadeaux. Mais, le seul bien qu’ils auront à protéger, c’est l’intégrité du territoire, la préservation de l’unité nationale, en un mot la protection de la Côte d’Ivoire. Ce bien commun que tous disent aimer. Le dialogue tripartite qui vient d’être amorcé, doit donc se poursuivre. Maintenant, pendant la campagne et après les élections. A défaut d’avoir la paix par l’ONU, par l’UA et par la CEDEAO, si les Ivoiriens peuvent la faire par eux-mêmes et en eux-mêmes, c’est tant mieux. L’essentiel est que la confiance revienne. Car, au préalable, chacun des leaders en qui se reconnait une grande partie de leurs compatriotes, aura compris la nécessité de respecter ses engagements et sa parole. Une autre paire de manche.

Charles Sanga
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