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Politique Publié le vendredi 28 mai 2010 | L’expression

Fafn / Le comandant Wattao à cœur ouvert sur ses rapports avec Chérif Ousmane: "C’est le vrai amour entre Chérif et moi, les gens se trompent"

© L’expression Par DR
Forces armées des Forces nouvelles - Le commandant Ouattara Issiaka Wattao, chef d`état-major adjoint
Au regard des affrontements internes auxquels on assiste depuis un certain temps, y a-t-il un malaise au sein des FN?
Il n’y a aucun malaise. C’est plutôt vous qui trouvez qu’il y a malaise. Personnellement je ne vois rien. A Abidjan, il y a un gendarme qui a tiré sur un policier. Est-ce à dire qu’il y a malaise au sein des Fds-Ci ? Souvent il y a des éléments zélés qui font des bêtises. Pour une fois encore, je vous rassure qu’il n’y a point de malaise au sein des Fafn. Et j’aimerais que vous vous renseigniez avant d’informer la population. Parce que vous, les journalistes, avez le rôle d’éduquer la population. Il ne faudrait pas donner de fausses informations aux gens, car la Côte d’Ivoire n’a n’en pas besoin en ce moment.

On parle même de crise ouverte entre le commandant Chérif Ousmane qui motive ces altercations…
Il n’y a pas de crise entre Chérif et moi. Je vais vous le dire, Chérif est mon subordonné. Je suis le chef d’état-major adjoint des Fafn. Sincèrement, il n’y a pas de crise entre lui et moi. C’est plutôt le vrai amour, les gens se trompent. Après les évènements, c’est moi-même qui ai calmé la situation, donc je ne vois pas pourquoi vous pouvez parler de crise entre nous. Actuellement, il n’est pas là, il est en permission pour se soigner. Il sera bientôt là, et vous verrez le vrai amour entre Chérif et moi. Tout ceci pour dire que les gens se trompent.

Vos hommes sont toujours en armes. Ne pensez-vous pas que le désarmement devrait se faire plus vite pour mettre un terme à ce genre de situation ?
Il y a un chronogramme qui est sorti. Donc il n’y a pas de problème.

Vous allez conduire bientôt le désarmement, pouvez-vous garantir que les armes à déposer le seront effectivement. Quand on sait que certains éléments peuvent en cacher ?
Celui qui en cache, c’est à ses risques et périls. Etant en caserne, si on attrape un soldat avec une arme déhors, tu feras la prison. C’est la situation normale qui revient en fait. On ne permettra pas aux éléments zélés de faire n’importe quoi. Ça c’est fini ! Une fois entré en caserne, tu déposes ton arme. L’élément n’en usera que pour des missions. C’est vous dire que tout sera pris en charge, personne ne va s’amuser avec son arme en Côte d’Ivoire.

Avez-vous les moyens de contrôle effectif ?
On a ces moyens. Sinon, on ne fera pas l’encasernement.

Pouvez-vous nous dévoiler ces moyens ?
On les a. Mais je ne saurai vous le dire.

Le désarmement devrait se faire concomitamment au Nord et au Sud ? Pouvez-vous confirmer que les milices et autres groupes d’auto défense de la zone ex-gouvernementale débuteront le désarmement en même temps que vous ?
Ils vont commencer à désarmer. Ce sont des Ivoiriens.

Propos recueillis par Marcel Konan
Correspondant régional

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