ABIDJAN - Le chef d'état-major des Forces armées des forces nouvelles (FAFN, ex-rébellion) le général Soumaïla Bakayoko a révélé jeudi lors d'un point de presse à Bouaké (centre) que le regroupement et l'encasernement de leurs éléments retenus pour la nouvelle armée débutera le 15 juin.
Le général Bakayoko a par ailleurs indiqué que la démobilisation des autres ex-combattants non retenus pour l'armée débutera à la même date.
"Conformément au 4e Accord complémentaire à l'Accord politique de Ouagadougou les FAFN disposent d'un quota de 5.000 éléments aptes à intégrer dans la Nouvelle Armée nationale", a-t-il rappelé.
Le patron des Forces nouvelles a ainsi précisé que les ex- combattants des FAFN seront regroupés dans les camps militaires de Bouaké, Korhogo (nord), Man (ouest) et Séguéla (nord-ouest).
Le regroupement et la démobilisation constituent des étapes préliminaires du désarmement selon les recommandations de l'accord politique de Ouagadougou signé entre les protagonistes de la crise ivoirienne.
Lors de l'opération, les éléments démobilisés sur le site de regroupement déposent leurs armes s'ils en possèdent. Les armes fonctionnelles sont placées dans les rateliers dans les magasins d'armes.
Quant aux non fonctionnelles, elles sont récupérées par les Forces impartiales (les casques bleus de l'ONU et la force française Licorne) en vue de leur destruction.
La Côte d'Ivoire se trouve dans un processus de sortie de crise après le conflit militaro politique qui a éclaté en 2002 entre l'ex rébellion et l'armée gouvernementale.
L'élection présidentielle censée garantir le retour définitif de la paix dans le pays a été reportée au moins six fois.
Le paysage politique ivoirienne a connu ces dernières semaines un tumulte, avec notamment le camp présidentiel qui faisait du désarmement des forces nouvelles un préalable à l'organisation de l'élection.
L'annonce de la date du 15 juin pour le début du processus de désarmement donne une lisibilité à la sortie de crise.
Toutefois, des observateurs se veulent prudents car des dates antérieures ont été rendues publics sans être respectées. Fin
Le général Bakayoko a par ailleurs indiqué que la démobilisation des autres ex-combattants non retenus pour l'armée débutera à la même date.
"Conformément au 4e Accord complémentaire à l'Accord politique de Ouagadougou les FAFN disposent d'un quota de 5.000 éléments aptes à intégrer dans la Nouvelle Armée nationale", a-t-il rappelé.
Le patron des Forces nouvelles a ainsi précisé que les ex- combattants des FAFN seront regroupés dans les camps militaires de Bouaké, Korhogo (nord), Man (ouest) et Séguéla (nord-ouest).
Le regroupement et la démobilisation constituent des étapes préliminaires du désarmement selon les recommandations de l'accord politique de Ouagadougou signé entre les protagonistes de la crise ivoirienne.
Lors de l'opération, les éléments démobilisés sur le site de regroupement déposent leurs armes s'ils en possèdent. Les armes fonctionnelles sont placées dans les rateliers dans les magasins d'armes.
Quant aux non fonctionnelles, elles sont récupérées par les Forces impartiales (les casques bleus de l'ONU et la force française Licorne) en vue de leur destruction.
La Côte d'Ivoire se trouve dans un processus de sortie de crise après le conflit militaro politique qui a éclaté en 2002 entre l'ex rébellion et l'armée gouvernementale.
L'élection présidentielle censée garantir le retour définitif de la paix dans le pays a été reportée au moins six fois.
Le paysage politique ivoirienne a connu ces dernières semaines un tumulte, avec notamment le camp présidentiel qui faisait du désarmement des forces nouvelles un préalable à l'organisation de l'élection.
L'annonce de la date du 15 juin pour le début du processus de désarmement donne une lisibilité à la sortie de crise.
Toutefois, des observateurs se veulent prudents car des dates antérieures ont été rendues publics sans être respectées. Fin