NEW YORK (Nations Unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé jeudi de proroger d'un mois, jusqu'au 30 juin 2010, le mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, pour se donner le temps d'examiner les recommandations du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, alors que ce pays se trouve dans une impasse politique depuis janvier.
Dans cette résolution, présentée par la France et adoptée à l'unanimité, le Conseil de sécurité décide également « de proroger jusqu'au 30 juin 2010 l'autorisation qu'il a donnée aux forces françaises afin qu'elles soutiennent l'ONUCI, dans la limite de leur déploiement et de leurs capacités ».
Le Conseil de sécurité a pris cette décision, considérant que les recommandations relatives à la révision du mandat de l'ONUCI que le secrétaire général a faites dans son rapport daté du 20 mai 2010 « doivent être soigneusement examinées ».
Dans ce rapport qui a été rendu public mercredi, Ban Ki-moon se dit très déçu par l'impasse dans laquelle se trouve le processus électoral depuis janvier et appelle les dirigeants ivoiriens à faire preuve de courage et à donner la priorité à l'intérêt national.
« Les événements survenus en Côte d'Ivoire jusqu'à la fin de l'année 2009 avaient laissé espérer que le pays s'était finalement décidé à sortir de sa crise prolongée », écrit M. Ban dans ce rapport. « J'ai par conséquent été très déçu par l'arrêt brutal du processus électoral en janvier dernier et les violences qui ont suivi en février, qui ont constitué un grave revers pour le processus de paix ivoirien ».
Selon le secrétaire général, la patience des partenaires internationaux de la Côte d'Ivoire est mise à rude épreuve alors qu'ils ont investi d'importantes ressources pour aider ce pays. Aussi, ils appellent les dirigeants politiques ivoiriens à faire preuve de courage pour résoudre leurs différends.
Le secrétaire général estime toutefois que céder à la frustration et laisser tomber la Côte d'Ivoire « serait laisser tomber les gens ordinaires de Côte d'Ivoire et de la sous-région et récompenser les saboteurs, sans compter le gaspillage des ressources considérables investies au cours des huit dernières années ».
Pour ces raisons, Ban Ki-moon recommande de maintenir à leur niveau actuel les effectifs des composantes militaire et de police de l'ONUCI jusqu'à la fin de 2010, afin de permettre à la Côte d'Ivoire de couvrir le dernier kilomètre de la course aux élections avec le plein appui des Nations Unies.
« Je suis convaincu que les sept prochains mois laisseront amplement le temps aux parties ivoiriennes de résoudre leurs différends avec l'assistance du Facilitateur, de démontrer la sincérité de leur engagement en faveur du processus de paix et de s'acquitter des tâches qui restent à accomplir », dit-il. Selon lui, l'établissement de la liste électorale reste la priorité absolue.
Au cas où le Conseil de sécurité approuverait la prolongation du déploiement de l'ONUCI en Côte d'Ivoire jusqu'à la fin de cette année, il recommande que le mandat de la Mission soit modifié pour tenir compte des nouvelles réalités. Fin
Dans cette résolution, présentée par la France et adoptée à l'unanimité, le Conseil de sécurité décide également « de proroger jusqu'au 30 juin 2010 l'autorisation qu'il a donnée aux forces françaises afin qu'elles soutiennent l'ONUCI, dans la limite de leur déploiement et de leurs capacités ».
Le Conseil de sécurité a pris cette décision, considérant que les recommandations relatives à la révision du mandat de l'ONUCI que le secrétaire général a faites dans son rapport daté du 20 mai 2010 « doivent être soigneusement examinées ».
Dans ce rapport qui a été rendu public mercredi, Ban Ki-moon se dit très déçu par l'impasse dans laquelle se trouve le processus électoral depuis janvier et appelle les dirigeants ivoiriens à faire preuve de courage et à donner la priorité à l'intérêt national.
« Les événements survenus en Côte d'Ivoire jusqu'à la fin de l'année 2009 avaient laissé espérer que le pays s'était finalement décidé à sortir de sa crise prolongée », écrit M. Ban dans ce rapport. « J'ai par conséquent été très déçu par l'arrêt brutal du processus électoral en janvier dernier et les violences qui ont suivi en février, qui ont constitué un grave revers pour le processus de paix ivoirien ».
Selon le secrétaire général, la patience des partenaires internationaux de la Côte d'Ivoire est mise à rude épreuve alors qu'ils ont investi d'importantes ressources pour aider ce pays. Aussi, ils appellent les dirigeants politiques ivoiriens à faire preuve de courage pour résoudre leurs différends.
Le secrétaire général estime toutefois que céder à la frustration et laisser tomber la Côte d'Ivoire « serait laisser tomber les gens ordinaires de Côte d'Ivoire et de la sous-région et récompenser les saboteurs, sans compter le gaspillage des ressources considérables investies au cours des huit dernières années ».
Pour ces raisons, Ban Ki-moon recommande de maintenir à leur niveau actuel les effectifs des composantes militaire et de police de l'ONUCI jusqu'à la fin de 2010, afin de permettre à la Côte d'Ivoire de couvrir le dernier kilomètre de la course aux élections avec le plein appui des Nations Unies.
« Je suis convaincu que les sept prochains mois laisseront amplement le temps aux parties ivoiriennes de résoudre leurs différends avec l'assistance du Facilitateur, de démontrer la sincérité de leur engagement en faveur du processus de paix et de s'acquitter des tâches qui restent à accomplir », dit-il. Selon lui, l'établissement de la liste électorale reste la priorité absolue.
Au cas où le Conseil de sécurité approuverait la prolongation du déploiement de l'ONUCI en Côte d'Ivoire jusqu'à la fin de cette année, il recommande que le mandat de la Mission soit modifié pour tenir compte des nouvelles réalités. Fin