Comment l’Union nationale des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Unapeeci) a accueilli l’idée d’augmenter les frais de scolarité du nouveau président de l’université de Cocody ?
Les bras nous en tombent. Il ne peut pas annoncer ce souhait sans nous concerter. Il est nouvellement élu, nous lui souhaitons la bonne arrivée. Mais il n’est pas question, pour lui, d’augmenter les frais de scolarité d’un centime sans tenir compte de l’avis des parents d’élèves que nous sommes. Nous souffrons déjà face à la cherté de la vie.
S’il vous contacte, allez-vous accepter la hausse du tarif d’inscription ?
Qu’il le fasse d’abord. Il n’y a pas encore eu de contact entre nous. Il faut qu’il nous explique le bien-fondé de sa démarche. Qu’il nous donne les vrais raisons de cette augmentation. Sans explications, nous ne pouvons rien décider. Il ne suffit pas de nous inviter autour d’un pot de vin pour que nous acceptions une telle proposition.
Il nous faut accorder nos violons sur l’acceptation en interne également. C’est seulement en ce moment-là qu’une position va se dégager.
Depuis plus de 30 ans, les frais de scolarité sont toujours de 6.000 Fcfa. Le blocage pour la réalisation du projet n’est-il pas à mettre du côté des parents d’élèves?
Nous sommes pointés du doigt quand il y a des problèmes dans l’environnement académique. C’est pourquoi nous tenons à être non seulement comptables des décisions mais aussi témoins et acteurs privilégiés. A l’enseignement primaire, nous sommes intervenus pour qu’il y ait accalmie. Même le président de la République fait des concertations avant d’annoncer un projet. S’il ne vient pas à nous et qu’il y a des obstacles sur le terrain, ce sera à ses risques et périls.
Propos recueillis par Nesmon De Laure
Les bras nous en tombent. Il ne peut pas annoncer ce souhait sans nous concerter. Il est nouvellement élu, nous lui souhaitons la bonne arrivée. Mais il n’est pas question, pour lui, d’augmenter les frais de scolarité d’un centime sans tenir compte de l’avis des parents d’élèves que nous sommes. Nous souffrons déjà face à la cherté de la vie.
S’il vous contacte, allez-vous accepter la hausse du tarif d’inscription ?
Qu’il le fasse d’abord. Il n’y a pas encore eu de contact entre nous. Il faut qu’il nous explique le bien-fondé de sa démarche. Qu’il nous donne les vrais raisons de cette augmentation. Sans explications, nous ne pouvons rien décider. Il ne suffit pas de nous inviter autour d’un pot de vin pour que nous acceptions une telle proposition.
Il nous faut accorder nos violons sur l’acceptation en interne également. C’est seulement en ce moment-là qu’une position va se dégager.
Depuis plus de 30 ans, les frais de scolarité sont toujours de 6.000 Fcfa. Le blocage pour la réalisation du projet n’est-il pas à mettre du côté des parents d’élèves?
Nous sommes pointés du doigt quand il y a des problèmes dans l’environnement académique. C’est pourquoi nous tenons à être non seulement comptables des décisions mais aussi témoins et acteurs privilégiés. A l’enseignement primaire, nous sommes intervenus pour qu’il y ait accalmie. Même le président de la République fait des concertations avant d’annoncer un projet. S’il ne vient pas à nous et qu’il y a des obstacles sur le terrain, ce sera à ses risques et périls.
Propos recueillis par Nesmon De Laure
