Résorber le problème de la volatilité des cours du cacao. Tel est le leitmotiv de l’Organisation internationale du cacao (Icco) en organisant récemment, l’atelier sur la ‘‘Gestion des risques de prix : un instrument financier au service des producteurs de cacao’’ qui a eu lieu à Ivotel. Pendant deux jours, les experts ont passé au peigne fin les mécanismes pouvant booster un prix plus rémunérateur aux producteurs de cacao dont la libéralisation a fait plus de mal que de bien. Andrey Kuleshov, administrateur des projets au Fonds commun des produits de base dit fonder beaucoup d’espoir dans cet atelier car, par les recommandations qui contribueront à améliorer le revenu des producteurs, c’est leur avenir qui sera des plus reluisants. Pour sa part, Dr. Jean-Marc Anga, Directeur des études économiques et des statistiques à l’Icco, a souligné que cette rencontre a passé en revue les défis et opportunités d’une économie cacaoyère durable. Selon Anga, les résultats du projet pilote de la Côte d’Ivoire pourraient régler le problème de la volatilité des cours du cacao qui entraîne une certaine instabilité des prix. Le représentant de l’Icco a évoqué la nécessité de diversifier les produits, de s’approprier cet outil de gestion des risques de prix du cacao et de l’utiliser au mieux. L’atelier a retenu la création d’une bourse régionale du cacao pour mieux gérer les problèmes institutionnels, la formation des coopératives, etc. Au nom du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Siaka Minayaha, Directeur de cabinet tout en reconnaissant que cet outil fait naître l’espoir chez les cacaoculteurs ivoiriens a souhaité que les réflexions se poursuivent afin de corriger les difficultés inhérentes à ce mécanisme. Cet atelier a enregistré la présence d’experts venus de France, du Cameroun, du Ghana, et du Nigeria.
JEA
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