Le contentieux sur la liste grise a pris fin jeudi dernier, notamment dans la Vallée du Bandama. Selon le directeur de l’état-civil et de l’identification à l’Office national d’identification (Oni), le bilan n’est pas du tout satisfaisant. Théodore Kipré effectuait une tournée dans la région, pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de réclamations sur le terrain. «Le taux des réclamations, a-t-il insisté, est bas. Il est de 88% de réclamations non-effectuées sur l’ensemble de la vallée du Bandama ». Selon ses dires, 21.045 réclamations étaient attendues. Et, seulement 2.518 ont été reçues. Après traitement, seuls 2.189 dossiers ont été validés. Le comité de réclamation a donc rejeté 329 dossiers. Le plus inquiétant, c’est que 18.517 personnes sur 21.045 n’ont pas daigné se présenter devant les autorités. Pour M. Kipré, cette situation qu’il trouve déplorable est certainement due à des découragements, à des problèmes de papiers difficiles à obtenir. Ou encore à des destinations trop longues ou enfin à des questions de transport. Il a donc souhaité si possible une rallonge des opérations suivie d’une plus grande sensibilisation. Après Bouaké, la délégation de l’Oni se rend à Korhogo. Elle a déjà visité Yamoussoukro. S’agissant de la région du Haut-Sassandra, la commission centrale de la Cei aurait prié les commissions locales de laisser l’opération se poursuivre, en attendant un communiqué officiel qui y mettrait fin.
Allah Kouamé à Bouaké
Allah Kouamé à Bouaké
