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Art et Culture Publié le jeudi 20 mai 2010 | L’expression

Atteinte à la liberté de la presse - L’Ojpci apporte son soutien à L’Expression

Après l’Unjci et le Gepci, l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (Ojpci) a exprimé hier sa solidarité à L’Expression, victime de persécution de la part des forces de l’ordre.
L’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (Ojpci) n’a pas voulu se taire sur l’acharnement des forces de l’ordre contre L’Expression. Une forte délégation de cette structure s’est rendue hier au siège de votre quotidien préféré pour apporter son soutien aux journalistes, victimes d’un harcèlement de la part des Fds qui cherchent des noises aux correspondants de Gagnoa et de Dabou. Le Vice-président, Lébry Léon Francis, l’argentier Ali Yoda, les conseillers Moussa Kamagaté et Koné Lassina ont rassuré le Directeur de publication, Dembélé Al Séni, de leur solidarité dans cette épreuve. « Nous sommes très sensibles à ce qui vous arrive. Notre devoir est de nous rapprocher des confrères qui sont en difficulté. Nous sommes attachés à notre liberté, à notre droit d’informer et de faire comprendre au lecteur le déroulement des évènements », a indiqué le numéro deux de l’Ojpci, dirigée par Brou Pascal de la Radiodiffusion télévision nationale (Rti). Pour Lébry Léon Francis, ancien patron du quotidien gouvernemental Fraternité Matin, les forces de l’ordre auraient pu saisir le Conseil national de la presse (Cnp), envoyer un droit de réponse ou même se rendre à la rédaction si elles estiment qu’un article les diffame. « La convocation d’un journaliste à la Dst n’est pas la meilleure solution », a déconseillé le prédécesseur de Jean-Baptiste Akrou à Frat-Mat. Il a fait remarquer que L’Expression a, dans les affaires des deux correspondants Gnaoré David et Sam Wakouboué, fait preuve de professionnalisme. « Nous sommes en phase avec vous parce que vous avez fait votre travail de façon professionnelle dans les deux cas incriminés », a reconnu le vice-président Lébry. Cette visite de ces monuments de la presse a ravi à plus d’un titre le Directeur général du Super Ebony 2009. « Nous sommes très sensibles à cette marque d’intérêt qui ne nous surprend guère », a salué Dembélé Al Seni. Il se dit à l’aise dans ces affaires car les deux journalistes ont respecté la déontologie et les règles du métier. « On est mal à l’aise quand un article donne dans l’intox. Mais dans les cas d’espèce, nous estimons que le travail a été fait dans les règles de l’art. Il n’y a donc pas de quoi fouetter un chat », a indiqué le DP du quotidien présent dans les kiosques depuis le 29 juin dernier. Il a expliqué à ses hôtes que le correspondant de Gagnoa, Gnaoré David, a été convoqué à nouveau ce matin (Ndlr : mercredi) à la préfecture de police de la cité du Fromager pour s’entendre dire qu’il doit se rendre à la Dst « au cours de la semaine » pour rencontrer un certain commissaire Djè. « Nous ne savons pas encore tous les contours de cette affaire puisqu’il n’y a pas de poursuite formelle contre notre collaborateur. Cette attitude renforce notre sentiment que nous sommes l’objet d’une persécution », s’est plaint le journaliste. Il a rappelé que le colonel Gnaoré de la brigade de recherche de la gendarmerie a reproché à Sam Wakouboué d’avoir commis « un péché » : faire un commentaire détaché du compte rendu fidèle de la découverte d’une cache d’armes dans une cour commune à Anyama. « Bien qu’ayant reconnu que cela n’est pas une faute en journalisme, l’officier a trouvé le moyen de se plaindre de l’analyse du correspondant de Dabou », a expliqué Dembélé Al Seni.
Nomel Essis
Légende : Le vice-président de l’Ojpci, Lébry Léon Francis, et les membres de sa délégation ont salué le professionnalisme de L’Expression.
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