La Cour suprême a dévoilé le 24 mai dernier la liste définitive des candidats à la présidentielle du 27 juin prochain. Selon l’arrêt rendu par Mamadou Sylla, ‘’Syma’’ qui est le président de cette haute institution judiciaire, ils étaient trente six candidats à avoir déposé leur candidature auprès du greffe de la Cour suprême. A l’arrivée après examen des différents dossiers au cas par cas, 24 ont été jugés valides, aptes à compétir pour le rendez-vous historique du 27 juin et 12 jugés irrecevables. Ces douze candidatures ont été recalées soit pour non production dans les dossiers, du récépissé attestant le versement de la caution (400 millions de FG) exigée, soit pour non production du dossier de candidature, soit pour non production de casier judiciaire ou enfin pour la non production d‘extrait d’acte de naissance. Dans ce lot, on note Mohamed Touré, fils du premier président Ahmed Sékou Touré qui a été présenté par le PDG-RDA, le parti de son père. Pour non production de la caution fixée, sa candidature a été frappée irrecevable. Idem pour Hadja Djènè Saran Camara et pour les mêmes raisons. L’autre rejet qui est soit une petite surprise c’est la non présence sur la liste des présidentiables du nom d’Almamy Ibrahima Barry ‘’AIB’’. Lui, ses rêves se sont vus brisés à ce niveau par la non production d’un extrait de naissance conformément à son lieu de naissance. En lieu et place d’un acte d’extrait de naissance fait ou établi à Beyla où il est né, il a fourni un jugement supplétif établi à son actif à Conakry. Pour cette raison d’inadéquation ou incompatibilité des lieux de naissance, il est éliminé dans la course au fauteuil présidentiel prévue pour le 27 juin prochain.
Bakayoko Youssouf
Bakayoko Youssouf